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    Following Sean
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    11 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2008
    Au départ, tout à commencé par un court-métrage de 15 minutes en 1969, lorsque Ralph Arlyck se met à filmer un petit garçon de 4 ans appelé Sean. Celui-ci, au court d’une interview (dans le court-métrage), avoue fumer de la Marijuana. D’un air tout à fait normal, il avoue tel quel face caméra que cela lui arrive régulièrement. Ce passage fera grand bruit à l’époque (il fut même diffusé à la Maison Blanche).
    Avec Following Sean (2005), le réalisateur repart sur les traces de ce jeune garçon et parvient à le retrouver. Il va ainsi le suivre, caméra au point durant près de 10 ans (de 1994 à 2003), nous montrant comment ce fils d’hippie avait évolué et géré sa vie, bref, Ralph Arlyck nous offre ici « le film de toute une vie ! », la sienne, où l’on fait la connaissance de sa petite amie et même de ses enfants. Un parcourt qui retrace une enfance joyeuse mais un passage dans le monde des adultes pas aussi simple que cela n’y paraît.
    Un documentaire touchant et très réussi.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    En 1969 à San Francisco, dans un célèbre court métrage, un petit garçon de 4 ans, Sean, assis pieds nus sur un canapé, parle de fumer de l'herbe, d'habiter avec des accros aux amphets, et de flics qui « cassent des têtes ». Trente ans plus tard, le réalisateur Ralph Arlyck retrouve ce gamin, ses parents libertaires et sa mamie communiste. Le réalisateur oppose donc sa vie à celle de la famille du héros « Sean » et dresse au passage un portrait de l’Amérique et de ses évolutions depuis les années 60. Arlyck s’intéresse à l’évolution politique, cinématographique, familiale, sociale et culturelle de son pays tout en dressant un bilan de sa propre vie. Ce documentaire se suit avec plaisir meme s’il est loin de révolutionner le genre. On peut y voir le bilan d’une communauté disparue qui laisse pourtant quelques traces dans le cœur de la génération concernée qui a perdu ses illusions et que la vie réelle a vite rattrapé. Following Sean est un film sur la nostalgie qui émeut souvent mais qui fait aussi réfléchir et rire. La « quete » du réalisateur est donc l’élément qui lui manquait pour faire le point sur sa vie passée, pour affronter le présent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2008
    Réflexion pertinente sur l'idéologie, Following Sean est un documentaire passionnant sur l'évolution utopique individuelle et collective. D'une part, le montage est efficace, regroupant des séquences d'époques à des archives plus personnelles, aboutissant à un projet étonnamment hiérarchisé, soigné et complet. D'autre part, et c'est bien de là le plus captivant, l'analyse de son propos. En effet, il semblerait aux premiers abords que le traitement général de celui-ci soit bâtit sur une base d'un engagement politique de la part du réalisateur. Or, la distance est de mise. Réfléchit en toutes circonstances pour éviter la démonstration outrancière, Following Sean est une méditation sur l'avenir idéologique. Tout en évitant le blâme ou l'éloge, le film accoste ses personnages avec pudeur et subtilité. Sean, petit garçon de quatre ans et fils d'une famille hippie décrit sa réalité de la société, évoquant avec force la vie de ce mouvement par l'intermédiaire de son éducation. Véritable choc à l'époque par sa justesse et sa sincérité, on retrouve trente ans plus tard l'enfant né de cette idéologie, devenu désormais le citoyen banal au sein de sa société. Paradoxe totalement inattendu, Sean devient ce que ses parents lui ont tant dessinés comme mauvais. Amoureux et à la recherche d'une propriété, l'enfant n'est plus le symbole d'une jeunesse idéalisée mais bel et bien l'évolution de l'homme dans sa continuité. Son père, utopique et toujours porteur de ses idées hippies, voit son fils grandir au-delà l'idée de ce qu'il se faisait de lui auparavant. On appréciera également le fait de voir l'évolution d'une famille communiste américaine à cette époque de chasse aux sorcières avec le recule des années. Hymne à la caméra et à la réflexion, Following Sean est un documentaire fascinant sur le temps, partageur et attachant.
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le narrateur nous raconte sa vie, celui d'un certain petit Sean devenu grand, et de quelques amis qui formaient les Etats Unis. Et on suit tout ce monde pendant des années... Au moment même ça nous accroche, mais au fur et à mesure, on se demande pourquoi on s'intéresse à ces vies qui n'ont rien d'extraordinaire... Peut-être les USA des années 60... Je ne saurai répondre...Mais bon ça passe...
    nastygobs
    nastygobs

