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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
On m'avait promis que je verrais un film drôle et bizarre, et bien je suis fier de vous annoncez que je n'ai rien vu de tout ça! Recette pour un film raté dece genre là : prenez un scènario avec une vague idée originale, mettez que des stars dans leurs propre rôle, mettez deux Michel Blanc, ajoutez quelques allusions au cinéma français et secouez bien le tout, et voila! Votre nulité est prête!
Vu il y a longtemps mais cela a laissé un bon souvenir. Pourquoi cette note alors ? Pour l'histoire, le synopsis, déroutant, innovant, pas la plus génial mais bien exploité au final, trop même, et une fin inattendue. En effet, pas mal de bonnes choses donc, les acteurs jouent bien, l'histoire est bonne, la trame change, la mise en scène ne nous perd pas, les dialogues sont bien gérés, rien de spécial à signaler pour les décors ou la musique... Oui mais cela va trop loin, la fin me dérange franchement. spoiler: On ne va pas aller dans "les méchants ont gagné génial ça change" mais c'est un peu l'idée, sans finir dans le "où est le mérite ?" et pourquoi le sosie ne se fait pas démasquer quand on parle du passé ? N'empêche que ça casse un peu et du coup ça finit en eau de boudin en quelque sortes. Mais avant cela on a aussi un film français typique, avec ce que ça comporte de longueurs, de rythme lent, d'absence d'ambiance, d'histoire qui n'avance pas, et de comédie qui ne fait pas rire. Certes on peut se raccrocher à de bonnes prestations d'acteurs, à cette fin originale, à l'auto critique des "stars" françaises et du cinéma, à de bons dialogues entre autres mais ça ne suffit pas. Par contre je conseille de le voir au moins une fois, le thème étant trop rarement abordé, et ici c'est bien fait, ce serait dommage de s'en priver.
"Grosse fatigue" (1994) rediff sur Chérie 25 le 28.09.2015 Je ne vais pas faire de mauvais jeux de mots sur le titre, mais Michel Blanc réalisateur, scénariste (avec trois autres) et acteur n'a sûrement pas dû friser la méningite en faisant ce film qui pastiche une histoire de sosie qui est réellement arrivée au comédien : même pas d'imagination ! A trop vouloir en faire, il est passé à côté de la plaque et je me suis ennuyé voire énervé à suivre ces épisodes farfelus et peu imaginatifs Certes, on retrouve les membres de la troupe du Splendid qu'on n'avait guère vu jouer ensemble depuis un bail, et un casting éblouissant mais qui ne signifie pas grand-chose dans cette bouffonnerie ! Incroyable que ce navet ait pu faire autant de spectateurs en salles ! willycopresto
Grosse fatigue est une bonne comédie.Le scénario est original,prenant et bien construit.La mise en scène,d'un niveau correcte,est classique, certaines scènes contiennent une légère touche de fantastique.Le rythme est soutenue(aucun temps mort).Bon prestation de Michel Blanc,attachant,qui interprète avec dextérité et auto-dérision deux personnages:lui-même et son sosie.Bon interprétation de la charmante Carole Bouquet,qui utilise une palette d'émotions étendue.Les deux acteurs sont secondés par une flopée de guest-stars prestigieux(Polanski,Noiret,Balasko,Clavier...).Les dialogues sont hilarants,ironiques,teintés d'humour noir.Bon travail au niveau du cadrage avec de nombreux mouvements de caméra fluide(travelling verticaux).L'oeuvre possède aussi une belle photographie,de beaux paysages et quelques rebondissements.Michel Blanc réussit à glisser de nombreux thèmes:La célébrité,la dépression,le regard des autres,le double,le faux coupable et l'injustice.Grosse fatigue un donc un bon film drôle,divertissant,jubilatoire et méditatif(la fin du film et son constat pessimiste et vériste de l'évolution du cinéma français).
Réalisation de l'acteur Michel Blanc sur le thème de l'usurpation d'identité. C'est vraiment parce que le casting est lui plein d'énergie, le seul médicament avec Carole Bouquet ultra cartouchable qui fait que l'on regarde tout jusqu'au bout. Au début on rentre dans le jeu, puis une fois que l'on en sait plus, le malaise nous vient, l'histoire manque de vitamine efficace et quand à moi j'ai eu la grosse fatigue.
J'ai trouvé que le scénario est très bien recherché et ne manque pas d'originalité; Michel Blanc nous prouve qu'il est décidément un ténor dans la réalisation et dans la qualité de la mise en scène. Très bon.
Grosse fatigue oui , le film porte bien son titre ! Une étoile pour lidée de départ, bonne mais mal exploitée, et pour la première demi-heure, sympathique, à défaut dêtre drôle. Ensuite, on fatigue très vite !
