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I Fucking Like Movies
31 abonnés
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4,0
Publiée le 30 septembre 2014
Premier film de la fameuse trilogie des dollars, ce film qui est donc l'un des premiers Westerns de Leone possede deja les bases de tout ce qui fera l'ame si particuliere de son cinema. Le heros charismatique et mysterieux, le mechant, la stylisation qui lui est particuliere, les personnages secondaires, l'importance de la musique, les longs silence et surtout Leone prends deja le temps necessaire pour faire passer sa vision. Tout est deja la de maniere un peu encore timide parfois. Chose assez rare dans un western spaghetti, le film est ce qu'on pourrait appeler un western "fixe" ou toute l'intrigue principale tourne autour d'un lieu en particulier, ce qui donne un rythme different. Le duel final n'est pas encore autant mis en scene que dans Et pour quelques dollars de plus ou Le Bon la Brute et le Truand. En fait ce film semble annoncer un long crescendo forme par la trilogie des dollars dans son ensemble. Deja excellent quoi qu'il en soit, moderne voire revolutionnaire pour l'epoque. Une modernite un peu trop avant gardiste pour les critiques d'alors qui ont allegrement descendu les premiers pas d'un de ceux qui deviendrait l'un des grands maitres du cinema.
Pour une poignée de dollars : Quand on regarde ce western, on ne peut qu’admirait le travail qui est maitrisé de bout en bout. Une réalisation unique signée par le révolutionnaire des westerns : Sergio Leone. Il met en scène de façon magistrale ce film. Une ambiance unique filmée par des plans de caméra judicieux et classiques dans les westerns (plans américain rapprochaient au buste lors des …). Sinon, les décors natures donne tous de suite le ton. Bon, il y a juste la fusiade a la rivière qui est un peu mal fondu car il y a pas de sang, ni d’impact donc elle n’est pas vraiment crédible (mais ça gâche rien). Sinon, l’ambiance est renforcée par des musiques et des sonorités justes extra quoique un peu répétitifs. Après, l’histoire est vraiment sympa. Surtout le personnage principal avec son humour cynique bien à lui et ses répliques qui balancent a la gueule de ces ennemis : juste excellent. Un des aspects que j'aime aussi, c'est qu'il est malin car il invente des stratégies et il joue dans les deux camps. Bon, le scénario reste classique : un gars qui va dans une ville pour réglés les comptes et éliminés les gangs local pour de l’argent… mais il en faut pas plus. Et pour finir, le casting révèle une des plus grands figure du western, un acteur emblématique du genre : Clint Eastwood qui est charismatique a chaque instant. Donc voila, premier film de la cultissime trilogie du $ : un classique à voir absolument.
1964, période de l'âge d'or du western en Amérique. Sauf qu'ici, c'est un italien qui réalise un western dans son pays, genre que l'on appellera plus tard le western spaghetti. En tête d'affiche, l'homme solitaire incarné par Clint Eastwood et inconnu du grand public. Personne ne pariait une lire que ce film rapporterait gros et pourtant le succès fut phénoménal en Europe, les gens se bousculaient pour voir Clint dégommer des salopards toujours avec une pointe d'humour noir. Le film relate le conflit entre deux familles basées sur un territoire voisin, des gangs rivaux qui s'affrontent par cupidité et par simple méchanceté. A sa tête, Gian Maria Volonte est surprenant en tireur d'élite sournois, cynique, buveur et violent. C'est là que l'homme qui ne dit jamais son nom entre en scène, son but: détruire les deux familles en feignant de travailler pour elles afin de sauver un gosse et ses parents. Preux chevalier, dites-vous? Nullement, c'est un assassin sans foi ni loi qui agit tout le temps selon sa volonté et son instinct de survie. On apprend plus tard dans le film le prénom de l'homme sans nom. Le scénario est très bien construit, profond, efficace, dense, riche, il offre des scènes d'une rare violence pour l'époque dans la mesure où le sang est montré de façon explicite. Un détail dirait-on mais n'oublions pas que c'est grâce à cette violence et à cet humour noir que ce film a basé son succès. Envoyées aux oubliettes les films de John Wayne et sa mentalité de bon Américain bien-pensant, poli, honnête et toujours très toiletté. Ici c'est la crasse que l'on montre, ici ce sont les fossoyeurs que l'on montre, bref on passe d'une époque à une autre où l'argent et l'intérêt sont bien plus mis en valeur que le western classique américain qui les montre comme des héros face aux méchants indiens. Ici, pas d'indiens, que des blancs, que des salopards y compris le rôle interprété par Clint Eastwood qui se régale à plaisanter avant d'ôter la vie à celui qui veut prendre la sienne. Au final, le film de Sergio Leone est une pure réussite qui s'inscrira plus tard dans la saga baptisée "La trilogie du dollar".
