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lhomme-grenouille
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1,0
Publiée le 3 janvier 2014
Ce film, moi, il me fait déprimer… Je ne comprends pas l’intérêt d’un ton aussi morne et finalement aussi désincarné, surtout pour une histoire de cette nature. En fin de compte, tout me parait banal et plat, tant la forme et le fond sont finalement tué par une mise en scène trop froide.
Ce qui est assez étrange avec Les Roseaux Sauvages, c'est que ce n'est pas plus un film qu'une pièce de théâtre et en même temps pas du tout. Je m'explique. Si l'on regarde les acteurs, qui ne sont pas médiocre mais qui ne font pas un travaille fabuleux non plus. On remarquera qu'il s'agit de choses que l'on a déjà vue au théâtre. C'est très bavard en sommes. Maintenant c'est complètement un film car ce n'est pas une captation, mais alors pas du tout. On dirait que les décors les plans sont tombés dans les mains d'un monteur pour être projeté comme par magie sur un écran de cinéma. Chose à laquelle je ne m'attendais pas pour être franc. C'est tellement fluide que la direction très moyenne des acteurs devient vite du piniolage. Cela suffirai à mon argumentaire en y pensant. Après je pense important de préciser que c'est un film de Romance que vous n'avez jamais vue et vous n'avez jamais pue voir. C'est si peu complaisant avec le spectateur que s'en est sûre. On va pas faire les ampoulés. Alors c'est quoi? C'est pas chiant. C'est envoûtant. Ça donne envie de tomber amoureux. C'est jovial et jouissif. Compliqué de donner tous les adjectifs correspondant à la description de cette fresque de l'amour champêtre.
Je n'ai pas accroché ni sur le sujet (de la guerre d'Algérie, je ne sais que ce que les bouquins d'histoire du lycée ont bien voulu me raconter c'est à dire absolument rien), ni sur le scénario, ni sur les dialogues, ni sur les personnages.
Avec en toile de fond la guerre d'Algérie, le destin de 3 adolescents. Un scénario qui piétine, des dialogues récités, peu naturels, qui sur l'aspect générationnel sonnent faux. Ennuyeux, plat et fade, Techiné aura été plus inspiré.
Assez dédaigneux d'une reconstitution historique précise, le récit s'ancre en 1962 pour exploiter l'exemple d'un moment historique clivant, polémique politique symbolisant les dilemmes et errements de l'adolescence dont André Téchiné dresse un portrait nuancé, fragile mais optimiste. assisté de jeunes comédiens impliqués à la fraiche spontanéité. Illustrant tendrement la fable "Le Chêne et le Roseau" dont le didactisme s'exprime habilement par l'opposition entre les générations, et notamment la main ferme tendue d'un remplaçant plus empathique qu'annoncé, cette photographie d'une génération certes désuète demeure atemporelle dans ses interrogations sentimentales fort bien dialoguées et musicalement accompagnées. Pertinent!
Vide, fade et un tantinet ennuyant. Une histoire sur la jeunesse des années 60 mais sans relief et avec des erreurs de casting flagrant. Je ne vois pas l'intérêt de ce petit film qui aurait eu plus humblement sa place en téléfilm un soir d'été plutôt qu'une sortie en salles et 5 césars ??
