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    Jeux interdits
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    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Peinture juste de la deuxième guerre mondiale dans le regard de paulette, une fillette de cinq ans et Michel, un garçon de 11 ans, qui ont décidé de volé des croix pour leur propre cimetière pour animaux. Dramatiquement mignon. De bon dialogues et situations marrante, sur un sujet dure et une guitare en arpège qui l'endurcie encore plus. Un jolie drame émouvant.
    Rictus1260
    Rictus1260

    37 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2015
    Une petite fille orpheline qui vient de perdre ses parents tués sous ses yeux pendant l'exode lors d'une série de bombardements allemands. Cette petite fille est recueillie par une famille de paysans un peu rustres mais elle se lie d'une amitié profonde avec le fils cadet qui la prend sous son aile protectrice. Ces deux enfants innocents s'adonnent à un jeu pour le moins inhabituel qui consistent à fabriquer un petit cimetière dans un ancien moulin et y enterrer pieusement des animaux morts en guise de réparation inconsciente pour la folie des adultes qui les entourent en ce temps de guerre. L'innocence, la fraicheur, la profondeur d'âme de ces enfants nous fait presque oublier pendant un instant le drame qui les entoure, la laideur et la haine engendrés par cette humanité insensée.
    A la fin du film la séparation de ces deux êtres purs est déchirante et même révoltante. Elle est due à l'égoisme, à l'aveuglement mais aussi il faut bien le dire au dénuement, de la part d'une famille dont la perte accidentelle d'un de leur fils avait pourtant laissé une place à remplir...
    La musique de N.Yepes qui accompagne le film est devenue un classique incontournable et éternel.
    Je ne peux pas m'empêcher de penser au chef d'oeuvre de Takahata, le tombeau des lucioles, dont les points communs sont frappants, non pas que ce second film soit forcément inspiré des jeux interdits, mais parce que ce genre de situation se répète bien souvent dans notre histoire à notre grande honte.
    Paul B
    Paul B

    49 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2023
    On peut montrer la guerre sans montrer de combats.
    Et ça on l'avait déjà compris en 1952.

    Jeux interdits est loin de l'idéologie de la guerre si chère à l'Amérique et nous propose ici la vision de deux enfants de celle-ci.

    Entendons nous tout de suite : Le film est très triste.

    Mais la musique (culte au demeurant) est magnifique, l'esthétique soignée, les acteurs (y compris les enfants) doués, le postulat original et l'écriture aux petits oignons.

