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Plume231
3 876 abonnés
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4,0
Publiée le 1 avril 2013
John Waters dans l'univers de la famille idéal bien sous tous les rapports, du moins en apparence, on s'attend à ce que ça dézingue très sérieusement ; et je dois dire que le film a été bien au-delà de mes espérances. Rien n'est épargné, tous les aspects plus ou moins cachés de la Société américaine s'en prennent complètement la tronche ; c'est horrible, c'est décapant et c'est à pisser de rire. Kathleen Turner ne cache même pas sa jubilation à jouer cette mère de famille très particulière, et c'est contagieux. On saluera aussi le talent du cinéaste pour ce qui est de faire des personnages consistants ainsi que celui de varier les meurtres de sorte qu'on ne ressent jamais de lassitude à soutenir la "Serial Mother" pour que la paix continue à régner dans son foyer. Une oeuvre qui prouve savoureusement que John Waters mérite pleinement son titre de réalisateur outrancier et provocateur.
Excellente parodie perverse du modèle puritain américain, Serial Mother s’amuse à critiquer habilement la société américaine sans jamais tomber dans le sur jeu ou le mauvais goût. Mené par une Kathleen Turner diablement parfaite en mère de famille psychopathe et skyzofrène, le film se paye brillamment le luxe de faire rire de bon cœur et réussit parfaitement le but qu’il s’était fixé en parodiant de nombreuses séries des années 80, tout en critiquant à foison la bourgeoisie conservatrice et religieuse américaine. Bien que le film soit souvent très exagéré, s’enlisant dans l’excentricité loufoque en fin de film, on se prendra sadiquement d’affection pour cette Bree Van de Kamp qui n’a rien à envie à un certain Michael Myers... Humour noir caustique, boucherie hilarante et perversion sadiquement jouissive font donc le succès de cette Serial Mother qui a clairement marqué les années 90 et qui, même au 21è siècle, n’a pas pris une seule ride.
Je n'avais pas revu ce film depuis un bon petit moment, mais quel bonheur de le revoir, il reste un des films cultes des années 90... Il est au sommum du sarcastique, et Kathleen Turner jour encore une fois son rôle avec brillo... merci
A chaque fois que je regarde ce film, j'y prend toujours autant de plaisir. Kathleen Turner est parfaite dans le rôle de cette femme parfaite qui pete les plombs en tuant tout le monde. Les autres acteurs comme Ricki Lake et Matthew Lillard sont également excellent. Tout en étant assez violent, le film arrive à nous faire rire. Bref, on passe un excellent moment devant ce qui est pour moi un peit chef d'oeuvre.
L'archétype de la mère au foyer de banlieue américaine est une psychopathe en puissance. Humour noir, mauvais goût et une Kathleen Turner diaboliquement drôle. Culte.
J'mattendais pas du tout à ça mais vraiment pas mal. Une mère de famille barge pour qui la moindre contrariété du quotidien prend des proportions inimaginables !
Serial Mother est un film totalement délirant sur la folie d'une mère qui veut protéger les siens en allant jusqu'au meurtre. John Waters comme à son habitude tourne ce sujet dans le sens de la dérision et se moque encore une fois de se contemporains.
Dans «Serial Mother» (USA, 1994) de John Waters, il est curieux de constater ce qu’il advient de l’art d’un des pionniers du cinéma underground américain des années 70. Créateur de l’affreux mais non moins honoré «Pink Flamingos» (USA, 1972), John Waters infiltre là le "camp adverse", celui des quartiers bourgeois bienséants pour y produire une fiction pulsionnelle, un fantasme effréné où une mère de famille modèle tue quiconque vient frustrer la perfection de son monde idyllique. Les châtiments orduriers sont à la démesure de la privation. Une place de parking volé vaut un harcèlement moral par téléphone, une insulte à son mode d’éducation et le professeur écope la mort. Un crime farfelu pour chaque petite tâche sur la perfection du monde. Où Waters veut-il en venir ? Précisément nulle part. Cette œuvre n’est pas l’expression d’une critique, encore moins un coup de gueule hargneux, il n’y a d’hargneux que l’accomplissement visuel d’une convoitise, celle de souiller les sublimes paysages des quartiers. Waters n’est cependant pas un frustrer qui par allèchement de se monde s’en venge, en aucun cas, c’est le moyen pour lui de revendiquer le mépris qu’il a pour la «parfaite perfection». Et pour autant que le spectateur ne soit pas un névrosé de l’harmonie absolue et idyllique, il partage la jouissance du film de Waters. Emprunt d’une catharsis aberrante, si «Serial Mother» n’était pas doté d’un contenu aussi authentique, aussi argotique, on pourrait avoir affaire à un téléfilm, voire à un épisode de «Desperate Housewives». Mais John Waters, réalisateur commun par son absence de véritable choix esthétique, offre là une œuvre jubilatoire. Et si le cinéma de jouissance à connu des jours meilleurs il n’en demeure pas moins plaisant ici. Qu’en est-il du cinéma ? Il n’a là que sa fonction primaire : user du réalisme nécessaire pour donner vie aux idées les plus fantasques. Seule l’hybridation, rencontre du gore au commun, émet un intérêt certain mais très (trop) vite limité.
Un film déjanté et loufoque, qui fait passer un bon moment sans pour autant être un chef-d’œuvre de comédie. Beverly est une épouse aimante, une excellente mère de famille et une voisine de qualité. Son seul défaut est qu'elle ne supporte pas qu'on lui fasse du tort. A tel point que ceux qui ont eu le malheur de la contrarier ont tendance à disparaître définitivement... La réalisation n'est pas grandiose: les prises de vues manquent de charme, la profondeur de champ est bonne, la mise en scène pas très forte, le cadrage est réussi et les mouvements fluides. Le scénario se suit agréablement, on attend avec impatience le prochain meurtre pour savoir dans quel délire ils sont encore partis. On retrouve aussi une certaine critique de la société américaine qui a tendance à idolâtrer ses tueurs. Le rythme est bon, on ne s'ennuie pas malgré des scènes moins efficaces que d'autres. Il y a de l'humour ( et du bon !), pas d'incohérences ni de clichés et le climax est agréable. Les acteurs s'en sortent assez bien, on s'attache à eux assez facilement. Les personnages ne sont pas tous très intéressants et certains sont plutôt inutiles. Les dialogues sont assez réussis sans pour autant être mémorables. La photographie de Robert M.Stevens est jolie, la lumière est bien travaillée et les couleurs assez originales. Le montage souffre d'un grand manque d'originalité et manque de charisme. Les décors sont assez moyens, les costumes pas toujours très bons, la musique n'est pas mauvaise. "Serial Mom" est une comédie agréable sans être inoubliable.
Au debut ,une famille americaine des plus classique(rien d'original),le scenario est excellent ,une mere affectueuse et terrifiante a la fois qui evolue dans la violence au fil des et thriller ,je vous le conseil .