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Gentilbordelais
313 abonnés
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1,0
Publiée le 24 juin 2020
Avec en toile de fond la guerre d'Algérie, le destin de 3 adolescents. Un scénario qui piétine, des dialogues récités, peu naturels, qui sur l'aspect générationnel sonnent faux. Ennuyeux, plat et fade, Techiné aura été plus inspiré.
Les dialogues sont beaucoup trop littéraires et trop soutenus pour donner un semblant de réalisme à cette réalisation. Les acteurs ne sont pas fantastiques, les scènes ne sont pas mémorables et l'histoire peu captivante. Au final, on veut que l'on déteste les pieds noirs ? Est-ce là l'objectif du film ?
Avec les roseaux sauvages la tendance se confirme pour moi: je n’aime pas le cinéma de Techiné. Si l’écriture de son film est soignée j’ai trouvé une nouvelle fois que la direction d’acteur laisse franchement à désirer certains comme Gaël Morel jouant franchement faux. Certains passages font vraiment penser à du remplissage et je me suis rapidement ennuyé en le regardant. Dommage car une chronique sur la jeunesse pendant la guerre d’Algérie aurait put être bien plus intéressante.
Ce film est une œuvre touchante sur la jeunesse mais les dialogues sont trop littéraires et trop lyriques, personnellement je m’en suis lassé. Un joli film tout de même, intéressant à regarder.
Une réalisation en toute intimité et personnelle sur la période de l’Algérie française troublée par la guerre, la quête d’identité et le questionnement de soi, entre l’amitié, l’amour, sa place dans les sociétés françaises et algériennes, peu d’émotion de profondeur pour une issue finale laissant en suspens sans révélation surprise.
Quelle grâce, quelle poésie. Les acteurs sont merveilleux. Gaël Morel a l'air fait pour ce rôle, e bouchez est parfaite. Et stéphane rideau aussi. Il me fait penser à l'acteur de Lacombe Lucien. J'adore ce film. Drôle aussi. Sur la jeunesse, la sexualité, l'engagement politique et la sensualité. L'amour et l'amitié. Le "courage " et la lâcheté.
À l'origine téléfilm réalisé pour la série d'Arte Tous les garçons et les filles de leur âge sous le titre Le chêne et le roseau, Les roseaux sauvages a été tourné par André Téchiné en version longue pour le grand écran. Avec raison ! Fortement autobiographique, son film est un concentré d'humanité et de sensibilité. Il explore avec une grande tendresse la quête d'identité de quatre adolescents français – totalement attachants – pendant la période de la guerre d'Algérie. S'il se concentre plus particulièrement sur la découverte de l'homosexualité de l'un d'entre eux, la force du cinéaste est de prendre soin de chaque personnage, n'en laissant aucun en second plan. Tous sont dépeints avec leurs forces, leurs faiblesses, avec les doutes et les fragilités de cette phase de la vie si belle et parfois si dure. Absolument superbe.
En 1962 dans le Sud de la France, des lycéens préparent leur bac et vivent tous une période de trouble - sexuelle, sentimentale ou politique - en tentant d'accepter leurs refoulements et de mieux se connaître. André Téchiné interroge avec subtilité les besoins et les désirs d'une jeunesse magnifiquement filmée, crée un langage vif et juste, inséparable d'une approche corporelle sensuelle et pointilleuse, qui s'attarde aussi sur les complexes et les défauts que se reprochent les personnages sur ce point. Sans réel coup de force scénaristique, le film est traversé par une série de turbulences mais garde une légèreté constante qui, au lieu d'affaiblir son propos, lui donne une acuité encore plus forte : une maîtrise tranquille nécessaire devant un récit qui comporte peu de personnages mais où les relations et les rapports à soi ne cessent d'évoluer. Ainsi, la multiplicité de nuances apportées rendent complexe et riche ce portrait d'une jeunesse perturbée en période de fin de guerre d'Algérie, qui divise les opinions et fait des "Roseaux sauvages" un film politique lucide et violent. Avant d'entrer dans la vie active ou de poursuivre des études, les quatre personnages principaux, tous formidablement incarnés par des acteurs attachants, passent une journée caniculaire à la rivière où l'anodin se mêle à la puissance des sentiments... les résultats du bac approchent et semblent pourtant loin des têtes.
