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Un visiteur
5,0
Publiée le 23 avril 2011
Premier opus de la célèbre "Trilogie du dollars", Pour une poignée de dollars s'inscrit dans la plus pure tradition du genre avec tous les codes que l'on lui connaît. Mais surtout, c'est le film qui à révélé Clint Eastwood aux yeux du monde qui est depuis, devenue l'une des plus grandes îcones du cinéma de tous les temps dans lequel il délivre une prestation épurée très charismatique. La sublime musqiue de Ennio Moriconne et la réalisation du maître du genre Sergio Leone font de ce film un incontournable du septième art.
Dans ce premier épisode de la saga du dollar, Clint Eastwood à découvert le rôle de sa vie et ce n’est pas faux! Il est excellent!! Le film, bien qu'étant un peu court, nous offre des scènes poignantes et réalistes ainsi que des moments bien sur cultes! On notera aussi la performance de tout le casting et des décors aboutis. Notons aussi que, les musiques sont assez agréables hormis les petites mélodies très aiguës qui assourdissent. Rien à dire sur ce ''Western'' il est vraiment très bon!!
C'est certainement un de mes films préférés, et un des films dont j'ai souvent eu du mal à voir à la télé à cause des problèmes de droits de diffusions. A fistful of dollars est un "remake" de Yojimbo d'Akira Kurosawa qui raconte l'arrivée d'un étranger dans un pays en proie à une guerre de gang et qui va mettre son intelligence pour se débarrasser de ces fauteurs de trouble pour une poignée de dollars. Ce premier de film de Sergio Leone a marqué les esprits pour une seule bonne raison: les codes du western ont été tordu. De part son ambiance, sa réalisation, ses personnages et sa violence, le film a créé une véritable une coupure avec le western traditionnel américain prônant des valeurs morales. Dans Pour une poignée de dollars, il n y a rien de cela et ce dès le début. Tout d'abord le générique annonce la couleur: une musique non symphonique, aucuns instruments traditionnels ne sont utilisés, les instruments utilisés sont des guitares, des trompettes. Le générique se déploie sur un fond rouge avec des dessins (des silhouettes) de cow boy tombant sous des balles et des chevaux galopant. Le film ne sera que ça. Le générique se termine et nous découvrons le héros, enfin l'antihéros; il est mal rasé, les habits ne sont pas propres, est sur le dos d'une mule. Il a l'air ridicule au premiers abords. A peine arrivé dans la ville, il assiste à une scène de violence: un gamin et son père sont violentés sous ses yeux mais l'homme ne fait rien, il observe. Alors que dans les traditionnels westerns le héros serait intervenu, lui ne bouge pas le petit doigt. Après avoir été observateur, l'antihéros est lui même violenté, mais à contrario des faibles, il ne se laisse pas marcher sur les pieds et règle la peau à ses enquiquineurs (au nombre de 4). Cet acte de bravoure va lui permettre de bien s faire voir par la famille Rojos qui décide de l'employer. A partir de cet instant il va s'efforcer à détruire les familles en extorquant de l'argent en prime. Au delà de casser la stature du héros westernien, Sergio Leone aime rendre le western de manière quasi réaliste et ira même jusque dans les surréalisme. Ainsi Sergio Leone n'hésite pas à montrer de pleine face la violence du film (pas de sang mais beaucoup de cadavres) dans des ballets de mort esthétiques. Trois séquences le montrent bien: la 1ère est le massacre d'une troupe de soldats mexicains par une mitrailleuse, la 2ème est le massacre de la famille Baxter où tous les membres désarmés sont massacrés alors qu'ils essayent d'échapper à un incendie et enfini la confrontation entre l'antihéros et le méchant. Bien sûr il est impossible de parler du film sans parler des 2 acteurs principaux. Clint Eastwood imprègne le film par sa personnalité; à la fois calme, stoïque, observateur mais aussi intelligent et humain. Il donne une nouvelle