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11 abonnés
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3,0
Publiée le 23 février 2023
Ok, c'est un film culte qui se regarde sans déplaisir. Mais au delà des duels, des regards caractéristiques de ce qui allait devenir le western spaghetti, l'histoire est assez facile. On ne sait rien de l'homme sans nom. Pourquoi est-il aussi gentil, Quel est son but dans la vie ? Cela aurait donné un peu plus d'épaisseur au film.
Ce film, un remake de « Yojimbo » (Le garde du corps) est en quelque sorte le « fondateur » d’un genre, le western Italien. C’est à ce titre qu’il a une importance certaine. On y est loin de la glorification du mythe Américain et de l’évocation de la construction d’une grande nation. Mais ce film fondateur n’est qu’un « brouillon », qui a mal vieilli. La recherche de l’effet l’emporte trop sur toute nuance ou toute préoccupation psychologique, le scénario reste bien confus, et les scènes de fusillades sombrent dans un excès lassant (on y voit plus de victimes qu’il n’y a de participants initiaux aux combats). Tout ceci situe le film bien en deçà, d’une part de celui de Kurosawa, et d’autre part des suivants de Sergio Leone.
Le premier western culte du grand Sergio Leone qui fut accueilli très favorablement par la critique autant par le public! Le scènario de Duccio Tessari est une exploitation habile des èlèments les plus classiques du western amèricain, l'action se situant au lendemain de la guerre de Sècession! Sergio Leone digne de ce nom avec le magnifique Clint Eastwood en rôle principale. Ce western est tellement jubilatoire que je le conseille vivement. Et je rajoute quelques petits mots pour Ennio Morricone le fameux compositeur de toutes ces musiques cultes au long de tous ces grands westerns du grand Sergio Leone qui ont réussit a nous entraîner, nous émouvoir mais aussi nous faire chanter . . S. Leone commence avec ce film a développer sa technique des gros plans si caractéristique de ses westerns. La trilogie du dollar a un début et il est réussi. C'est aussi le début de la renommée du western spaghetti, terme qui énervait Sergio Leone, ici le héros est un anti-héros, il est mal rasé, amorale, crade en fait son personnage est très réaliste, bien plus que dans certains westerns américains ou la poussière ne semble pas salir les « gentils » par exemple, je dis bien dans certains car Burt Lancaster, inoubliable dans Vera Cruz, fut certainement le premier personnage type western spaghetti à voir le jour. Voilà tout ce qu'est Pour un poignée de dollars, à voir et à revoir.
Je suis tombé par hasard sur ce film en zappant dans le désert de la médiocrité télévisuelle. Voilà des années que je ne l’avais pas revu. « Pour une poignée de dollars » est le premier volet de la « Trilogie du dollar » de Sergio Leone avec en 1965 « Et pour quelques dollars de plus » et en 1966 « Le Bon, la Brute et le Truand ». Premier point, « Pour une poignée de dollars » est l’un des premiers films d’un genre nouveau de western, dit « spaghetti » ou « Italien », donc il est historiquement très important. Deuxième point, c'est un remake du « Yōjimbō » d’Akira Kurosawa (1961) ce qui prouve que le cinéma « mouvement » peut se montrer inspirant. J’aime assez l’idée qu’un as de la gâchette, un brin manipulateur, débarque dans une ville (où il n’y a qu’une poignée d’habitants) et que pour une raison inconnue, certainement pas que vénale (la vengeance ?), il va pousser deux clans à s’entretuer. Sergio Leone sait filmer et j’adore sa façon d’insister avec des gros plans sur les visages des protagonistes ; il sait provoquer et entretenir la tension. L’unité d’espace et de temps donne énormément de consistance et d’énergie au film. Enfin, les deux dernières séquences du film sont d’une efficacité redoutable Cela préfigure le meilleur à venir avec ses films suivants. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
C'est vraiment pas le style de western que j'apprécie avec peu de dialogues et beaucoup de fusillades. Et même si la musique est sublime, le personnage de Clint Eastwood me déçoit en étant extérieur émotionnellement.