    20 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2008
    Following Sean se révéle étre une bonne maniére d'évoquer les differents modes de vie que l'on peut connaitre.Seulement ce documentaire n'est pas sur ca,hélas,il montre avec intelligence l'évolution d'une famille hippie à travers le regard du fils sur lequel avait déja connu une analyse.Le documentaliste se sent obligé de faire echo avec sa famille et ca en devient trés inutile et parfois méme narcissique.On ne peut pas nier que certaines images sont pleines d'émotions mais à vrai dire autant regarder ses propres anciennes VHS de famille.
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Simple constat de l'évolution d'une société, ce "Following Sean" est intéressant car il mêle inexorablement le destin de personnages individuels à la grande Histoire. En partant retrouver le gamin qu'il filma en 1969, Arlyck en profite pour faire le point sur sa vie, celle de la famille de Sean, mais dresse aussi un portrait de l'Amérique et de ses idéologies entre 1960 et 2005. Ne tombant jamais dans le travers de la nostalgie béate, le cinéaste se positionne quelque part entre les deux positions politiques dominantes de son documentaire. Ni dupe de l'idéalisme un tantinet hypocrite des hippies des années 60, ni parfaitement ravi de l'évolution très matérialiste de la société américaine de nos jours. Le constat est tout de même plutôt amer : il ne subsiste pas grand chose des idéaux de mai 68, à part une exploitation commerciale qui caricature les idées du mouvement. L'ensemble est donc intéressant, mais il manque au cinéaste un vrai projet de mise en scène pour nous emporter totalement. A vouloir trop coller à sa petite vie, le documentaire devient parfois un poil trop narcissique. On est donc très loin du choc "Tarnation".
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    A partir d'un film de fin d'études tourné dans les années 60 à San Fransisco, en pleine mouvance hippie, qui mettait en scène un garçonnet de 4 ans qui avait d'étonnantes réflexions, notamment sur le fait qu'il fumait de l'herbe, le réalisateur nous offre une chronique sur le passage du temps, sur l'évolution des mentalités et des personnalités. Ainsi, alors que Sean, encore enfant, peut laisser présager un futur meneur, ou un libre penseur, nous le retrouvens 25 ans plus tard en électricien à la vie assez simple, qui accorde beaucoup de valeur au travail et à la réussite sociale. Au contraire de son père qui est resté hippie dans l'âme, et cette "confrontation" générationnelle est vraiment stimulante. Mais l'auteur s'intéresse aussi à toutes sortes d'autres personnages, provenant de la famille de Sean comme de la sienne. Il confronte diverses époque grâce à un montage bien étudié, en mélangeant les films d'archives et les prises qu'il a effectuées depuis qu'il a retrouvé le Sean adulte. Une expérience bien attachante.
    WonderfulLife
    WonderfulLife

    4 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Une jeunesse au coeur des hippies, un documentaire très intéressent et très bien réalisé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un documentaire assez touchant qui offre une vision différente de la période hippie aux états-unis. C'est un cadeau que se fait le réalisateur : il a su ensuite nous offrir son égoïsme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'histoire : Il y a 30 ans, Ralph Arlyck filmait Sean, 4 ans, fils de hippies et d'un naturel désarmant. Le documentariste décide de le retrouver pour savoir ce qu'il est devenu.

    Mon avis : Le début du documentaire est bien, on a le suspense, on attend de savoir si la génération hippie a fait des enfants hors du commun. Dès l’apparition du jeune homme, la baudruche se dégonfle et on rencontre un garçon tout ce qu’il y a d’ordinaire. C’est probablement le sujet du film, toujours est-il que c’est à cet instant que j’ai commencé à somnoler, et que le film traîne en longueur. Intéressante conclusion sur ce qu’il reste aujourd’hui de ce mouvement particulier, mais difficile à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Following Sean, c'est le long métrage qui fait suite au court, également réalisé par Ralph Arlyck, dans lequel un petit garçon de 4 ans, fils de hippies hardcore, se présentait à la caméra et racontait sa vie de mini hippie, les flics, la fumette, la communauté et les balades pieds nus dans San Francisco. Une sorte de symbole de confiance absolue dans leur modèle d'éducation pour les hippies, une allégorie de l'enfer et du "les jeunes d'aujourd'hui" pour les réacs, et des tas de choses entre les deux pour les autres. Bref, ça c'était il y a trente cinq ans, et Following Sean est en fait issu d'une envie du réalisateur de retrouver Sean, le petit garçon en question, et de le suivre un peu aujourd'hui pour voir ce qu'il est devenu, ce qu'il pense de son passé, etc. C'est peut-être personnel, mais je trouve ce sujet super intéressant, d'autant plus qu'il se focalise sur un personnage "extrême". Il n'y a pas vraiment besoin de documentaire de ce style pour deviner que Kevin, sapé skater et fan de Slipknot, finira par aller bosser avec un costard et une cravate et fera sûrement poser une alarme sur sa bagnole, mais l'évolution d'un gamin élevé dans un contexte communautaire et très permissif, avec des parents pour qui ce mode de vie relevait en partie d'un acte politique, est déjà moins prévisible.

    Et bon, je vais pas vous spolier tout le film, mais pour le coup, c'est effectivement très intéressant, souvent inattendu, et l'évolution de Sean et de ses parents entre les 70's et aujourd'hui en dit long sur la déferlante hippie et la façon dont elle a marqué notre culture, mais également sur le petit schprlouick qu'on entend parfois lorsque les idéaux se retrouvent confrontés au quotidien. Je grossis le trait, parce que c'est en réalité plein de nuances et de subtilités, mais c'est clairement un des thèmes que l'on retrouve tout au long du film, et c'est certainement celui qui m'a le plus intéressé.

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