    C'est un sans faute.
    Djam A
    Djam A

    20 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2019
    film magnifique, l'innocence de l'enfance dans la folie de la guerre .
    brigitte fossey et georges poujouly sont touchants ,un film qui n,a pris une ride
    et que dire de la musique de Narciso Yepes .
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Dès le début, ça commence mal : en 1940, alors que la petite Paulette fuit Paris avec ses parents, ceux-ci sont tués lors d'un bombardement. Même le chien y passe et seule Paulette survit. C'est alors qu'elle rencontre le jeune Michel, fils de paysans, qui la prend sous son aile. Les deux enfants, confrontés malgré eux aux problèmes de la guerre et des adultes, vont créer dans un vieux moulin un cimetière pour animaux. Jeu à priori innocent sauf lorsque Michel se met à voler des croix pour orner les tombes qu'ils ont creusé et qu'il s'attire les foudres des adultes, incapables de comprendre le point de vue des enfants. Avec "Jeux interdits", multi-récompensé (Oscar du Meilleur Film Étranger, Lion d'Or à Venise), René Clément dépeint l'atmosphère qui régnait en 1940 alors que la France était proche de la débâcle mais en se concentrant sur l'amitié naissante entre les deux enfants (Brigitte Fossey, âgée cinq ans et Georges Poujouly, âgé de onze ans sont extraordinaires et irrésistibles), le cinéaste, tout en étant réaliste, pose un regard tendre sur son histoire. Il en résulte une heure et demie émouvante et touchante, portée par une interprétation rafraîchissante dont on ne peut ressortir indemnes, forcément touchés par le sujet.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Film français au combien réputé et récompensé dans le monde entier. "Jeux Interdits" est un film culte dont deux enfants s'épanouissent à leur manière pour penser à autre chose que la guerre. Si emouvant et triste, le duo fonctionne à merveille. Rarement vu des enfants joués aussi bien dans un film. On est particulièrement atteint moralement tant qu'un enfant a une vision "égoïste" du monde qui l entoure. C'est un film où l'on oublie tout problème malgré son côté fort dramatique vers sa fin. A voir absolument, rien que pour la performance des deux jeunes acteurs à l'époque
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    98 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Un film incroyablement touchant et incroyablement vrai. Un drame bouleversant, une leçon sur l'innocence, la vie, la mort et...à peu près tout. Une histoire qui prend aux tripes, nous compresse le coeur jusqu'au final qui libère la pression et les émotions d'un coup au point de nous submerger. Mais si le film est si efficace, c'est grâce à ces acteurs et notamment aux deux enfants. Tout simplement ahurissant de voir à quel point ils ont été bien castés, mais surtout bien dirigés. Les autres acteurs aussi d'ailleurs, mais ces deux bouts choux sont sans doute l'une des meilleure prestation d'enfant que j'ai pu voir. C'est rare de voir une innocence aussi bien incarnée et retransmise à l'écran. Leurs dialogues entre eux sont tout simplement super ! A côté de ça, le reste du film paraît bien fade mais en réalité, c'est aussi du haut niveau. Une mise en scène superbe, avec un début qui nous plonge très vite dans le bain. La suite reste très sobre et classique, mais on sent la maîtrise, notamment lors de scènes entre les deux enfants. Puis le final conclut en beauté. Et le tout, accompagné par une musique extraordinaire, devenue depuis légendaire et culte. Bref, un film français qui fait honneur à notre cinéma et nous rend fier d'être français ! Dommage que des films de ce niveau se fassent de plus en plus rare dans nos contrées.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    51 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    LES JEUX INTERDITS (1952): Juin 1940, Paulette, une orpheline âgée de 5 ans sera recueillie par la famille Dolle. Cette petite parisienne, victime de la guerre, liera une grande amitié avec le jeune Michel, elle découvrira alors le monde paysan. Une réalisation de René Clément, un film attendrissant qui mêlera le deuil à l'innocence de l'enfance dans une France en pleine débâcle. De grands yeux, un petit nez, des cheveux blonds, deux petites gambettes, cette jolie frimousse aura marqué les esprits de plusieurs générations. Beaucoup d'émotion devant la fragilité de cette fillette au visage parfois jovial, parfois tristounet. Un dynamisme enfantin rassuré par la présence de son ami Michel (Georges Poujouly), deux petits inconscients qui arriveront à nous faire sourire par leurs jeux interdits. Premier film de l'actrice Brigitte Fossey (Paulette), à cette époque haute comme trois pommes, et pourtant un premier rôle qui aura gravé magnifiquement de son emprunte le cinéma français. Un accompagnement musical qui amplifiera à merveille la tendresse de cette histoire, une mélodie de guitare poignante que personne ne pourra oublier. Je me souviens qu'enfant, j'avais versé une larme devant la petite lucarne, devant ce chef d'oeuvre. Un film touchant à voir absolument si ce n'est pas déjà fait.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2013
    Charmant et profond, le film peut revêtir différents niveaux de lecture et permet à chacun de s'y retrouver. René Clément délivre une œuvre sensible et délicate sur l'innocence de l'enfance, mais il s'agit en fait d'une critique très bien sentie de la religion et d'un plaidoyer violent sur la guerre et la folie des adultes (magnifiquement retranscrit à travers l'hyperbole que constitue le conflit entre voisins). La mise en scène est juste et très légère et les acteurs sont excellents.
    Pauline T
    Pauline T