Pour une poignée de dollars premier film de la trilogie des dollars et premier western spaghetti qui a rendu Clint eastwood célèbre dans ce film il y a les bases du western spaghetti Ce qui est étonnant c'est que le film date des années 60 et qu'il n'a pas tant vieillit que cela c impressionnant je trouve ! Le personnage de Joe est vraiment super et très attachant le scénario est assez bien écrit même si il est un peu simple. Mais bon avec ce film il frôle d'être excellent.
Pour son premier western, Sergio Leone adapte un film de samouraï sorti quelques années plus tôt, lui-même inspiré d'œuvres littéraire et théâtrale européennes. Avant que je vois l'original, je ne peux dire de Pour une poignee de dollars qu'il est parfait. Dès ce film, Leone creuse la tombe du western classique, trop manichéen, trop romantique et pas assez réaliste. Le film ouvre un renouveau d'un genre western et inaugure son apogée en terme de qualité, représenté par ses trois plus grands artistes dans leur catégorie, réunis pour la 1ère fois dans ce film: Sergio Leone (le réalisateur), Ennio Morricone (le compositeur) et Clint Eastwood (l'acteur). Si la mise en scène de Leone se précisera davantage par la suite, elle est déjà excellente et offre des séquences marquantes. Surtout, le film est selon moi encore meilleur que sa suite car d'une durée idéale, permettant de ne jamais trouver le temps long. Il s'accompagne d'un scénario efficace et riche en émotions. Deux parties distinctes se dégagent. Après 1h, l'ambiance devient alors oppressante et plus tragique tandis que le personnage principal change de position. Cet antihéros taciturne et ultra charismatique est d'ailleurs bien plus vulnérable que dans les films qui suivront, et aussi plus attachant. Pour une poignée de dollar est un des westerns qui m'a le plus touché et le revoir reste un immense plaisir.
Pour une poignée de dollars, ou le western par excellence. Sergio Leone, Ennio Morricone, Clint Eastwood, que demander de plus ? Sûrement du sable et de la poussière, des gros plans sur des yeux, des mecs qui reste face à face, main au dessus du revolver pendant plusieurs secondes, des ponchos et des tonalités mexicaines dans les oreilles. Tout y est. Photographie magnifique, musique légendaire, acteur titanesque, réalisateur de génie. Le western est un des genres fondateurs du cinéma américain, Pour une poignée de dollars est le western, il est le cinéma américain. Tout y est : 5/5.
Bon, je l'avoue tout de suite, les westerns, ce n'est pas vraiment mon truc. Ce n'est tellement pas mon truc que je suis complètement novice en la matière, ma connaissance dans le genre se limitant à quelques films de Tarantino et à "Retour vers le futur III", c'est dire ! Je ne sais d'ailleurs encore aujourd'hui pas bien faire la différence entre le western "classique" et le western spaghetti, enfin à l'italienne quoi. Bref, comme il n'est jamais trop tard pour se lancer, je me suis donc mis en tête de regarder le trilogie du dollar, dont celui-ci est donc le premier, réalisé par Sergio Leone et sorti en 1964. Et, pour être honnête, je n'ai absolument pas adhéré ! J'adore pourtant toute l'introduction, là où le fameux étranger interprété par le ténébreux Clint Eastwood, se rend dans une petite ville mexicaine en proie à deux clans qui veulent se l'approprier. Et puis j'ai également beaucoup apprécié la fin qui applique là parfaitement les codes du western spaghetti avec la musique, les gros plans sur les yeux accompagnés de zooms, les gros plans sur les revolvers, les plans américains etc. Fin dont un extrait est d'ailleurs visible dans "Retour vers le futur II" puis ensuite parodié dans le troisième opus. Mais bref, tout ça pour dire que je n'ai absolument pas apprécié tout le milieu du film, qui en est en fait le cœur ! Et oui, c'est là que toute l'histoire (enfin, histoire, il faut le dire vite) se joue avec l'étranger qui profite un peu de la situation en prenant de l'argent par-ci, par-là tout en défendant la ville de ces deux gangs. J'ai trouvé le temps extrêmement long ! Il ne se passe pas grand-chose, on alterne les scènes de conversations (ou plutôt de silence) avec les échanges de coups de feu et basta, je n'ai pas trouvé qu'il y avait vraiment un fond. De plus, je trouve que la réalisation est plate, outre l'introduction et la fin, on est bien souvent en plan américain ou en plan large, rien de bien captivant donc, surtout pour une histoire qui l'est encore moins. Après, comme je l'ai dit précédemment, je ne peux pas être vraiment objectif puisque je ne connais pas les codes du genre. D'où ma note indécise puisque, si je n'ai clairement pas apprécié le film dans son ensemble, je ne peux pas juger de sa qualité objective, mon avis étant alors totalement personnel. Cependant, ça ne m'empêchera pas de découvrir les autres épisodes de cette trilogie mais, en tout cas, je ne reverrai pas "Pour une poignée de dollars" de si tôt !
