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Maryse Aimée Meslet
2 abonnés
24 critiques
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5,0
Publiée le 6 avril 2020
Le meilleur film de Mike Newel. Succès international, traduit dans toutes les langues. À voir entre amis ou en famille. Film comique, très divertissant. Bons discours et dialogues très drôles. Un film que l’on peut revoir inlassablement. Excellent !
Gentille comédie avec ce charme très british, un peu suranné, que j’adore. Hugh Grant joue parfaitement son rôle de charmeur timide, et la petite astuce du titre du film qui annonce le scénario nous tient dans un léger suspense. BO devenue culte!
Hilarant à son époque, un grand classique même des années 90, il est tout juste sympathique aujourd’hui. Pour le respect qu’on peut avoir à cette comédie si connue, on résiste à quelques lassitudes, et on sourit à ses quelques instants sympathiques. On pardonne aussi la chevelure étouffante de Hugh Grant, et au tailleur inusable d’Andie MacDowell, une des nombreuses preuves dans le film que la rumeur comme quoi les britanniques sont mal habillés ne vient pas de nulle part. Une note de 4 étoiles aurait dû être méritée, mais j’enlève une demi-étoile du coup de vieux qui ne lui a pas franchement réussi.
Petit bijou de drôlerie, avec une pléiade d'acteurs tous excellents. Etude de mœurs finement menée, et des scènes sensées, bref quel bonheur de s'attacher aux personnages et quel charme, cette Andie !
"Quatre mariages et un enterrement" est une comédie britannique comme on les aime : le récit est fait avec beaucoup de légèreté, beaucoup d’humour (tout en finesse), un tantinet caricatural, mais aussi avec un minimum de sérieux surtout quand il s’agit de parler de choses essentielles. A ce moment, on ressentira même un peu de gravité dans le propos quand le film parvient enfin au vrai fond de la problématique. Pour cela, un tour rapide des différents personnages principaux hauts en couleurs est fait. Ainsi vous ferez la connaissance de Charles (Hugh Grant), l’immanquable gaffeur mais qui n’est jamais pour autant considéré comme un boulet et qui entraîne dans son sillage Scarlett (la regrettée Charlotte Coleman) au beau milieu d’un tourbillon de vocabulaire floral absolument délicieux, celle-là même que vous n’amènerez jamais dans un karaoké sauf si vous deviez vous faire de la place dans la salle. Vous apprendrez à connaître aussi Fiona (sublime Kristin Scott Thomas), laquelle se fait remarquer très rapidement par la première banderille du film (à laquelle Hugh Grant donnera une excellente réplique), une première banderille qui n’est pourtant qu’un hors-d’œuvre par rapport à ce qu’elle aura l’occasion de prononcer par la suite. Et puis il y a aussi Gareth (Simon Callow), cet infatigable luron qui ne rate jamais une occasion de faire la fête comme il se doit. N’oublions pas Lydia (Sophie Thompson), cette femme à l’apparence ingénue mais qui cache un désir sexuel débordant, ainsi qu’Henriette (Anna Chancellor), une victime déprimée du tombeur Charles. Tout ce joli petit monde va accompagner le spectateur dans cette comédie sentimentale qui va réunir… ou pas (désolé, il faut bien que je garde un peu de suspense, quand même) deux êtres qui sont bien embarrassés à s’avouer leurs sentiments. Mais bon sang que cette mystérieuse américaine est fascinante ! Andie MacDowell joue très bien le coup de la femme qui attire irrémédiablement l’attention. Avec son regard tantôt intense tantôt de velours, elle a le don de vous déshabiller, jusqu’à vous faire tomber toutes les armes vouées à la résistance. Alors oui on trouvera cette histoire très sympathique, d’autant que le film dit bien que l’Amour n’est pas toujours simple, notamment quand les mots viennent à manquer. Au milieu de cette histoire au cours de laquelle on aura envie de traverser l’écran pour mettre les deux protagonistes face à l’évidence, vous remarquerez le passage de Rowan Atkinson, le seul qui en fait peut-être un peu trop. Bon, rien de très surprenant chez lui quand on le connait, si ce n’est le costume de curé (et encore) avec lequel votre mariage pourrait prendre une tournure dont on ne peut que se souvenir. Mais quand on découvre ou redécouvre ce film qui fait du bien tant il donne le sourire, bon sang que tout ce joli petit monde était jeune ! Oui, un film plaisant, auquel on pardonnera volontiers les nombreuses ellipses, le seul véritable intérêt identifié par le scénario étant de voir si les deux êtres qui passent leur temps à se tourner autour vont finir par se trouver de façon durable. Dans tous les cas pour ma part je valide pleinement, d’autant que les questions essentielles relatives au mariage sont enfin soulevées vers la fin du film.
un must, c'est drôle sensible raffiné le casting est top. Assez curieusement la scène du décès et de l'enterrement apporte une profondeur non négligeable dont on se souvient. magnifique ! inoubliable
Vraiment excellent. Qu'est-ce qu'un film culte ? C'est un film qu'on voit et qu'on revoit, à qui on voue un culte. C'est un film que j'ai vu 20 fois, et que je reverrai sans doute 20 fois, et toujours avec le même plaisir. Drôle, léger, profond. C'est du dessert, très sucré. Ce n'est peut-être pas le plus grand film de tous les temps, le mets le plus raffiné, mais quel plaisir ! Hugh Grant est formidable, et Andie Mc Dowell... Finir la nuit avec elle, on est dans le domaine du rêve. Comme je suis moi aussi un retardataire invétéré, j'ai pu d'autant plus facilement et sans effort m'identifier au personnage...
