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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 juin 2014
Prix du Public au Festival de Deauville. Premier film de Kevin Smith. Une comédie qui aborde des thèmes sérieux avec de bons dialogues et quelques références à Star Wars et Les Dents de la Mer. L'histoire simple de deux employés, l'un de l'épicerie et l'autre un magasin de location de vidéo ou la routine va prendre la place à des journées étonnantes. Le duo Brian O'Halloran et Jeff Anderson marche bien. Avec aussi la première apparition de Jason Mewes et Kevin Smith dans leurs rôles Jay et Silent Bob.
Une comédie sympa qui malgré son aspect noir et blanc qui laisse perplexe au début, s'estompe peu à peu pour nous laisser savourer le défilé de situations cocasses de ces "employés modèles". Smith et Mewes sont énormes !!
J'aurai sans doute mieux apprécié à sa sortie. Mais j'ai trouvé le film plutôt ennuyeux. Il faut rentrer dedans. C'est en noir et blanc, quasiment que des paroles de personnes qui s'ennuient avec une BO abominable et des personnes sans charisme. L'histoire est creuse, des employés d'un vidéo club et d'une sorte de tabax-épicerie... Ennuyeux à souhait, aujourd'hui.
Venez comme vous êtes. C'est un peu en avance le logo de ce film. On alterne entre les dialogues cultes, drôles, absurdes. Les situations sont à la fois caricaturales et tellement vraies. On s'éclate vraiment à voir le quotidien de cette bande de jeunes finalement désœuvrés en dépit de leur travail. Où vont-ils, que vont-ils devenir, comment vont-ils s'en sortir? Mais finalement, ne sont-ils pas heureux dans cette situation? C'est toute l’ambiguïté de ce film.
Premier long de Kevin Smith, dans son plus simple appareil, sans le sou et qui se débrouille avec trois bouts de ficelles pour nous captiver durant 1h30. Film générationnel si l'en est, un rien provocateur et aux dialogues crus, on s'amuse de la journée particulière que va vivre un caissier lambda, flanqué de ses potes envahissants. Tout le charme tient au script, avec des dialogues et des situations assez savoureux. Ça ne vole jamais très haut mais on ne voit pas le temps passer et si l'on creuse un peu on se rend vite compte que Smith a des choses à dire. Bien plus intéressant qu'il n'y parait.
Une comédie déjantée culte sur des potes en galère qui passent leur temps à parler de tout et de rien. Des scènes potaches et des dialogues assez percutants même si ça tourne un peu en rond.
Film aux couleurs grunge qui compile les saynètes tantôt anodines tantôt explosives avec une palette de personnages truculents, la mise en scène minimaliste renforce l'audace du projet, ça ne raconte certes pas grand chose si ce n'est le désespoir de la jeunesse américaine des quartiers modestes mais le tout est très digérable, amusant et efficace. Sympathique.