Ce film, réalisé par André Téchiné et sorti en 1994, n'est pas mal mais sans plus. Adapté du téléfilm "Le Chêne et le roseau", faisant partie de la collection "Tous les garçons et les filles de leur âge" (que je n'ai d'ailleurs pas vu et que je ne pourrais donc pas comparer), le scénario nous présente un jeune homme qui découvre sa sexualité en plein contexte de guerre d'Algérie. Le synopsis me tentais pourtant assez, trouvant le sujet très intéressant, mais malheureusement, j'avoue que le film m'a en réalité un peu perdu. Pourtant, je lui reconnais ses évidentes qualités que je ne nie pas, cet avis est purement subjectif. J'ai été très étonné que, pour un film des années 90, l'homosexualité soit traitée de façon aussi légère et douce. C'est-à-dire que nous n'avons pas de voyeurisme, les personnages ne culpabilisent pas mais la vive au contraire de façon très "détendue". Enfin bien évidemment, François se pose de nombreuses questions liées à la découverte de sa sexualité mais, là encore, le film n'insiste pas lourdement dessus, cette question de l'homosexualité se mêle naturellement aux autres sujets du film, c'est-à-dire la confrontation à la guerre et à la mort et puis à la vie adolescente des années 60. J'ai également trouvé très intéressant le fait que Maïté ne soit attirée par aucune forme de sexualité, ce qui est assez "original" pour l'époque. Le film est également très intéressant puisqu'il serait (apparemment) en grande partie autobiographique et nous donnerait ainsi une idée de la jeunesse du réalisateur. De plus, l'ambiance est très bonne, surtout en cette période d'été, et les très beaux paysages nous plonge directement dans les années 60 et dans la chaleur du midi. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Gaël Morel, Stéphane Rideau, Élodie Bouchez et Frédéric Gorny qui sont très bons et l'alchimie fonctionne très bien. "Les Roseaux sauvages" est donc un bon film mais qui ne m'a personnellement pas plus emballé que ça.
L'habile métaphore que suggèrent les roseaux sauvages à propos de l'adolescence caractérise le portrait, en 1962, de quatre jeunes personnes l'année du bac; trois garçons et une fille dont les troubles existentiels et les chassés-croisés sentimentaux constituent, par leur variété, une large définition de l'adolescence. On assiste à la naissance du caractère et des idées, influencés ici par la guerre d'Algérie, puis à l'acceptation d'une personnalité longtemps indécise. Mais trop souvent, les personnages expriment ce que d'ordinaire l'adolescence n'exprime pas si clairement, si sincèrement. C'est la faiblesse du film (comme elle l'était déjà pour "Le jeune Werther" de Doillon deux années auparavant) que d'être un témoignage bien a posteriori de l'adolescence, de refléter un regard intellectuel qui affiche volontiers de la gravité mais perd, sinon de sa sensibilité, en tout cas de la spontanéité. De sorte que la maturité d'un propos trop adulte dénature et s'approprie ce que recouvre l'adolescence: une jeunesse très intime, pleine de contradictions et d'incertitudes. Le film d'André Téchiné, malgré sa qualité d'expression, est en somme l'opposé cérébral d'un certain genre de comédies superficielles de "teenagers". La parole du cinéaste intellectuel se substitue à celle de l'adolescent. De surcroît, les visages, toujours filmés en gros plans, font passer moins d'authenticité que d'emphase.
Les Roseaux Sauvages est un film d'André Techiné qui ne m'a que moyennement séduit. Les acteurs sont plutôt bons. Le quatuor formé par Elodie Bouchez, Gaël Morel, Stéphane Rideau et Frédéric Gorny est très convaincant pour voir que l'on a affaire un des jeunes acteurs en devenir. Ils incarnent de manière plutôt naturelle leurs personnages en proie aux doutes et à la passion. Malheureusement, les intrigues amoureuses ne pas particulièrement palpitantes. C'est dommage car le contexte politique durant lequel se déroule l'intrigue du film est extrêmement intéressant (la fin de la guerre d'Algérie dont le résolution engendre beaucoup de frustration et de rancœur) et assez peu exploité dans le cinéma français (surtout du point de vue de jeunes adultes vivant en métropole). Bref, ça ne m'a pas déplu, mais ça ne m'a pas emballé non plus.
Largement inspiré de son propre vécu, ce long-métrage d’André Téchiné constitue une œuvre intimiste sur les troubles de l’adolescence. L’histoire nous plonge au début des années 1960 avec le parcours croisé de trois garçons et une fille (Élodie Bouchez, dans l’un de ses premiers grands rôles au cinéma). L’éveil à l’amour, les convictions politiques, la découverte de l’homosexualité, la guerre d’Algérie, etc. sont autant de sujets qui s’entremêlent parfois maladroitement. En effet, sans être mauvais, cela manque profondément de rythme et d’émotion malgré la sincérité du propos. Bref, ce drame ténébreux, lauréat du César du meilleur film en 1995, mérite une attention pour sa description intemporelle des émois de la jeunesse.
