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flushroyal
32 abonnés
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4,0
Publiée le 22 avril 2011
1er western de Sergio Leone qui deviendra l'un des maîtres du genre, 1er grand film pour Clint Eastwood qui va pouvoir ainsi acquérir ses galons de stars. Mais « Pour une poignée de dollars » n'est pas seulement seulement un tour de chauffe avant les futurs oeuvres mythiques du duo. Il s'agit avant tout d'un western de très bonne facture qui bénéficie d'un scénario plus astucieux qu'il n'y paraît, une musique de Morricone déjà mythique et une mise en scène très efficace ( Même si Sergio Leone se montrera encore plus entreprenant sur les 2 opus suivants ). Le face à face Clint Eastwood – Gian Maria Volonte est très efficace et le reste de la distribution est également de qualité. Un film qui annonce une nouvelle ère pour le western.
Le héros solitaire arrive dans une ville tenue par deux clans. Il saura les opposer, et les conduire à leur perte. Premier western de Leone après qu’il eut tourné quelques péplums, le film est une ébauche de ce que seront les suivants : le héros (Clint Eastwood) est déjà désabusé et retors, la musique est essentielle, et celle-ci est une des plus belles de Morricone, certaines prises de vues recherchées émaillent l’œuvre (gros plan des pieds), l’attente avant les scènes d’action est déjà conséquente, l’humour noir fleurit dans les dialogues, quelques scènes sont cruelles, et les hors-la-loi ne respectent rien. Mais subsiste encore le sentimentalisme et certains passages obligés des westerns américains. Bien que le scénario soit assez riche, et la réalisation correcte, en dépit des faibles moyens employés, on peine à entrer dans le film, on en garde une vision extérieure, comme si l’auteur lui-même y croyait à moitié. Peut-être parce que justement le style n’est pas devenu totalement baroque, et que Léone hésite encore à traiter l’ensemble au second degré ; peut-être aussi parce qu’il y a un problème de rythme. Quoi qu’il en soit, l’œuvre ne démérite pas par rapport à ses modèles d’outre Atlantique, et préfigure les grandes réussites suivantes.
Voici le film qui (pour moi) marque la naissance du Western Spaghetti. Bien que la réalisation ne soit pas en elle-même des plus mirobolantes, il faut bien noter que Sergio Leone n’était alors qu’un jeune réalisateur italien quelconque… Un film à faible budget donc, qui fait pourtant preuve d’une grande intelligence. Clint Eastwood met en place le personnage de « l’Homme sans nom » avec un certain charisme, magnifié par la photographie Léonienne, ponctuée par l’irremplaçable musique d’Ennio Morricone (qui en est lui-aussi à ses débuts). Certains reprocheront à Sergio Leone de ne faire qu’une frêle adaptation du scénario de Yojimbo, à la sauce western. Mais aux vues des films qui suivront (de la Trilogie du Dollar aux Il était une fois…), on ne peut que saluer les débuts du genre ! En fait, on aime ou on n’aime pas… Moi, j’aime ;)
Pour une Poignée de Dollars est un très bon western qui nous fait découvrir un personnage culte du septième art : l’homme sans nom. Ce cowboy joué par Clint Eastwood n’aurait pu être joué par un autre, tant ce rôle lui allait comme un gant. C’est un de ses rôles les plus célèbres, et ça se comprend. Sergio Leone réalise ici le premier épisode d’une trilogie devenue culte, et nous présente un nouveau genre de western : le western-spaghetti. Ça nous change un peu des autres westerns qu’on était habitué à voir. Ici, c’est beaucoup plus lent, et ça permet de placer l’ambiance du film. J’ai beaucoup aimé ce western, et les compositions musicales d’Ennio Morricone ne sont pas aussi célèbres pour rien. Qui ne fredonne pas les airs de ses musiques ? Bref, Pour une Poignée de Dollars est un western sérieux comme on aurait aimé en voir plus souvent.