Gros coup de cœur très inattendu pour ce film, réalisé par Kevin Smith et sorti en 1994. Premier film du View Askewniverse mais également premier film du réalisateur, c'est de toute manière ma première introduction du l'univers du cinéaste. Et, malgré la très bonne réputation du film, j'étais très dubitatif quant à la qualité de ce dernier. J'avais déjà entendu parler des deux personnages Jay et Silent Bob mais, du peu que j'en ai vu, je n'en étais vraiment pas fan. Ils fonctionnent en effet sur un humour très particulier et j'avais peur que tout le film fonctionne sur ce même humour. Et donc, quelle ne fut pas ma surprise, quand j'ai constaté que j'avais sous les yeux un film, certes drôle, mais qui est également brillamment écrit et brillamment réalisé ! Bon, on va tout de suite passer à la partie mise en scène car, je ne suis pas dupe, beaucoup de choix ne sont pas artistiques mais plus pratiques. Effectivement, le réalisateur ne tournant qu'entre minuit et quatre heures du matin, travaillant dans la supérette du film en tant qu'employé la journée, il fallait que le tournage se déroule au plus vite. Si l'on ajoute à ça le budget très réduit, il fallait aller au plus simple. C'est ainsi que l'on se retrouve avec un film dont les conversations sont majoritairement tournées en plan fixes, sans contre-champ ni changement d'axes, ni même de zoom ou de mouvements de caméra quelconque. Les seuls moments où la caméra bouge sont lorsque les personnages sont dehors mais nous sommes tout de même en plan séquence, il n'y a que très peu de coupes dans les scènes. C'est le genre de truc qui peu faire peur mais honnêtement, les conversations sont tellement prenantes qu'on ne rend même plus compte que nous n'avons pas changer d'axe depuis cinq minutes ! Pourtant, les dialogues sont assez bateaux, ce sont deux personnages qui se plaignent de leur vie et de leur boulot (un gérant une supérette et l'autre le vidéo-store d'à côté) mais ces dialogues sont tellement empreints de réalisme qu'ils en deviennent fascinants ! De même, cette caméra immobile, plus le noir et blanc, confèrent au film ce côté artisanal qui va très bien avec le propos de l'histoire. On a également des scènes très drôles, notamment toutes celles présentant des clients un peu étranges mais c'est un humour qui réside aussi dans les répliques, qui n'arrêtent pas de fuser. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Brian O'Halloran, Jeff Anderson et Marilyn Ghigliotti qui jouent très bien ! Je comprends donc maintenant un peu mieux tout la hype autour de "Clerks", que je conseille fortement à ceux qui ne l'aurait pas encore vu !
"Clerks, les employés modèles" est un film que j'ai bien aimé. Les blagues sont plutôt drôles, les personnages sont plutôt attachants et l'histoire est sympa mais un peu mal exploitée. Par contre j'ai pas trouvé un grand intérêt que le film soit en noir et blanc.
"Clerks", c'est le genre de film dont t'as entendu le titre souvent mais au final tu sais pas vraiment ce que c'est ou de quoi ça parle. Moi je pensais que c'était une comédie potache. Finalement, je me suis aperçu avec la jaquette du DVD que c'était une comédie sociale beaucoup plus indé que ce que je pensais et qui avait reçu quelques prix dans des festivals.
En le lançant, je me rends compte que c'est un film en noir et blanc. Je ne dis pas cela parce que ça me dérange, au contraire je trouve que ça lui donne un certain aspect et que ça accentue le sentiment de grisaille et de vie un peu pourrie du personnage principal. Je dis cela parce que ça donne une idée de l'ambiance générale : un film qui se veut d'auteur, avec des visées sociologisantes et pas un rythme de fou.
Du coup, je suis partagé entre deux impressions. La première est une bonne impression : il y a des bonnes répliques et de très bonnes trouvailles et un talent certain du réalisateur. La deuxième est beaucoup moins bonne : certains personnages sont inutiles (Silent Bob par exemple), ça se traîne parfois en longueur et j'ai un peu l'impression que le film ne mène nul part.
Par conséquent, je comprends qu'il ait pu enchanter les festivals en 1994 mais la contrepartie c'est qu'il a les défauts des autres films de festivals (auteurisants, un rythme trop mou, etc ...). Je l'ai vu une fois pour ma culture ciné mais je ne le revisionnerai probablement pas.
Une comédie toute simple qui arrive à se démarquer sans artifice particulier mais en proposant des situations et une écriture de très grande qualité. Brian O'Halloran et Jeff Anderson sont complètement déjanté. Un film d'une génération qui fait plaisir de (re)découvrir aujourdhui ...
Malgré son manque de moyens et l’absence de notoriété du casting, cette petite farce devint dès sa sortie une référence en matière de comédie et même un objet de culte de la culture geek. Ce succès vient uniquement de la qualité des dialogues que s’échangent cette poignée de personnages, mêlant absurdité, vulgarité et analyse sociale sur un ton jubilatoire incessant. Kevin Smith nous prouve donc son talent pour faire de situations quotidiennes la source des plus hilarants teen-movies du cinéma indépendant américain.