    30 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Jeux interdits fait partie des classiques du Cinéma français (d’ailleurs du Cinéma tout court), il n’obtient pas moins de huit récompenses dont le Lion d’Or à la Mostra de Venise et l’Oscar du meilleur film étranger (je pourrais ajouter également sa musique de début mondialement connue), et on comprend la place qu’il occupe dans ce paysage dès ses premières minutes. Des avions parcourent le ciel de 1940, des populations fuient vers le Sud de la France (la fameuse exode de 1940), les aviateurs tirent sur la foule, les parents de la jeune Paulette meurent. Son petit chien non plus ne survit pas à l’attaque et c’est le départ du film. Tout est centré sur la mort de ce chiot que la fillette ne veut pas accepter. Plus que celle de ses parents, c’est un symbole et bientôt une dérive créée par cette guerre affreuse. Paulette se retrouve dans une ferme où elle y fait la rencontre du petit Michel, un peu plus âgé qu’elle, tout commence.

    Un des meilleurs films sur la guerre, car avant de se concentrer sur les combats et les soldats, il ancre son sujet sur les populations civiles totalement laissées à l’abandon, presque insouciantes des événements et pourtant rudement touchées par eux. Le film commence sur des plans d’avions de guerre et se termine dans un cri de désespoir. Métaphore du destin de chaque personne ayant vécu la Seconde Guerre mondiale.
    Tout au long du film les enfants vont jouer avec la mort sans réellement en comprendre les tenants et aboutissants, bien qu’ils la côtoient de près à plusieurs reprises. Pour eux tout ça n’est qu’un jeu, un défi, le moyen d’exprimer leurs idées et d’expérimenter leur enfance. Ils sont tous les deux complices, la petite blonde aux grands yeux émerveillés et le garçonnet prêt à tout pour qu’elle arrête de pleurer. Et pourtant, c’est bien lui qui la fera le plus pleurer dans cette histoire.

    Pleures complètement déchirant de l’actrice Brigitte Fossey (qui joue la mère dans La Boum) alors âgée de cinq ans et qui nous arrache le cœur à chacune de ses plaintes ou des ses mimiques tristes. Nous aussi on voudrait lui apporter tout et n’importe quoi pour qu’elle nous sourit un peu. Brigitte Fossey et Georges Poujouly ne nous offrent pas une performance d’acteurs, ils jouent tout simplement. Ils s’inventent un monde comme les deux rôles qu’ils interprètent et sont donc d’une justesse affolante. Je pleure au cinéma, mais rarement avec un tel pincement au cœur. La moue triste de Paulette lorsqu’elle explique que ses parents sont morts, lorsqu’elle refuse d’abandonner le cadavre de son chien, et bien plus tard encore dans le film, vous ramènent à vos propres reflets et peurs. Dans chaque larme de Paulette il y a notre angoisse de voir un jour nos parents mourir. La vision de ce visage angélique en devient insupportable tant il met mal à l’aise. Comment diable cette enfant de cinq ans peut-elle réussir à vous transmettre autant de tristesse alors qu’elle sait que tout ceci n’est que du jeu ?! Peut-être parce que les parents de Brigitte jouent leur propre rôle.

