Un film de Michel Blanc avec Michel Blanc qui parle de Michel Blanc et de ses différentes facettes. C'est nombriliste, parodique et souvent sympathique grâce à Carole Bouquet et une pléiade de potes à Michel Blanc qui y jouent leur propre rôle. ça manque souvent de subtilité et dégage un goût de mal ficelé.
Une bonne idée, un scénario sympa, amusant avec des répliques hilarantes et un panel de comédiens au top. Mais la deuxième partie du film patine et ne parvient pas à trouver une fin convenable. Dommage, la première partie du film laissait présager une bonne comédie.
Une idée de scénario originale assez bien développé et beaucoup de guests connus. Malheureusement c’est beaucoup trop invraisemblable et rarement marrant (même limite glauque !). C’est dommage, je n’ai pas accroché.
Comédie de très très haute volée, hyper drôle, ça déborde d'idées de mises en scènes, de gags, d'autodérision. Michel Blanc se joue complètement de son image, avec Audiard, Blier, Balasko et Blanc à l'écriture, totalement déjanté et très fort.
J'aime profondément cette comedie intelligente qui en fait est très noire et acerbe. Une.excellente réflexion sur le vedetaria et l'absurdité du show-bizz à travers cette histoire rocambolesque. Les dialogues me font souvent penser à du Blier tellement ils sont savoureusement bien écrits. La mise en scène est pas toujours maîtrisée mais elle est parfois audacieuse donc toute a fait respectable. Et puis c'est drôle, méchamment drôle certes mais drôle tout de même. A voir.
Un film surprenant qui part, d’une très bonne idée de scénario, et dont la première partie est très crédible, puis… Plus rien du tout, cette bonne idée ne débouche rien, et à part le jeu magnifique de Carole bouquet, le film se termine en eau de boudin… Le film est vraiment sans intérêt et le visage de looser dépressif de Michel Blanc finit par lasser
Sacrée tour d'auto dérision que nous joue Michel Blanc avec Grosse fatigue. Le casting est excellent, les situations sont extrêmement drôles. Excellente comédie
"Grosse fatigue" est une intéressante réflexion sur le vedettariat. Pour illustrer son trouble métaphysique, Michel Blanc (et Bertrand Blier, crédité de l'idée originale) tient deux rôles: le sien propre et celui d'un sosie, deux mêmes figures signifiant le personnage public de Blanc et son double "privé" Michel Blanc, désabusé, dénonce l'usurpation du premier au détriment du second et la dualité, proche de la schizophrénie, si difficile à assumer pour un homme médiatique. Il évite l'écueil de la mégalomanie par sa sincérité et par un courage certain à se décrire comme il est, comme sont sans doute la plupart des vedettes. Sous l'effet de cette thérapie, l'auteur-acteur avoue ses tourments et ses caprices de star tout autant que sa personnalité ordinaire. Le film, malgré une certaine complexité narrative, n'exclut pas l'humour et on retrouve la qualité des dialogues de Blanc, toutefois moins axés qu'habituellement sur les mots d'auteur. La mise en scène et le sujet lui-même rappellent souvent l'univers de Bertrand Blier et l'influence de ce dernier sur le travail de Blanc est évidente. Par ailleurs, la présence rayonnante de Carole Bouquet ajoute un supplément d'esprit au film. Le duo qu'elle forme avec Michel Blanc est aussi amusant que surprenant.
je ne comprends pas la piètre note de cette comédie française, c'est bien joué, Carole Bouquet est irrésistible, et le scénario intègre même un petit "twist". Un bon moment.
« Grosse fatigue » de Michel Blanc (1994) est un film singulier. Un célèbre acteur (Michel Blanc) fait un burn-out et il s’avère qu’un sosie – Patrick Olivier - va le remplacer, le mettant dans des situations abracadabrantes. C’est Carole Bouquet qui dans un rôle tranchant avec ses rôles habituels, va le prendre en charge et l’emmener au calme dans sa maison du Lubéron. Tous les 2 vont découvrir l’imposture et pister Patrick Olivier avec au passage une scène assez bluffante dans laquelle Carole Bouquet accomplit un miracle auprès d’un paralytique. Une comédie très bien menée même si elle se termine de façon grave : Michel Blanc et Philippe Noiret vont remonter les Champs-Elysées en clamant le caractère spécifique du Cinéma Français en train de mourir. Ironiquement, en repartant ils vont être embauchés comme figurants dans un film que Roman Polanski tourne devant le Fouquet’s. Le scénario est de Michel Blanc avec l’aide de Bertrand Blier, de Jacques Audiard et de Josiane Balasko... c’est dire le rythme imposé à ce film drôle mais poignant, joué par une kirielle d’acteurs connus.
En plus d'une grosse fatigue c'est une grosse bouse que nous avons en cadeau offert par Michel Blanc. Je n'ai jamais trouvé ça drôle malgré un casting en béton armé. Tous les plus grands acteurs français ont au moins une scène dans le film mais à quoi cela sert-il? On se le demande? Par contre, j'aime beaucoup Carole Bouquet qui est superbe et bonne actrice. Par contre, Michel Blanc est moins drôle que d'habitude. Ce film est un ratage complet.
A partir d'une idée assez corrosive, Michel Blanc donne l'impression d'être passé un peu à côté d'un film qui aurait pu être tout à fait à part dans le cinéma français. La misanthropie générale de l'acteur-réalisateur, et son apparent dégoût du showbiz ne donnent lieu qu'à quelques gags outranciers - on aurait pu attendre une critique géniale du système et on n'a qu'un film de potes. Le rôle paradoxalement décalé donné à Carole Bouquet est un atout, mais, là aussi, on a l'impression que Bllanc a eu peur d'aller au bout et de vraiment démolir les icônes. Restent donc une bonne idée de départ, quelques scènes prenantes, inattendues, voire poétiques au milieu et à la fin du film... que le spectateur paie hélas de longs corridors évoquant plus le long métrage que le film d'auteur. Un remake serait bienvenu !
Risqué mais plutôt efficace. Michel Blanc joue son propre rôle et subit dans le même temps un sosie qui lui fait du tort ou lui pique la vedette. Carole Bouquet, Philippe Noiret, Josiane Balasko, Guillaume Durand, Roman Polanski etc... jouent aussi leur propre rôle dans cette comédie hors-norme mais assez réussie, notamment par un style narratif inhabituel, un bon rythme et un humour déjanté plutôt bon.