La situation montrée dans la première scène est extrêmement amusante : le garçon d’honneur chargé de fournir les alliances les a oubliées, et par un jeu de signes et de regards sollicite ses complices pour trouver la solution à ce mauvais pas ; cela termine malheureusement par la fourniture de bagues grossières et improbables qui fait passer la scène de la finesse à l’excès. Cette aimable comédie est à l’image de cette scène : une idée générale originale et des situations savoureuses sont trop souvent gâchée par un traitement un peu lourd, voire grossier. Pour ce qui est des sentiments, le film est plutôt mièvre, et la bonne idée constitutive de la scène finale n’est pas finement exploitée. Dommage ! Il en reste un agréable moment de détente, pour les soirs où l’on n’a pas la disponibilité nécessaire pour savourer et ressentir un grand film.
La comédie populaire des années 90 avec ce duo romantique, l’américaine célibataire très convoitée et l’anglais Don Juan qui a du mal à finaliser. Ce n’est pas la bonne et ça ne vient pas d’elle cherchant le mariage qui l’effraie, de quoi attrister les cœurs de sa gente féminine et en raffole toujours autant malgré, à la folie d’amour passionnément. La mise en scène est molle tout comme le scénario, c’est long et on s’ennuie des blagues peu inventives, parmi les invités, Mr Bean comme prête comique des lieux sacrés. Le titre du film dévoile ainsi dans l’histoire, quatre unions célébrées et un enterrement, les liens entre ces deux cérémoniales, bonheur et malheur, ont une portée importante dans le dogme de l’église, croyant les avoir inventés, une supériorité face aux païens antérieurs. Le mariage est pour la vie jusqu’à la mort les séparent, la dernière célébration est la meilleure, une réalisation qui manquait de rythme mais pas d’ambiance. La gifle méritée pour le doute, la promesse faite d’illusion, traduction du langage des signes, il en aime une autre sans surprise.
Oui... Quatre mariages et un enterrement est un film que j'apprécie de plus en plus avec le temps... Est-ce de la nostalgie ? Peut-être... Sûrement un peu... Mais je ne pense pas que cela ne soit que de la nostalgie. J'ai vraiment le sentiment que cette histoire a été écrite avec beaucoup d'intelligence. Déjà, parce que les thèmes abordés devraient parler à tout le monde ou du moins ceux qui se sont questionnés au moins une fois sur le sens de la vie, sur l'amour, sur le mariage, sur l'engagement, l'amitié...
Alors, oui, certains pourront déplorer ce trop plein de "politiquement correct". Pourtant le tout a été si finement écrit que c'est toujours un plaisir de le revoir.
spoiler: Cette bande d'amis aux caractères si différents, qui quelque part pouvaient préfigurer la série "Friends", les "gaffes" de Charles (Hugh Grant), la solitude de Tom (James Fleet), l'amour contrarié de Fifi (Kristin Scott Thomas, particulièrement sublime) pour Charlie, la joie de vivre de Gareth (Simon Callow), font que l'on peut retrouver un peu de nous dans chacun de ces personnages que j'ai trouvé si attachants.
Surtout, ce que j'ai apprécié, c'est la modération : il y avait de quoi en faire des tonnes et les scénaristes et les acteurs ont fait ce qu'il faut pour que ce ne soit pas le cas. Entre David (David Bower), le jeune frère sourd de Charlie, et l'histoire entre Gareth et Matt (John Hannah), nous avons des personnages très originaux, mais traités normalement et cela est malheureusement encore rare aujourd'hui. On est vraiment loin du cliché de l'homosexuel "fofolle", tel qu'il était véhiculé à l'époque de sa sortie par Gérard Vivès dans Les Filles d'à côté...
Enfin, je ne peux que le regarder à chaque fois en entier car ce film regorge de scènes mémorables pour moi :
spoiler: Le mariage de Bernard (David Haig) et de Lydia (Sophie Thompson) par le père Gerald (Rowan Atkinson), inénarrable en VO, celle ou Carrie (Andie MacDowell) détaille ses 33 amants à Charlie, et avant tout, le superbe monologue de Matt à l'enterrement de son compagnon Gareth, où il cite le poème Funeral Blues écrit par W. H. Auden.
