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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 janvier 2009
c'est pas un film, c'est un mythe!!! excusez-moi pour mon français, je suis Italien, mais Les roseaux sauvages et L'eau froide sont 2 films qu'on changé le Cinéma, en particulier j'ai commencé à aimer le Cinéma grace à L'eau froide. Les 20 minutes de la fete dans la maison abandnnées dans la foret, ils sont les 20 minutes les plus beaux de l'Histoire du Cinéma.
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2,0
Publiée le 15 février 2021
Nous sommes au début des années 70. Christine (Virginie Ledoyen) et Gilles (Cyprien Fouquet) deux adolescents en difficulté sont des amoureux. Elle a une relation problématique avec son père. Elle s'échappe d'une détention juvénile alors qu'il commence à jouer avec de la dynamite. Elle le convainc de partir dans une communauté d'artistes alors qu'ils marchent dans les bois profonds. Olivier Assayas dirige ce film personnel alors qu'il devient une voix forte dans le cinéma français. Le rôle principal masculin est un peu vide. Ledoyen se cimente comme une nouvelle actrice prometteuse dans cette histoire. Elle a un regard magnifique et ouvert et elle attire le public. Je m'attendais à ce que Gilles fasse quelque chose avec la dynamite. L'histoire est un peu décevante et ne va pas jusqu'au bout de son potentiel. La fin laisse les fils dénoués et leur relation incertaine. Ce sont deux jeunes gens amoureux mais l'avenir n'est pas heureux. Il est laissé en suspens et c'est ce que j'ai ressenti. Je suis donc dubitatif à propos de ces jeunes et de L'Eau froide...
Lors du casting de « L’eau froide » Olivier Assays ne voulait pas de Virginie Ledoyen qu’il jugeait trop mignonne pour le rôle. Heureusement, il a changé d’avis et elle porte le film de bout en bout. C’est son meilleur rôle, nominé pour le César du meilleur espoir féminin, attribué à Elodie Bouchez. Et de regretter qu’elle n’ait pas confirmé tous les espoirs générés ici. Film culte très inégal « L’eau froide » est illuminé par quelques grands moments comme le touchant discours du père de Gilles (László Szabó) où la mythique scène de la fête, dont la violence du happening destructif résume l’explosion du désespoir d’une jeunesse qui peine à trouver sa voie. Ne prenant néanmoins jamais parti en restant en dehors de tout discours sur la faillite morale, le réalisateur livre un film souvent froid et distancié, qui, après cinq longs métrages, semble être sa marque de fabrique. Stylistiquement l’abus de gros plans et les mouvements de caméra tressautants commencent à devenir les défauts du réalisateur dont le sommet, si j’ose dire, sera atteint avec cette bouillie visuelle de « Fin août, début septembre » réalisé quatre ans plus tard. Pour ne rien arranger, Cyprien Fouquet, au jeu très limité, apporte peut de consistance à son rôle, guère plus que Jean-Pierre Daroussin qui fait à peine le minimum syndical. « La page blanche », titre du téléfilm dont « L’eau froide » est la version longue, résume le fond alors que celui du film porte davantage sur la forme, si ce n’était la musique. En choisissant, entre autres, « Knockin’ on Heaven’s Door » de Bob Dylan, la construction multi dimensionnelles de « Pat Garett & Billy The Kid » montre à quel point Assayas n’a pas transcendé son sujet. Trois étoiles pour la « fête » et Virginie Ledoyen.
L'adolescence au début des années 70. Ils n'ont pas vécu Mai 68, de grands combats d'idées, mais sont dans un moment décisif de leur vie rythmés par les grandes voix qui, elles, revendiquent quelque chose. Leur désir de liberté est l'héritage de la génération qui les a précédés. S'ils sont excessifs, c'est pour ne rien regretter. Olivier Assayas brosse ce portrait d'une génération inscrite dans un moment donné, mais avant tout immuablement adolescente. Avec en plus une situation familiale par forcément rose, là aussi héritage d'un désir de liberté mal formé par leurs parents. Le film est austère, éclairé par des fulgurances à l'image de l'état des héros romantiques mais déjà réalistes. Un beau film très bien joué.
Un beau film sur la difficulté du passage à l'âge adulte dans les années 70 ; une oeuvre qui contient vraisemblablement une part d'autobiographie, baignée par la musique de l'époque, de Janis Joplin à Nico, et dont l'envol a réellement lieu au moment de la fête, autour d'un grand feu libérateur. La révélation d'une comédienne, aussi (Virginie Ledoyen), qui - à part chez Jacquot - n'a jamais vraiment confirmé.
"L'eau froide", un film dont le thème est cher à Olivier Assayas. Deux adolescents qui se cherchent mutuellement, individuellement. On suit leurs aventures en ayant l'impression d'être dans un songe, comme si tout cela n'était qu'une illusion. Je ne sais pas si c'était l'intention d'Assayas mais en tout de ce côté là, cette manière de filmer est réussie. Ce qui m'a gêné c'est le fond : je n'ai personnellement jamais compris où il venait en venir, même si l'histoire et ses enseignements sont faciles à identifier, et les longueurs dont souffre assez souvent le film lui ont évidemment porté préjudice. Et puis le tandem de jeunes acteurs n'est pas assez crédible à mes yeux donc oui je me suis quand même assez fait chier. Dommage, le speech était prometteur. Décevant.
L'eau froide ce regarde en majeure partie pour le minois de son actrice Virginie Ledoyen, 20 ans plus tard elle n'a que très peu changer ! Le film en lui même tombe vite dans la caricature, ces personnages sont insipides, froid et pire encore, vide ... Une scène vaut sans conteste le coup d’œil, le moment qui laisse libre court à sa bande originale ( Leonard Coen, Alice Cooper, Bob Dylan, Janis Joplin ... ) lors de cette fête et plus particulièrement pendant le feu de camp. A noté aussi une apparition de Jean-Pierre Darroussin et Laszlo Szabo qui amènent un peu de vie à ce long métrage loin d’être inoubliable. Je suis déçu étant donné qu'il est le premier film que je vois de son auteur - Olivier Assayas - et que j'en attendais beaucoup, assurément trop ! Malgré cette déception j'ai tout de même bien envie de poursuivre le restant de sa filmographie et notamment pour Clean et L'Heure d'été.
Dix-huit ans avant « Après Mai », Assayas réalisait ce film sombre sur la jeunesse à l’aube des années 70. Une scène très forte, rock et enfiévrée, constitue le point d’orgue de ce film qui porte à la fois la grâce et la maladresse de la jeunesse de son auteur.
Intrigue des plus maigres, filmage des plus approximatifs, éclairages des plus fades, juste Virginie Ledoyen regardable là sans doute. Ce film est réalisé en 1994, le cinéma était ailleurs, fort heureusement, mais pas ici. "L'eau froide", un ennui.
Le manque d'intrigue, des ellipses confuses, des personnages pas assez fouillées, des impasses scénaristiques et une fin qui tombe à l'eau (sans jeu de mots) rendent ce film fade et ennuyeux. Olivier Assayas s'est montré plus inspiré...