Premier volet de la trilogie du dollar, et c'est un western culte. Le film de Sergio Leone propulse et révèle Clint Eastwood au cinéma. Il marque son personnage à travers l'homme sans noms. Son charisme dans ce film est légendaire. Bercé par la musique d'Enio Morricone, ce western spaghetti est digne des plus grands western d'hollywood.
J'aime bien ce western bien réalisé par Sergio Leone et joué par Clint Eastwood dans ses débuts. Réalisation impeccable. La musique est sensationnelle.
Le début d'une trilogie mythique, appelé la "trilogie du dollar" et le début d'un génie du cinéma : Sergio Leone.
Dans "Pour une poignée de dollars", la mort est omniprésente, elle menace, on joue avec elle, au beau milieu d'étendues désertiques et dépourvues de vie. La clé du cinéma de Leone est là, les actes valent mieux que des paroles, les yeux perçants de Clint Eastwood valent mieux que n'importe quel dialogue. Sergio Leone nous dévoile la vision d'un monde plongé dans le chaos et la violence dans un déchaînement infernal.
Trois légendes seront nées : Sergio Leone, Clint Eastwood et Ennio Morricone.
Avec ce second long métrage de sa carrière en 1964, Sergio Leone allait bousculer les règles du western classiques avec un style tout à fait singulier en racontant l'histoire de personnages d'anti héros campé par le charismatique Clint Eastwood, une mise en scène marqué par des gros plans, une violence très prononcé et un humour cynique sevis par des répliques cinglantes. Puis Ennio Morricone allait servir le tout avec ses formidables musiques, désormais indissociable du cinéma de Leone, créant ainsi ce que l'on appelera le "western sphagetti", qui influencera beaucoup de futurs cinéastes dont un certain Quentin Tarantino et relancera le genre du western en plein essouflement à cette époque. Un coup de maître !
Western mythique !! Sergio Leone et Ennio Morricone ont réinventé le style western avec " pour une poignée de dollars". Déjà très créatif et invintif Sergio Leone nous propose un film épatant, pleins de rebondissements. Clint Eastwood endosse la tenue de cowboy comme personne et la direction de Mr Leone est époustouflante. À voir et à revoir... Génial
Le premier western spaghetti célébré à l'international a une drôle d'histoire, dans tous les sens du terme. Aujourd'hui on voit que l'objectif était de distraire à coups de far-westeries pétaradantes, mais la collaboration entre Leone, Morricone et Eastwood laisse des traces légendaires. Les trois hommes étaient redoutablement indiqués pour faire ce western décalé, et s'assurer que leur travail en-dehors des sentiers battus soit sérieux malgré la rencontre hasardeuse de différents mondes.
Entre l'expertise de l'acteur, les bonnes idées du réalisateur, une musique à moitié hors du monde et une photographie captivante, l'œuvre convainc partout où elle détonne. Après tout, l’époque dépeinte était caractérisée par le chaos humain et ce n'est rien de moins que les artistes reproduisent exprès. À part la narration qui est commerciale, tout est pensé pour que l'histoire trouve sa place dans le mythos du Far West. Par transfert, et presque par accident, elle en trouvera aussi une bien méritée dans le septième art.