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L'analyse psychologique et socio-politique que Carlos Saura fait de l'enfance dans "La Cousine Angèlique" à travers le contexte contraignant et rèpressif des adultes, dèbouche comme toujours chez le cinèaste sur une symbolique touchant au fantastique comme l'ètait son superbe "Cría Cuervos". Ce film marque le dèbut de la recherche d'identitè des espagnols des annèes 70 à partir des souvenirs d'enfance marquès par le drame de la guerre civile! Le principal interprète est Jose Luis Lopez Vazquez qui trouve en Luis son rôle le plus cèlèbre! il incarne remarquablement cet homme, qui après vingt ans d'absence, revient dans le pays de son enfance en revivant les moments importants de sa jeunesse et de son amour pour sa cousine, l'inoubliable María Clara Fernández de Loaysa avec ce visage si pur et si innocent à la fois! Les fantasmes èrotiques jouent un rôle capital dans l'oeuvre avec au moins une scène choc,
spoiler:
celle de la soeur stigmatisèe avec le cadenas sur la lèvre et la chenille qui sort de son coeur!
Mais il y a aussi des instants magiques entre la jeune Fernández de Loaysa et Lopez Vazquez, tant on sent que ce dernier s'y est investi! Prix spècial du Jury au Festival de Cannes 1974...
Mais il y a aussi des instants magiques entre la jeune Fernández de Loaysa et Lopez Vazquez, tant on sent que ce dernier s'y est investi! Prix spècial du Jury au Festival de Cannes 1974...
traversay1
Le film d'avant Cria cuervos. Luis, la quarantaine, retourne en Castille, dans le village de son enfance, pour exécuter les dernières volontés de sa mère défunte. Le passé resurgit, les souvenirs ont un goût amer. Celui d'un été 36. Film typiquement "saurien", dans une veine symboliste qui lui est propre, avec de constants allers et retours entre présent et passé. Le même acteur joue Luis adulte et enfant, accentuant la nostalgie vénéneuse d'une oeuvre parfois trop chargée, comme souvent chez le cinéaste espagnol. Tourné en pleine débâcle franquiste, d'où son pouvoir de catharsis qui n'a plus le même impact aujourd'hui.
Ce film comporte des séquences émouvantes et les acteurs sont excellents. On retrouve les thèmes chers à Saura, telle l'atmosphère étouffante qui règne dans une famille sous la dictature franquiste et la violence générée par ce régime jusque dans l'intimité du foyer. Mais, contrairement à un autre critique, le procédé qui consiste à réaliser des flash back en faisant interpréter le personnage enfant par le même devenu adulte ne m'a pas convaincu. Sans doute l'idée est-elle originale, mais elle crée un certain malaise et certains scènes frisent le ridicule. C'est aussi parfois un peu lent, répétitif et long, néanmoins ces tranches de vie ne laissent pas indifférent.
A l'occasion du transfert des restes de sa mère dans le caveau familial, un barcelonais revient sur les traces de son enfance, qui se déroulèrent pendant la guerre d'Espagne. Il retrouve notamment sa cousine Angelica, dont il était amoureux. Cette dernière s'est mariée et à eu une fille. Carlos Saura etait dans les années 70, le réalisateur espagnol le plus connu à l'international. Il obtint un ours d'or pour "vivre vite" et le prix du jury à Cannes pour " la cousine angélique " en 1974. Film particulièrement émouvant et réussi, c'est pour moi un grande découverte. Je connaissais uniquement de réputation cette "cousine angélique ". Le seul point faible à mes yeux, est le choix de lina Canalejas pour interpréter Angelica adulte. Jose luis Lopez Vasquez ( immense acteur, qui fut très connu et reconnu dans son pays) est formidable. Le film monte crescendo en émotion. Il me semble que ce film touchera beaucoup plus facilement les spectateurs avancés en âge. C'est un travail artistique remarquable qui me donne envie de revenir sur la filmographie de cet auteur encore parmi nous.
Très beau film de Carlos Saura, qui raconte les souvenirs d'un homme étant enfant au moment de la guerre d'Espagne en 1936. Il se souvient de la séparation douloureuse d'avec ses parents et surtout de sa mère pour aller vivre chez une tante, là où il tombera amoureux de sa cousine Angélique.
L'intérêt du film, outre l'aspect historique, est que c'est le même acteur au même âge qui joue le rôle de l'enfant au présent comme au passé, ce qui rend très fort les moments de séparation enfant/mère. Procédé typiquement cinématographique très intelligent qui donne plus de force aux souvenirs. Très bonne réalisation de Saura. Les passages passé/présent sont subtilement effectués, les acteurs sont excellents et l'acteur principal (José Luis Lopez Vazquez) est vraiment bien choisi.
Film rempli d'émotion retenue, sur un thème d'importance pour les Espagnols.
L'intérêt du film, outre l'aspect historique, est que c'est le même acteur au même âge qui joue le rôle de l'enfant au présent comme au passé, ce qui rend très fort les moments de séparation enfant/mère. Procédé typiquement cinématographique très intelligent qui donne plus de force aux souvenirs. Très bonne réalisation de Saura. Les passages passé/présent sont subtilement effectués, les acteurs sont excellents et l'acteur principal (José Luis Lopez Vazquez) est vraiment bien choisi.
Film rempli d'émotion retenue, sur un thème d'importance pour les Espagnols.
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