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4,0
Publiée le 3 juillet 2015
Le premier western culte du grand Sergio Leone qui fut accueilli très favorablement par la critique autant par le public! Le scènario de Duccio Tessari est une exploitation habile des èlèments les plus classiques du western amèricain, l'action se situant au lendemain de la guerre de Sècession! Tessari a pris pour thème la lutte d'un homme seul pour la justice, l'ordre et la lègalitè, soit l'un des sujets les plus rebattus des films de l'Ouest! Pour incarner son hèros solitaire, Leone a fait venir de Hollywood un comèdien alors très peu connu, Clint Eastwood, hèros d'une populaire sèrie de tèlèvision, "Rawhide", crèèe par Charles Marquis Warren! Du jour au lendemain, Eastwood alias « L'homme sans nom » devint une vedette à part entière face au bandit Gian Maria Volonte! Musicalement, nous avons affaire ici à l'un des gèants de la musique du film! En fait, c'est le succès miraculeux de "Per un pugno di dollari" qui plaça Ennio Morricone au tout premier plan! Ce musicien d'exception eut, en effet, la chance de signer par la suite quelques partitions superbes des westerns de Leone qu'on ne prèsente plus! Une rèfèrence du 7ème art...
Le western qui trancha radicalement avec les westerns américains, trop souvent remplis de gentils blancs contre vilains indiens.
Sergio Leone a choisi un angle réaliste, faisant de ses personnages des héros ou des salauds selon la situation.Bref, des hommes normaux.Cynique, amoral, violent (pour l'épque), à l'humour noir...
Pour Une Poignée de Dollars a fait beaucoup de bruit, et à raison, ce film restant une pièce maîtresse du western malgré les années.
Premier chapitre de la trilogie. L'arrivée de l'homme sans nom incarnée par un quasi-inconnu du nom de Clint Eastwood. Tout les ingrédients de ce sous genre de l'époque sont réunis: Un héros à la gachette facile, un méchant caricatural, des dialogues truculents, des gros plans sur des tetes de crasseeux etune musique qu'on oublie pas. Le film se suit facilement et donne aux specateurs ce qu'il veut. Les ilms de cette époque avaient pour but de se différencier des westerns américains de jhon wayne et jhon ford.Et le seul lien avec ses ainées est la grande partie de l'intrigue initial. Elle ne cherche pas la complexité et s'en sort en utllisant tout ses ressorts. Sergio Leone est décidement un exellent réal. Ce western n'atteint jammais le niveau du bon, la brute et le truand (en meme ce srait diffiile), mais se laisse aprrécier avec beucoup de joie.Eastwood connait son personnage sur le bout des doigts et le maitrise parfaitement. Volontequi joue le méchant à un b physque et une bonne stature.Et puis il a land morricone.
Premier des trois films constituant "la trilogie du dollar" du grand Leone, "Pour une poignée de dollars" peut être comparé à une sorte de film-prototype, nous présentant le célébrissime personnage de l'homme sans nom (Clint Eastwood) et, plus généralement, nous introduisant dans l'incroyable et révolutionnaire vision du Western Spaghetti de Sergio Leone. Ce film est en effet une véritable relique, ayant insuffler un style inimitable mais mainte fois inspiré, redonnant une nouvelle jeunesse aux films cowboys. A milles lieues des épopées grandioses et lyriques de John Ford, l'approche westernienne et cinématographique du barbu italien apparaît d'emblée plus moderne et travaillée, brisant avec les factures classiques du genre, s'amusant à brouiller les pistes et à transgresser les mœurs. Le rythme si particulier de Leone est déjà là, précurseur d'une ère nouvelle: ambiance étouffante, sauvage et brutale, parfait jonglage entre des plans prenant leur temps et d'autres plus dynamiques, le tout capturé par une caméra extrêmement inventive et habile. Au milieu de ce champ de bataille évolue Clint Eastwood, son colt et son poncho. Sous les traits du parfait mais attachant anti-héro mystérieux et uniquement intéresse par l’appât du gain, l'histoire suit la