Ecrit par Randall Wallace d'après le poème épique de l'auteur du 15ème siècle Harry l'Aveugle "The Actes and Deidis of the Illustre and Vallyeant Campioun Schir William Wallace", le projet Braveheart a mis beaucoup de temps à se concrétiser. A l'origine, Mel Gibson souhaitait produire le film via sa société Icon Production mais a eu beaucoup de mal à trouver des investisseurs. La Warner s'est montrée très intéressée pour produire le film mais à condition que Gibson s'engage à faire un nouvel épisode de L'Arme fatale, chose que l'acteur avait refusée à ce moment, l'obligeant à trouver d'autres fonds d'investissement...
Les choses se sont concrétisées lorsque la Paramont s'est associée à la Fox pour la distribution du film. Mais avant cette entente, comme le processus de pré-production de Braveheart s'étendait sur plusieurs mois, Gibson a dû refuser des rôles pour lesquels il était le premier choix, comme par exemple celui qu'a finalement tenu Bruce Willis dans Le Cinquième élément. Il avait également sollicité Terry Gilliam pour la mise en scène de Braveheart, ce que ce dernier n'a pas voulu faire... L'obligeant ainsi à réalise le film lui-même.
Notons enfin que Gibson ne comptait à l'origine "que" réaliser le long métrage et non jouer dedans. La raison ? Le personnage de William Wallace avait à l'époque des événements relatés dans le film la vingtaine alors que Gibson approchait de la quarantaine au moment de la pré-production de Braveheart. Ainsi, le célèbre rôle-titre de Mad Max souhaitait confier le personnage à un certain Jason Patrick, mais la Paramount ne voulait pas investir sans la présence de Gibson à l'écran. C'est pour cette raison qu'il s'est par la suite décidé à incarner Wallace.
Au final, Braveheart a été conçu pour un budget de 76 millions de dollars et en a rapporté plus de 209 dans le monde grâce à sa sortie en salles. La réception critique a été encore meilleure puisqu'en dehors des cinq Oscars et autres récompenses, le film est encore aujourd'hui considéré comme culte grâce à ses scènes de batailles impressionnantes et à la prestation aussi sauvage qu'émouvante de Mel Gibson, qui semble avoir été né pour incarner Wallace...
Le château de King John's où de nombreuses scènes ont été trounées, a déjà été utilisé pour des scènes de Au-dela de la gloire de Samuel Fuller.
Mel Gibson a eu des démêlées avec des organismes de protection des animaux qui ont cru que les chevaux utilisés dans les violentes scènes de combat étaient réels, alors qu'ils étaient en réalité faux.
Le tournage se partage entre l'Écosse (pour les scène de village), l'Irlande (pour les sites de châteaux, et des deux principales batailles), et les studios Ardmore (pour les séquences d'intérieur).
Braveheart est le second film de Mel Gibson après The Man without a face. Il remporte cinq Oscars : ceux des meilleurs film, réalisateur, photographie, maquillage et montage d'effets sonores.
Mel Gibson a fait appel à Terry Gilliam pour diriger Braveheart, mais ce dernier a décliné la proposition et il a donc décidé de le réaliser lui-même.
Peter Mullan, qui incarne un petit rôle dans le film (on le voit juste avant la première grande bataille lorsque Mel Gibson fait son discours), se rappelle cette scène où les figurants ont montré leurs fesses : "Un jour, nous avons tourné la scène où nous devions tous montrer nos culs. Avec les autres figurants, nous lui avons dit non. Gibson a insisté : "Allez, soyez sympa. Comment ça, non ? On en a déjà parlé, vous avez lu le scénario ! Levez les kilts, qu’on en finisse." Nous avons tenu bon, pas question de montrer nos culs. Alors comment faire ? Nous lui avons dit que s’il nous montrait le sien, nous voudrions bien montrer les nôtres. Il s’est tourné, il a baissé son short et il nous a montré son cul. Les myriades de paparazzi sur le tournage avec leurs téléobjectifs se sont régalés ! C’était une légende vivante, à cette époque."