    Niveau réalisation nous sommes dans les prémices de la Nouvelle Vague, Clément innove et profite pour tourner en extérieur. Ces femmes et ces hommes qui fuient la guerre, cette vache et ce cheval qui détalent dans la nature, ces enfants qui courent dans les herbes et les cimetières. Le décors réel fait du bien à cette ambiance pesante qu’un tournage en studio aurait rendue étouffante. Nous sommes loin des montages improbables de Godard ou des images tournées sur le vif de Truffaut qui sembleront des années plus tard représenter la Nouvelle Vague. Et pourtant nous sommes déjà à des kilomètres de pellicule des scénarios ou mises en scènes de Marcel Carné. Du renouveau et de la fraîcheur, tant dans les plans et la mise en scène que dans l’histoire et le jeu. Rien n’est surjoué, tout semble vrai, les actions se suivent dans une cohérence, une joie et une tristesse rassurantes. René Clément sait parfaitement dépeindre ce climat de vie paysanne éloignée du centre des affrontements. D’ailleurs le maître saura prendre le parti pris totalement opposé en réalisant quelques années plus tard Paris brûle-t-il ? qui se centre sur les affrontements aboutissant à la libération de Paris en 44. René Clément n’écrit et ne réalise donc pas ce film pour survoler le sujet de la guerre dans une hypothétique peur d’entrer dans le vif du sujet, non, il veut nous en montrer ses dérives et ses impacts sur deux êtres innocents.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2024
    Sur les routes de l'exode en juin 1940, la petite Paulette voit ses parents et son petit chien mourir sous le mitraillage des avions allemands. Effroyable séquence, d'une tristesse absolue, au terme de laquelle la gamine de cinq ans est seule au monde. Son chien mort dans les bras, Paulette erre dans la campagne jusqu'à sa rencontre avec Michel, une jeune garçon dans la famille paysanne duquel elle trouve refuge.
    Entre réalisme et lyrisme, le film de René Clément bouleverse, indissociable de sa petite comédienne Brigitte Fossey dont le visage blond, la voix, les mots simples d'enfant nous touchent et nous charment, en même temps que nous accable le malheur de l'orpheline, illustration de l'injustice et de l'innocence foudroyée. Le duo qu'elle forme avec Georges Poujouly, en Poil de Carotte espiègle, injustement éclipsé par le rayonnement de Brigitte Fossey, est remarquablement dirigé par Clément.
    Marquée par la terrible épreuve, Paulette se livre avec son camarade Michel à des jeux "interdits" et macabres spoiler: en entretenant un cimetière pour animaux, qu'au besoin les enfants mettent à mort, qu'ils embellissent de croix volées.
    Ce qui n'est pas sans créer des incidents cocasses dans le village. A cet égard -et on l'avait peut-être oublié- au-delà du drame initial, le film est aussi une chronique rurale pittoresque dans une famille de paysans pauvres et frustes, avares en effusions. Cet aspect-là du film nous détourne un peu de la mélancolie (accentuée par la musique célèbre de Narcisso Yepes) mais Clément nous y ramène dans le dernier plan du film, particulièrement émouvant, spoiler: où Paulette en pleurs, livrée à elle-même, fend une foule indifférente, occupée à ses propres déboires.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Jeux interdits est un classique du cinéma français des années 50. Un joli film signé René Clément, qui pour ma part ne m’a pas totalement convaincu quand même.
    Dans les très bons points il y a évidemment l’interprétation, et spécialement celle des deux jeunes enfants, puisque les adultes, sans mal joués, sont plus quelconques, tant par leurs personnages que par leur jeu un soupçon théâtral et excessif. Georges Poujouly et Brigitte Fossey forment un duo mémorable, jouant leurs rôles avec un naturel, une conviction et une fraicheur rare. Brigitte Fossey est une véritable poupée de porcelaine que magnifie la très belle photographie en noir et blanc du film. Les deux jeunes acteurs portent des personnages difficiles avec une maitrise impressionnante, et si Jeux interdits a accédé aux plus hautes distinctions, je ne doute pas que c’est aussi en grande partie par les prestations de ces deux interprètes sur lesquels reposent beaucoup le film.
    Autre bon point, Jeux interdits est l’un de ces films anciens à posséder une bande son véritablement réfléchie et identifiable. Trop souvent la musique était alimentaire dans ces films anciens, et peu de compositeur ont réussi à émerger d’ailleurs. Jeux interdits prend un parti très différent avec une musique simple et parfaitement en adéquation avec son ambiance. Tout de suite le film de René Clément gagne en personnalité. Qualité sonore à laquelle s’ajoutent une très belle photographie en noir et blanc, une mise en scène maitrisé de René Clément, et des décors qui prennent pour cadre la campagne française, avec son authenticité affirmée. Malgré tout, ce qui a le plus retenu mon attention du point de vue visuel c’est le travail sur les contrastes lumineux. Jeux interdits est un film de la lumière, surtout dans les scènes d’extérieurs.
