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Sid Nitrik
58 abonnés
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4,0
Publiée le 27 septembre 2013
Point de départ culte du genre « spaghettis », « Pour une poignée de dollars » reste le moins bon (c'est relatif) de l'excellente « Trilogie du dollar » de Sergio Leone. Une œuvre essentielle pour ce genre donc, mais également pour le western en général puisqu'il arrive à point nommé pour dépoussiérer quelque peu un type de cinéma qui commence à ronronner et fait figure de « propriété exclusive » des Etats-Unis d'Amérique (quoique les américains se rebifferont quelques années plus tard avec « El Dorado » d'Howard Hawks et le très bon « True Grit »/ « 100 dollars pour un shérif » d'Henry Hathaway, tous deux avec l'inébranlable John Wayne). Ce 1er opus donc, lui-même inspiré du cinéma nippon (« Yojimbo »), restera donc culte pour ses scènes de flingage, de zizanie, de protection de la veuve et de l'orphelin, la musique d'Ennio Morricone et le lancement véritable de la carrière de l'un des plus grands spécialistes du genre, grand acteur en général et grand cinéaste tout court : Monsieur Clint Eastwood.
Le premier des films de l'incomparable trilogie de Sergio Leone, "Pour une poignée de dollars" n'est pas le meilleur, et pourtant ça vaut le coup d’œil.
« Pour une poignée de dollars » est le premier film de la fameuse trilogie du dollar de Sergio Leone (les deux autres étant « Et pour quelques dollars de plus » et « Le bon, la brute et le truand »). C'est aussi sa première collaboration avec Clint Eastwood ; Le duo fonctionne immédiatement et la trilogie propulse l'acteur au rang de star internationale : Le western spaghetti est né ! Il faut dire que les talents conjugués de ces deux monstres du cinéma crèvent l'écran encore aujourd'hui. Le film n'a pas pris une ride et on suit avec jubilation les tribulations de Clint Eastwood en cowboy solitaire et cynique, l'éternel cigarillo au coin des lèvres. Ici, aucune gloire pour l'amérique naissante, les protagonistes sont idiots, profiteurs, sans aucune morale et c'est la loi du plus fort qui prévaut... Les duels intenses, les yeux dans les yeux, sublimés par la musique d'Ennio Morricone sont dans toutes les mémoires ! Attention chef-d’œuvre incontournable.
Premier Sergio Leone pour moi, donc je me dis de commencer par la trilogie du dollar et de commencer bien dans l'ordre de sortie. Bref je n'ai pas été déçu par ce film qui met en place un scénario sympa et différent des autres westerns ou la plupart du temps le shérif ou le gentil doit tuer le méchant. Derrière ce scénario il y a forcément un film qui passe très bien grâce à une réalisation parfaite même si pas extraordinaire j'avouerai. Le plus extraordinaire est surement la bande son d'Ennio Morricone qui est époustouflante. Je ne saurai la décrire mais en tout cas elle colle à merveille à tout instant du film! Enfin les costumes sont cools, et quel cadre magnifique pour filmer ce western!! Et puis Clint Eastwood quoi...
A signaler la durée du film est parfaite. 1h35 c'est amplement suffisant dans ce film!
Pour un poignée de dollar est un classique du western spaghetti. L'intrigue est simple mais efficace, Clint Eastwood est au top comme toujours et la bande son est irréprochable. Néanmoins, l'action est un peu moins présente et surtout moins bien mise en scène que dans le Bon, la Brute et le Truand. Un très bon western.
Un western spaghetti du maître Leone, véritable père du genre, qui plus est l'un du tiercé gagnant de sa cultissime "trilogie du dollar" : il était temps que j'accroche Pour une poignée de dollars à mon tableau de chasse. Eh bien voilà qui est fait, avec une grande satisfaction. Celle de la découverte d'un réal culte d'abord, et de sa collaboration avec le géant Clint Eastwood, ici pour sa première apparition sous les traits et le poncho de l'homme sans nom. Ennio Morricone n'est pas en reste, et sa participation aux projets de son ami d'enfance révolutionnera l'approche de l'utilisation de la musique au cinéma. Bref, j'ai autant assisté ce soir à un cours d'Histoire ciné qu'à un film, bien que de ce point de vue là aussi je sois amplement satisfait. Leone sert en effet un western populaire et badass, qui va droit au but en ménageant quelques scènes cultes et de jolis moments de mise en scène, alternant sans cesse entre gros plans extrêmes et travellings arrière avec une grande profondeur de champ qui donne une évidente impression d'ampleur et de souplesse à l'ensemble. Sans oublier un scénario qu'il est difficile de bouder, je crois bien pouvoir dire avoir réussi ma soirée ciné. Indémodable.