Et puis la fin est parfaite pour moi, comme un hommage à Brassens et à sa chanson La non demande en mariage ^^
Je le conseille aux amateurs de comédies romantiques ^^
Culte soi-disant, très british (ça c’est vrai) et comédie (là par contre…). En fait le côté bazar se voit trop : le montage est scabreux, ça part dans tous les sens, c’est pas si drôle car mal organisé aussi, puis l’enterrement pour se marrer ia mieux, pas étonnant qu’aucun acteur ne croyait au succès du film. Déjà les héros devaient être incarnés par Alan Rickman et Marisa Tomei (Tante May dans les nouveaux Spiderman) mais la différence d’âge ne collait pas ainsi que les agendas. Ensuite on voit surtout des accrocs au sexe et/ou à l’argent, pas trop d’amour. Puis tout se passe très vite : Mc Dowell se tape un mec, puis le revoit, puis décide d’un coup de se marier et divorce peu de temps après. Certes les anglo saxons ne se posent pas trop de questions mais quand même. Les acteurs « par défaut » ne sont pas une si mauvaise idée car ça marquera les débuts d’une collaboration fructueuse entre Curtis et Hugh Grant : les pros de la comédie romantique. Pour info Vincent Cassel doublait la voix du héros en français et il y aura une série avec l’interprète de Daenerys de Game of thrones mais que 10 épisodes bizarrement, peut pas tenir ce genre de truc. Donc pas si drôle, alambiqué, bizarre mais avec un bon casting et des péripéties, m’enfin ça reste très moyen, pas culte du tout…
Certes, ce film n'est pas un chef-d’œuvre cinématographique (mise en image très classique). Néanmoins, il nous séduit par sa fraicheur juvénile et son humour tendre. On ne s'ennuie pas un instant : ça pétille de rebondissements, du début jusqu'à la fin. Bref, un petit bijou à voir et à revoir toujours avec plaisir.
Ça a vieilli, c'est sûr. Rien qu'à voir la coupe de Hugh Grant...Il faut voir Quatre mariages et un enterrement comme un galop d'essai. Comme un avant-goût des futurs délires de Richard Curtis. Je veux bien entendu parler de Coup de foudre à Nothing Hill ou Love Actually. Non pas que Quatre mariages et un enterrement soit dénué d'intérêt. C'est difficile de résister à Andie MacDowell à la fois aux multiples amants, un peu délurée donc, par opposition à la froideur glaciale de Kristin Scott Thomas, femme nettement plus frustrée dans sa vie amoureuse. Ce qui est triste quelque part. Hugh Grant nous sort son numéro habituel de play-boy macho, maladroit, à l'humour pince-sans-rire. Tout ça plus ou moins en même temps. Mais comme il en était à ses débuts, je suppose que cet archétype de dragueur gauche, qu'il développera dans les années qui suivront dans moult films que je ne vais même pas tous citer tellement il y en a, était tout nouveau pour lui et pour les autres. Pour autant, on ne sait pas vraiment qui est ce Charles. Ni de quoi il vit. Dans Coup de foudre à Nothing Hill, c'était un libraire pépère vivant avec son colocataire envahissant. Pareil pour cette américaine. Qui est-elle ? Pourquoi s'incruste-t-elle à tous ces mariages ? Quels sont les liens entre la famille de Charles et elle pour qu'elle soit conviée à chaque fois ? Une dernière question et après j'arrête mais est-ce qu'on ne se marie pas trop vite dans cette famille ? Je ne vais pas ressortir la fameuse statistique du un mariage sur trois qui finit par un divorce. Peut-être que dans la bourgeoisie anglaise, c'est vraiment pour la vie. Ou alors, c'est ça la conception de l'amour de Richard Curtis. On fait l'amour le premier soir. On se susurre des promesses ou des envies sur l'oreiller. Et ensuite, on vieillit ensemble en faisant connaissance. C'est une façon de voir les choses.
Une comédie très british qui mêle parfois habilement et subtilement la chaleur de l'amitié, les chemins tortueux et mystérieux de l'amour, la magie et la gravité du mariage, la mort enfin qui s'invite au mariage de celle qui n'aurait pas dû se marier. Beaucoup de personnages ici, aussi bien des femmes que des hommes, galerie très bien dépeinte de personnalités et de caractères qui se rencontrent, s'apprécient, s'aiment ou se déchirent lors de ces mariages et de cet enterrement, moments-clés choisis pour mettre en scène l'évolution de la romance entre les deux héros. La qualité des comédiens pour ces seconds rôles est, à mon avis, le plus bel attrait de ce film. Hugh Grant, lui, est décidément parfait dans son personnage romantique souvent gauche et embarrassé spoiler: - pas très sympa à la fin... - , mais peut-être lui fait-on trop souvent jouer la même partition, un peu lassante à la longue, je trouve. Andie MacDowell toujours aussi charmante, bien sûr... Le scénario nous propose comme une suite de scènes et d'anecdotes qui s'enchaînent parfaitement et sans rupture. Malgré cela, le cheminement m'est apparu assez lent, les surprises pas très surprenantes et parfois un peu trop téléphonées pour mon goût. De très beaux décors, intérieurs surtout, et une photographie qui ne manque pas de nous rappeler le savoir-faire britannique dans ce domaine. Agréable moment.