Un double thème pour ce joli film sur les amours adolescentes et la guerre d'Algérie en fond. Traité comme une épreuve davantage qu'un passage, on y ressent la faiblesse des cœurs et l'amertume de la jeunesse. Assez touchant.
Les roseaux sauvages sont pour moi ma troisième incursion dans le cinéma de son auteur, André Téchiné. Ma découverte de Hotel des Amériques m'avais laisser sur le coté, un autre visionnage serait surement nécessaire pour m'en faire une autre opinion. Pour en revenir à ce long métrage ci, j'ai ressentis pareil sensation que pour le précédent film ( Les Innocents ), le récit ma captivé mais certains passages à vides me laisse sur ma faim ... Le film s'essouffle au fil des minutes, le constat est similaire pour ces comédiens qui perdent de leurs forces au fur et à mesure. Les interprètes sont malgré tout au niveau, Elodie Bouchez est a en pleurer dans les prémices de cette histoire, dommage qu'elle finisse par m'agacer ! Malgré ces défauts, ce film gagne ma sympathie et mon attachement tant cette histoire est joliment conté et son sujet maîtrisé de main de maître. Un bon moment, mais pas exceptionnelle non plus ...
Je n'ai pas accroché ni sur le sujet (de la guerre d'Algérie, je ne sais que ce que les bouquins d'histoire du lycée ont bien voulu me raconter c'est à dire absolument rien), ni sur le scénario, ni sur les dialogues, ni sur les personnages.
Les Roseaux sauvages ne peut que surprendre, avec sa narration extrêmement lente, ses dialogues simples et directs : André Téchiné aborde de nombreux thèmes et glisse de l'un à l'autre non sans une certaine virtuosité délicieuse, entre l'homosexualité qui s'éveille, la passion politique chez les jeunes, l'indécision, l'impuissance devant les événements, la jeunesse qui interroge la vieillesse et la remet en question, jusqu'à la foi même... Tout est très habilement mené par Téchiné qui observe délicatement ses personnages les uns après les autres, puis ensemble, qui se soumettent au regard de l'autre ou le rejette. Hélas, il n'évite pas les écueils d'une certaine facilité dans le ton : il ne suffit pas toujours de trouver l'endroit idéal et la lumière caressante pour recueillir l'émotion. Ce qui trompe Téchiné doit être ce cadre justement magnifique auquel il réduit son film, et c'est pourquoi les acteurs ne convainquent pas toujours, ils paraissent parfois les intrus de l'histoire les uns pour les autres : que vient faire untel quand les deux autres sont ensemble ? La maladresse des mots et des gestes est inévitable. Malgré cela, André Téchiné nous ramène avec un talent incroyable dans cette France troublée de l'année 1962, et avec cette simple histoire d'adolescence et tous ses acteurs débutants, et ses plans délicats, nous montre sa grande passion pour le Cinéma.
André Techiné plonge dans ses souvenirs dr jeunesse pour évoquer la France du Sud Ouest durant la Guerre d'Algérie. Un film touchant porté par des comédiens quasi débutants qui ont depuis fait du chemin. César du meilleur film.
J'ai hésité à mettre 3 ou 3 étoiles et demi pour ce film d'André Téchiné, j'ai finalement opté pour 3 et 1/2. Il est très réussi, et n'a pas trop vieilli par rapport à la problématique des adolescents qui découvrent leur sexualité, qui est universelle. L'intrigue se déroule pendant la guerre d'Algérie, dans un village du Sud Ouest de la France. Il mêle donc le sujet de la politique à celui des adolescents qui grandissent, qui cherchent leur voie, leur place. Les personnages sont complexes, différents les uns des autres, leur psychologie est bien travaillée, ils évoluent au cours du film. Les comédiens sonnent juste et nous renseignent aussi sur une certaine époque. Un film à recommander à tous les adolescents. Voir ma critique complète sur mon blog personnel : http://lacavernefilmsetseries.wordpress.com/2012/05/17/les-roseaux-sauvages/