    Le défaut finalement que l’on pourra relever dans Jeux interdits c’est un propos assez limité. Après un début fort et excellent, très touchant, le film va tendre à devenir moins puissant et aussi moins marquant par la suite, en suivant une histoire plaisante mais sans grand enjeu. Entre le très bon début et la fin marquante, Jeux interdits s’avère moins puissant, vivotant un peu. Curieusement le film est court mais je suis certain que cette partie centrale qui présente pas mal de scènes un peu anecdotique aurait pu gagner en épaisseur, en travaillant davantage au corps les sentiments, les émotions, et peut-être en se concentrant davantage sur les deux jeunes acteurs. Par exemple, autant l’ouverture est une réussite dramatique, autant l’événement tragique qui suit de peu perd en vigueur et semble presque quelconque.
    Pour ma part Jeux interdits est un film visuellement sans grand défaut et porté par une excellente interprétation de ses deux jeunes acteurs et une musique aussi sobre que pertinente, mais dont le propos reste un peu trop ténu, léger, consensuel, une fois passée l’introduction, et semblant se rattraper uniquement dans sa conclusion. Certains verront peut-être une recherche de subtilité et de finesse de la part de Clément qui évite l’« effet Cosette », pour ma part je crois qu’il y avait des possibilités de frapper plus fort, sans forcément céder au misérabilisme. Après, que cela ne dégoute personne de voir ce film, il y a plein de très jolies scènes, et l’émotion est bien là. 4
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2007
    Ayant eu ses parents tués pendant un bombardement lors de l’exode, Paulette, cinq ans, est recueillie par une famille de paysans ; elle lie avec le cadet de la famille une relation forte, ensemble ils monteront un coup pendable.
    Une histoire simple, peignant le monde rural à l’époque de la dernière guerre, et centrée sur les deux enfants dont le jeu est remarquable. La mise en scène est classique, la photo influencée par le néoréalisme italien, avec, entre autres, de nombreux gros plans, et d’intéressants effets d’éclairage. Certaines scènes sont amusantes, d’autres émouvantes, il y a beaucoup de prières; la musique, malheureusement trop jouée, crée le climat nostalgique qui convient.
    Mais l’ensemble reste anecdotique et a beaucoup vieilli. A voir se dérouler ces scénettes de la vie campagnarde aux figures obligées (curé, gendarmes, etc.), on peine à conserver l’intérêt, et seule la brièveté de la conclusion réveille l’attention. Les deux scènes les plus remarquables sont d’ailleurs cette dernière et l’ouverture montrant le bombardement.
    Malgré la conjugaison de deux thèmes chers à René Clément, à savoir la guerre et l’enfance, le film est surévalué, et surpassé par beaucoup d’autres dans la production de l’auteur.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2024
    Tourné dans les Alpes de Haute Provence, mais le lieu imaginaire n'est pas défini. Je ne pense pas que les avions de la Luftwaffe soient descendus mitrailler aussi bas en 1940. Les paysans décrits sont extrêmement rustiques. Ils ont des sentiments humains primitifs transcendés par la pratique religieuse. Mais leur charité est limitée par la rudesse de leur vie. J'ai commenté plusieurs films de René Clément, dont deux avec Alain Delon, c'est dire son éclectisme. "Jeux interdits" est tout à fait à part. Il décrit comment les horreurs de la guerre peuvent marquer l'esprit de jeunes enfants. Au début, la petite fille de cinq ans, qui vient de perdre ses parents et serre convulsivement son petit chien mort dans ses bras, est prise par son jeu avec son petit ami sans l'interférence d'adultes simplets. Mais ce jeu, inconsciemment, malgré elle, est morbide. Sa prise en mains finale par des religieuses la fait sortir de ce monde enfantin momentané vers des réalités plus structurées. Mais son psychisme est définitivement atteint. On ne peut qu'admirer la façon dont Clément a fait jouer le couple Poujouly-Fossey. C'est vraiment le coeur du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    Une petite histoire mais devenu mythique. Le début du film est la plus belle partie de l'oeuvre, tout d'abord la petite Brigitte Fossey est bouleversante. La mise en scène simple mais juste, le récit passe du tragique au joli moment de tendresse et de joie parfois en quelques secondes.
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