Premier film de la trilogie de l'homme sans nom, je trouve que c'est le moins bien même s'il reste évidemment très bon. Ce film est différents des autres de Leone, il est plutôt court et le film est beaucoup plus rythmé qu'habituellement. Cela reste tout de même un excellent western avec un très bon Clint Eastwood et une magnifique musique de Enio Moricone !
Premier western "Spaghetti" et premier film de la "trilogie du dollars", "Pour une poignée de dollars" aura à jamais révolutionné le genre. Avec un Clint Eastwood impérial, à l'aube de son gigantesque succès et de sa carrière monumentale. Ce film incarne typiquement le western "spaghetti", avec ses gros plans, sa musique signé le maestro Ennio Morricone, sa violence, et sa mise en scène par Sergio Leone... Ce film est en fait un remake western du film "Yojimbo" ou "Le Garde du corps" en VF, réalisé par Akira Kurosawa et sorti en 1961... Il n'est pas rare qu'au cinéma, des westerns s'inspire ouvertement d'un film de Kurosawa ou plus généralement d'un film de samouraï... Cela a déjà été le cas avec "Les 7 Mercenaires", remake western de "Les 7 samouraï" encore de Kurosawa ! Pour revenir à notre film, "Per un pugno di dollari" est néanmoins le moins bon de la trilogie et fait office -comme son successeur, "Et pour quelques dollars de plus"- de brouillon au chef d'oeuvre et dernier film de la trilogie, "Le Bon, la Brute, le Truand". Car ce film est lent, malgré une durée courte (1 heure et demi), ou plutôt, vers la moitié du film, le tout s'essoufle légèrement (pour retrouver plus tard son rythme, quand même !). Néanmoins, malgré un scénario moins évolué que dans les deux volets suivant, ce film reste un bon western, culte, entrainant et très bien mis en scène !
Sergio Leone. Clint Eastwood. Ennio Morricone. Trois noms légendaires réunis sur une même affiche qui promettent d'avance de faire des étincelles, voir de tout faire péter.
A la fois premier western de Sergio Leone, mais aussi premier grand rôle pour Eastwood, le film était un pari risqué : transposer Yojimbo d'Akira Kurosawa dans un village en bordure du Mexique avec un budget plus que limité. Sans ses soucis financiers, Leone n'aurait d'ailleurs sans doute jamais prit Eastwood, en effet ce n'était ni plus ni moins que Henry Fonda (12 hommes en colère, Il était une fois dans l'Ouest) et James Coburn (La grande évasion, Il était une fois la révolution ) qui avaient initialement étés pressentis pour le rôle ! Cependant une grande complicité naquit entre le réalisateur et son comédien et malgré leur différence de langage, ils se comprirent très vite sans l'aide d'un interprète et élaborèrent ensemble un personnage devenu aujourd'hui culte : l'Homme sans nom. Individu à la barbe fournie et négligée envahissant un visage suant et fronçant les sourcils, le chapeau posé sur la tête et le poncho dissimulant plus d'un tour sous son tissu, sans oublier le cigarillo bien calé entre les mâchoires, le tout empreint d'un passé mystérieux et d'un caractère peu causant, ce cowboy cynique attiré par l'appât du gain et à la dégaine nonchalante tire pourtant plus vite que l'éclair.
Le pitch est simple mais annonceur de fusillades à tout rompre : Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d'alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d'un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s'immisce entre les deux bandes. Proposant d'abord ses services aux Rojo, l'étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.
C'est à partir de cette histoire que Leone fera exploser en un seul film tous...
Dans les années 60 , le genre prenait complètement la poussière....Et Sergio Léone est arrivé , sans se presser....A sa sortie en 1964, ce film magnifique dynamita les lois dun genre comme je le disait , a bout de souffle. Au revoir le western américain a papa , avec ses gentils cow boys et les cruels indiens! Le héros , l'anti -héros serait plus juste, c'est Clint Eastwood ( dans son premier grand rôle , il est génial et creve l'écran) na pas de nom ni de ne cherche pas a faire le bien, comme dans les westerns U.S.A. , il se contente de tirer des dollars du mal. Gros plans sur des sales gueules de méchants ( Gian Maria Volonté , absolument classe) , musique cool et hypnotisante d Ennio Morricone , ce remake violent dun film japonais de Kurosawa ( " Le garde du corps" , 1961) est tourné comme un opéra ou le son des colts et des éperons résonnent dans le désert. Action et humour noir pour le premier volet baroque et fort de la mythique Trilogie du Dollar de Sergio Léone : culte! 1964: L homme sans nom entre dans la légende !
L'homme sans nom entre dans la légende , en adaptant le yojimbo de kurosawa dans l'ouest américain , Sergio leone dépoussière le western et réinvente totalement le genre . Soutenu par l'immense par l'immense ennio morriconne a la musique , il donne au jeune Clint Eastwood le rôle de sa vie et offre un premier volet magistral à l'œuvre la plus ambitieuse de sa carrière : la mythique trilogie du dollar .