Cette description de la vie d'ados d'un internat, l'année du bac et à la fin de la guerre d'Algérie est plutôt acceptable, mais j'avoue ne pas avoir été passionné, sans doute parce que la plongée dans les années 60 sonnait un peu faux. Elodie Bouchez apportait une fraicheur bienvenue, mais l'histoire d'homosexuel m'a paru hors sujet (je ne me souviens pas, dans les années 60, d'une allusion quelconque à cette réalité alors bien cachée). Bref, pas inoubliable.
Le film nous emporte dans une sensation : la jeunesse. Ce moment où il fait chaud dans nos cœurs et on a juste envie de se tremper dans les rivières du plaisir. Techiné filme ses 4 personnages avec beaucoup d'introspection. Ils sont tous merveilleusement bien écrits et malgré une interprétation douteuse (sauf pour Élodie Bouchez qui annonce déjà une belle carrière) on les trouve attachants malgré des réels défauts tellement humains. Il nous parle d'une époque de crise : l'homosexualité, la guerre d'Algérie, les internats, la campagne, les rêves, sans jamais être dans une sorte d'exhibitionnisme pédagogique ou dramatique. La ou on retrouve le côté téléfilm (à l'origine s'en était un) c'est justement la dans cette manière de parler d'humains bouleversés sans outre mesure par le monde. Ce sont des réalités qui bouleversent nos héros comme elles bouleversent tout à chacun selon sa personnalité. Le point noir du film tient dans le jeu d'acteur comme dit avant mais aussi dans sa mise en scène trop simple à la Téchiné. Bref un beau film qui placé dans son époque était nécessaire mais est aujourd'hui un peu simple.
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1,5
Publiée le 13 avril 2021
Le film d'André Téchiné échoue à plusieurs niveaux incapable qu'il est d'attirer notre attention de retenir notre intérêt ou de nous attacher à ses personnages. Les roseaux sauvages a un maillon très faible et c'est son scénario. Le réalisateur André Téchiné a raté le coche tant au niveau de l'intrigue que du développement des personnages. L'histoire qui traite de l'amour d'un jeune garçon pour un camarade de classe qui a perdu son frère pendant la guerre d'Algérie et de la confusion d'une jeune fille face à la vie et à l'amour aggravée par la dépression nerveuse de sa mère ne parvient jamais à nous captiver ou à nous intéresser ne serait-ce qu'un peu. La destruction complète du film est assurée par les mauvais dialogues qui sont totalement embarrassants et ne fonctionnent jamais. Dans cette optique il n'avait aucune chance et toute tentative des jeunes acteurs de le sauver est vouée à l'échec. Ceci dit, Gaël Morel, Elodie Bouchez, Fréderic Corny et Stéphane Rideau essaient tous de nous atteindre depuis leurs mondes confus et juvéniles mais hélas aucun d'entre eux n'y parvient...
Ce film est une révélation, il définit pour moi ce que doit etre le cinéma français, à savoir intelligent, sensible et génial. J'aime beaucoup la méthode qui consiste à méler des histoires individuelles sur fond historique (les histoires de quelques adolescents sur fond de guerre d'Algérie). Ce qui n'est pas sans rappeller le film "Les innocents" avec Michael Pitt et Eva Green. Ensuite, ce film aborde les tourments de l'adolescence ce que j'aime beaucoup également, car c'est un évènement important, déterminant meme selon le film. Peut etre que j'y suis encore plus sensible qu'un adulte parce que c'est la période que je vis en ce moment. Je trouve la critique à zéro étoile pertinente et interessante meme si l'auteur de cette critique cède à la tentation de l'esprit de contradiction en ayant un regard seulement négatif sur le film et ayant un regard très péjoratif et caricatural sur les adolescents.