L'un des westerns incontournables, qui lança les inoubliables chef d’œuvres de Sergio Leone. Clint Eastwood signe son premier grand rôle au cinéma et la musique d'Ennio Morricone est juste génial..
Un très bon western spaghetti du maître en la matière : Sergio Leone. Clint Eastwood est parfait dans rôle de profiteur des deux camps. Mais surtout la bande originale est magnifiquement écrite par le génial Ennio Morricone. S. Leone commence avec ce film a développer sa technique des gros plans si caractéristique de ses westerns. La trilogie du dollar a un début et il est réussi.
Pendant l’âge d’or du western les cinéastes trouvaient souvent l’inspiration dans les films de sabre japonais et notamment dans le cinéma d’Akira Kurosawa. Ainsi "Pour une poignée de dollars" transpose au far West l’œuvre du maître japonais intitulée "Le Garde du Corps". L’histoire suit un homme sans nom arrivant dans une petite ville frontalière du Mexique où règne une guerre entre deux familles rivales. L’étranger va essayer de tirer profit de la situation quitte à ce qu’il y ait de nombreux dommages collatéraux… C’est avec délectation que nous assistons à ce petit jeu orchestré par le personnage de Clint Eastwood, complètement aveuglées par leur haine mutuelle, les deux familles se laisseront bernées et lui mâcheront finalement tout le travail. En mettant simplement en scène cet anti-héros et son plan machiavélique, le film de Sergio Leone aurait pu s’avérer encore meilleur mais l’intrigue autour d’une jeune femme en détresse et sa famille prise entre deux feux vient parasiter notre plaisir de spectateur pour nous emmener vers quelque chose de plus conventionnel et procure au mystérieux personnage une morale plus lisse. Quoi qu’il en soit "Pour une poignée de dollars" est un western de grande qualité orchestré par la maître Sergio Leone, incarné par la légende Clint Eastwood et parsemé de répliques et de scènes cultes.
Un film en forme de modèle du genre western spaghetti. Leone débute ici un cycle mythique et pose les bases de sa filmographie grâce à des repères déjà reconnaissables. On goûtera avec plaisir les longs plans de regard, les répliques cultes, la musique si parfaitement intégrée au film et le décor apocalyptique. D'ailleurs, tout est apocalyptique ici : les personnages, le désert, la vie tout simplement. C'est bien filmé, un peu surjoué, ça dézingue à tout va, souvent sans aucune raison, mais le seul but est de prendre un plaisir primaire et de s'identifier au vrai héros de l'ouest américain, sans vraiment s'attacher aux implications scénaristiques.
A une époque où le cinéma européen osait à peine frôler le genre américano-américain qu’est le western, le très prometteur Sergio Leone, qui avait jusque-là surtout travaillé sur des péplums (un genre où savoir rendre impressionnants ses décors est primordial) prend de défi de retranscrire un scénario directement inspiré de Le garde du corps d’Akira Kurosawa dans un contexte de far-west. Avec peu de budget (200 000€) et le peu de notoriété qu’avait encore Clint Eastwood, il semblait peu probable que ce projet ait assez d’impact pour poser les bases d’un sous-genre qui fit, pendant la décennie suivante, surexploité. Même s’il est précurseur du western spaghetti, ce premier opus de la trilogie du dollar souffre encore trop du manque de confiance que pouvait avoir Léone en son travail, ne prenant que peu de risque dans l’écriture de son scénario et dans la caractérisation de ses personnages, et peut donc pas être considérer comme en soi un film révolutionnaire mais uniquement comme un pas de géant vers ceux qui suivront.
Pour une poignée de dollars est un film qui n'a plus tant que ça de secret pour moi tant j'ai pu le voir régulièrement de part le passé. Il est d'ailleurs le film de Sergio Leone que je connais le mieux. Pourtant ce dernier visionnage est quelque peu différent, déjà de par le nombre d'années qui me sépare de ma dernière visite ( 5-6 ans ... ) mais aussi par rapport à Yojimbo vu en Décembre dernier. Les concordances et similitudes plutôt que d'altéré le raffinement et la beauté de l'histoire opère selon moi une continuité au travail de Kurosawa et constitue un parallèle somptueux entre les cinémas. Le premier volet de la Trilogie du Dollars établit un ancrage certain d'un pan tout entier du Septième Art et brille de par la démesure avec laquelle le cinéaste Italien se décide à raconté cette histoire. Clint Eastwood est quand à lui magnétique et parfait en roublard charismatique. Qu'il parle ou qu'il use du silence sa prestation détonne et constitue là aussi un modèle du genre. Pour une poignée de dollars a dorénavant plus de cinquante ans et pourtant il resplendit toujours notamment grâce à sa modernité et son soin de la mise en scène. Un long métrage intemporel, constat identique pour la musique de Monsieur Morricone ...