Le numéro de dépressif chronique de MR Blanc est pathétique à souhait, et ça dure plus de 30 minutes interminables. Pour le reste, le script et les dialogues ressemblent furieusement à du Bertrand Blier. Copie conforme ? Comme le sosie du film peut-être… En tout cas, à part quelques rares scènes un peu subtiles, ce film n’a aucun intérêt.
Ca ne va pas fort pour Michel Blanc. L’acteur-réalisateur est confronté à un sosie parfait qui nuit à sa réputation, voire l’empêtre dans des accusations criminelles ! Une spirale infernale démarre… « Grosse Fatigue » part ainsi d’une excellente idée… par ailleurs inspirée d’une mésaventure réellement arrivée à Gérard Jugnot (!). L’occasion de plusieurs situations cocasses ou absurdes, et surtout d’une réflexion bienvenue sur le cinéma et la célébrité. Michel Blanc incarne son rôle habituel de Woody Allen à la française… mais en joue aussi, avec ce sosie qui n’est pas du même tempérament. Carole Bouquet est malicieuse à souhait dans une variation d’elle-même, l’actrice qui soutient Michel avec divers stratagèmes. On y verra également moult caméos, allant du totalement gratuit au sympathique mais un peu court (dont toute la bande du Splendid réunie dans une scène !). Jusqu’à un final inattendu mais touchant. Par contre, le récit n’est pas toujours hyper maîtrisé. Quelques passes à vide, et il y avait moyen d‘exploiter davantage de matière dans l’acte central. Quant à la réalisation, si certains moments sont très amusants, d’autres paraissent datés. A l’image du film d’ailleurs, très ancré 90’s. Entre les costards et voitures de l’époque, ou les références récurrentes au cinéma français des années 80 !
Au moins, voilà un film qui a de la personnalité, original et ayant le mérite de poser pas mal de questions pertinentes, le tout porté par un ton souvent grinçant et parfois vraiment drôle. Dommage alors que Michel Blanc se repose trop régulièrement (notamment dans la seconde partie) sur son sujet, le scénario, s'il réserve donc de bons moments, n'atteignant jamais l'ampleur de la dimension tragi-comique qu'aurait pu être cette étrange histoire de sosies, à laquelle s'ajoute une sympathique critique du star-system. De plus, si Blanc joue de son image avec un certain talent, plusieurs répliques faisant mouche (notamment lors de sa « collaboration » avec Carole Bouquet ou face à son double), celui-ci a tendance à en rajouter, ne semblant jamais vraiment savoir où aller ou quand s'arrêter, certains caméos censés renforcer cette vision tombant un peu à plat. Heureusement, l'acteur-réalisateur ne cède pas à la facilité lors d'un dernier quart d'heure assez étonnant, auquel le grand spoiler: Philippe Noiret vient offrir sa formidable présence, laissant ainsi présager ce qu'aurait pu être le film avec plus de rigueur et de cohérence... Un peu raté donc, mais quand même bien tenté.
Grosse fatigue est un OFNI. Comprenez par là un Objet Filmique Non Identifié. Je crois que c'était une comédie. Il y a Michel Blanc, la troupe du Splendid au grand complet qui vient faire un petit coucou. Mais non. On n'est pas chez Patrice Leconte. On est chez Michel Blanc. Réalisateur, scénariste et acteur de Grosse Fatigue. Michel Blanc, comédien de son état, se trouve un jour poursuivi par la police, et par Carole Bouquet accessoirement, pour avoir violé Josiane Balasko. Est-il en train de devenir fou ? Lui qui cherche désespérément à écrire un nouveau scénario parce que "Marche à l'ombre, ça fait déjà dix ans". Grosse fatigue montre les affres de la célébrité. La schizophrénie qu'engendre le métier de comédien. A force d'interpréter une multitude de personnages. Même si pour Michel Blanc, on l'a souvent cantonné dans les années 80 à un éternel rôle de squatteur-looseur, Tenue de soirée et Monsieur Hire auront changé la donne. Il y a aussi un vrai malaise qui s'instaure quant il parle de son physique. Il en a joué dans les Bronzés ou ces comédies de boulevard qu'il a tournées au début des années 80. Ce physique ingrat. Chauve, moustachu. Certes, ça faisait rigoler à l'époque mais j'ai toujours senti une vraie souffrance en lui à ce niveau-là et on le voit dans Grosse Fatigue et Mauvaise passe aussi il me semble. Blanc, dans les toutes dernières scènes, se livre également à un règlement de compte en bonne et due forme du cinéma français qu'il juge mort. C'est donc un curieux film où à un moment on ne sait plus bien qui est Michel Blanc et qui est le sosie. Si l'acteur n'est pas en train de devenir fou, qu'il vit un cauchemar et qu'il va finir par se réveiller. Mais aussi un film où son acteur/réalisateur jette un regard lucide sur le milieu du cinéma en général et sa propre carrière en particulier. Dommage qu'il soit aussi rare derrière la caméra car avec des comédies de cet acabit, le cinéma français ne pourrait que s'en porter mieux.