Pour Une Poignée De Dollars est le premier opus de la saga du dollar et c'est perceptible: on sent bien qu'on n'en est qu'aux débuts, aux balbutiements des chefs d'oeuvre qu'on aura par la suite. L'histoire est assez banale, elle peine à captiver et ne décolle jamais vraiment, heureusement le film ne fait "que" 1h35. Niveau réalisation c'est également assez plat, aucune scène ne retient particulièrement l'attention par sa maitrise et son génie, comme c'est la cas dans Le Bon, La Brute Et Le Truand ou Il Etait Une Fois Dans L'Ouest. A l'image de la réalisation, la bande son d'Ennio Morricone ne fait pas d'étincelles; il n'a pas encore la virtuosité qu'il atteindra dans les films qui suivront, on reconnaît indéniablement la patte du compositeur mais pas la maitrise: la musique n'a pas d'impact sur le film et est même parfois maladroite. Bien sur il y a toujours les performances de Clint Eastwood et de Gian Maria Volonte, mais dans l'ensemble ce film a surtout valeur de repère, sorte d'étalon, dans la filmographie de Leone.
Ce premier film d'une trilogie qualifiée comme étant celle du dollar, est disons, le moins excellent des 3. Leone "débute" dans le western et cherche encore ses repères. Mais sans conteste les bases sont bien là et laisse présager de très grandes choses!
Entamons la célèbre trilogie du dollar de Sergio Leone, considérée comme faisant partie du haut du classement des westerns spaghettis. "Pour une poignée de dollars" est le premier opus mettant en vedette l'Homme sans nom, interprété par un Clint Eastwood classe et badass en pistolero aguerri. Remake du "Yojimbo" de Akira Kurosawa, dans lequel un samouraï errant venait remettre de l'ordre dans une petite ville, le film de Leone reprend la même structure narrative, à savoir celle d'un étranger qui vient libérer les villageois d'une petite ville du joug de deux familles de hors-là-loi. Le scénario, en ce sens, est simple et efficace. Il divertit et garde l'oeil du spectateur ouvert jusqu'à la clôture du long-métrage. Pourtant, des Leone qu'il m'ait été donné de voir, "Pour une poignée de dollars" n'est pas son meilleur. Si le film procure du plaisir de par son aspect fun et jouissif, il manque cette profondeur psychologique et esthétique qui est présente dans la trilogie des "Il était une fois..." notamment. Leone se montre incisif dans "Pour une poignée de dollars", mettant bien en avant les gentils et les méchants, et se contentant de résoudre le conflit sans réelle surprise. C'est bien pour ça que ce premier opus de la trilogie du dollar ne se contente que de satisfaire le spectateur de par un divertissement de qualité. La mise en scène, même si elle sera d'autant plus poussée dans les futurs films du grand Sergio, est bonne et met bien en avant l'essentiel des émotions, sans toutefois aller au-delà, et l'interprétation des acteurs, Eastwood et Gian Maria Volontè en tête, magnifient cette histoire. Reste que, pour moi, il manque un meilleur traitement des personnages ainsi qu'un scénario beaucoup plus inspiré pour me faire monter au septième ciel cinématographique. Mais, je devrais arrêter de bouder mon plaisir car c'est bel et bien ce qu'apporte "Pour une poignée de dollars". Un réel plaisir, vif et sincère. Après cette première cuvée, il me tarde de voir les opus suivants, en espérant qu'ils soient tout aussi réussi, si ce n'est mieux encore!
L'un des westerns incontournables, qui lança les inoubliables chef d’œuvres de Sergio Leone. Clint Eastwood signe son premier grand rôle au cinéma et la musique d'Ennio Morricone est juste génial..
Un cowboy arrive dans un village, et tire partie de la rivalité entre les 2 familles qui le dirigent. C'est le premier Western de Sergio Leone et la matrice des suivants. Le personnage du cowboy solitaire, malin, fumeur de cigare et peu disert est déjà dessiné. Le village est composé de gens intéressés et méchants, notre héros est lui qu'intéressé mais juste. Les scènes de carnages sont nombreuses et la pitié n'a pas s place. Le spectateur n'est pas épargné d'où l'interdiction aux jeunes quand le film est sorti. La mise en scène est déjà magistrale, Leone prend son temps, utilise les gros plans, les personnages sont tous pittoresques. La première d'une série parfaitement réussie.
Pour leur premier western, que ce soit pour Eastwood ou Leone, tout est déjà presque parfait : ambiance, acteurs, musique, ... L'intrigue est bien maîtrisée et certaines scènes sont assez captivantes de par leur mise en scène. Pourtant on pourrait reprocher le scénario parfois un peu confus. Reste un excellent premier jet qui promet beaucoup de belles choses pour la suite!