délicieuse et progressive destruction de deux groupes rivaux régnant sur une ville lugubre et peu animée :les Baxter, blancs-becs trafiquants d'armes,apeurés, et les Rojo, mexicains sans scrupules. C'est en fait l'arrivée de l'homme sans nom qui va raviver les conflits entre les deux bandes qui vont alors se massacrer mutuellement, à cause des traitrises et multiples pièges et mensonges du semeur de trouble. Clint Eastwood campe donc un personnage sans aucune morale ni compassion, profitant des situations et tensions des deux camps afin de récolter sa "poignée de dollars". Il est "épaulé" par un barman aussi drôle que juste et très vite adoré par le vieillard fabriquant de cercueils. Parce que des morts, il y en aura un bon paquet. Qu'ils soient abattus par le revolver de Clint, par la Winchester de Ramon (chef des Rojo interprété par le plein de charme et hirsute Gian Maria Volonte) ou par les colts des autres mercenaires et individus des deux camps, le film ne lésine par sur les cadavres et fusillades. L'intrigue est simple mais efficace, l’intérêt portant principalement sur l’irrésistible et très économe interprétation de Clint Eastwood.La bande originale de Morricone claque, évidement, rendant le tout encore plus grandiose. Pour un premier essai dans le domaine, c'est très concluant. Toutefois le film ne manifestera pas ma totale approbation, ses supérieurs lui étant très largement supérieur. Étant très court (1h35) et laissant parfois sur notre faim (le vice des situations n'a pas été exploité jusqu'au bout), "Pour une poignée de dollars" ne possède en fait que les bribes du style poignant et si singulier de ses ainés en ressortant plus banal et grossier. Mais l'ambiance poussiéreuse et colossale du cinéaste se fait déjà bien sentir. Une œuvre pionnière et visionnaire, tâtonnant du côté du culte sans toutefois l'atteindre (mais ce n'est que partie remise pour Leone, compte tenue de l'extrême qualité des ses suites) . 16/20
Tout comme les trois autres films de la trilogie un super chef d'œuvre, rien a dire d'autre, Leone est le maitre du Western et Clint Eastwood a vraiment le meilleur rôle qu'il ait jamais eu a travers "Blondin" (qui dans ce film ne s'appelle pas encore comme ca d'ailleurs!) vraiment dommage de ne pas le trouver en français ... mais c'est pas grave la VO c'est tres bien mais il reste cependant difficile a trouver c'est bete.
Très bon western, comme tous ceux Leone-Eastwood ! Des musique très belle et émouvante: merci Ennio :) Une histoire sympathique embelli par le jeu du charismatique Clint Eastwood. Un classique
Si je devais être honnête j'aurais mis 3 étoiles et demi, je lui mets donc 4 étoiles. Il est vrai que c'est sûrement le """moins bon""" du tryptique, mais difficile d'être excellent comme "Et pour qques dollars de plus" ou d'être un chef d'oeuvre comme " Le bon, la brute et le truand". Mais on retrouve déjà ici un Clint Eastwood excellent qui campe son personnage à la fine gachette, rusé et manipulateur (qui s'oppose aux personnages tout blanc de John Wayne). Des méchants bien méchants et bien caricaturaux. Une musique de Morricone toujours si prenante. On a le droit aussi à qques bons duels (même si le duel final est certainement moins bien réussi (d'un point de vue effet de plan caméra + musique) que dans les films suivants). On a le droit déjà à qques gros plans à la Leone... Le tout dans une petite ville au milieu de nulle part typiquement western. Peut-être moins bon que le film original Yojimbo, mais ce film annonce bel et bien les 2 autres...
pour une poignée de dollar n’est pas l’un des meilleurs Westerns de l’histoire du cinéma mais il reste quand même un bon film de Sergio Leone. A l’affiche de ce film on retrouve d’excellents acteurs comme Marianne Koch, Clint Eastwood ou encore Gian Maria Volonte. Tout es ingrédients sont là pour que se soit un Western. Le scénario est bien trouvé et l’intrigue fonctionne bien, bref c’est un bon film pour tout les amateurs de Western, 13 / 20.