dimension au cow boy: à la fois froid, impitoyable, calculateur, il sait se montrer aussi cynique et manipulateur. Si ce film n'a pas élevé au rang de star Clint Eastwood, son personnage est par contre rentré dans les moeurs, souvent son personnage est source d'influence (notamment les jeux vidéos et le génial Red Dead Revolver). Ensuite Gian Maria Volonte, acteur ayant reçu une formation de théâtre, il interprète le rôle du chef avec brio, lui conférant une dimension de monstre fou, à la fois bourreau, tueur fou mais charismatique. On peut se dire qu'il y'a une mince frontière entre lui et le personnage de Clint. La musique. Impossible de passer à côté. Elle est juste grandiose. A cette époque, il était inimaginable d'entendre ce genre de musique mais Ennio Morricone est un compositeur de génie et sa musique est juste Epique. Le thème du film est juste GENIAL et la musique du duel final est MAGNIFIQUE. Certes le film a un défaut: sa réalisation n'est pas tout à fait acquise avec ce film (corrigée par la suite dans Et pour quelques dollars de plus, élevé au rang d'art avec Le bon, la brute et le truand et au chef d'oeuvre inviolable avec Il était une fois dans l'ouest), même si le final est du pur Leone mais la claque monumentale que l'on se prend enterre sans problème ce défaut. Pour une poignée de dollars a entamé une révolution dans le cinéma, permis de dépoussiérer un genre que l'on disait enterré, permis à Sergio Leone de se faire connaître. Si il a souvent été copié mais jamais égalé sauf par quelques réalisateurs extrêmement doués (Corbucci et Peckinpah), Sergio Leone est devenu un maître du cinéma, une icône. Pour une poignée de dollars est à voir d'URGENCE.
Après John Sturges, c'est Sergio Leone qui décide d'adapter un film d'Akira Kurosawa en une version western. C'est également le premier western de cette légende du cinéma et le premier film de sa trilogie mythique du dollars. Clint Eastwood est excellent dans son personnage d'homme sans nom, le plus grand rôle de sa carrière, qu'il aura la chance de jouer trois fois. Gian Maria Volonte est aussi très bon, mais pas autant que dans Et pour quelques dollars de plus ou son personnage est bien plus marquant. Comme dans tous les films que Leone réalisera par la suite, Ennio Morricone est le compositeur, sa musique est sensationnelle, ce duo d'amis d'enfance restera comme l'une des plus grandes collaborations du cinéma. Sinon ce film est un régal, et ce qui est fantastique c'est que c'est le moins bon de la trilogie. C'est aussi le début de la renommée du western spaghetti, terme qui énervait Sergio Leone, ici le héros est un anti-héros, il est mal rasé, amorale, crade en fait son personnage est très réaliste, bien plus que dans certains westerns américains ou la poussière ne semble pas salir les « gentils » par exemple, je dis bien dans certains car Burt Lancaster, inoubliable dans Vera Cruz, fut certainement le premier personnage type western spaghetti à voir le jour. Voilà tout ce qu'est Pour un poignée de dollars, à voir et à revoir.
Un western tout simplement épique , la première collaboration Leone/Eastwood restera brillante et marquante dans l'histoire du western américain . Si on peut considérer l'histoire comme cliché , c'est avant tout la création du pur héros , du héros dans toute sa splendeur : il vient , il dégomme , il sauve et il part repart . Des personnalités atypiques , des dialogues crus et un sens de l'humour très second degré qui tombe toujours a pic . Des acteurs qui s'imposent , des clichés incarnés et qui permettent de créer les fameuses ambiances typiquement mexicaine mais surtout une légende , un mythe : Clint Eastwood ! C'est vraiment un acteur brillant et charismatique , qui sait vraiment s'imposer même sans dire un mot , sa présence suffit a exploser l'écran . Mais ce qui est fantastique , c'est vraiment la fusion Leone/Morricone , les deux unissent leurs talents d'exception pour harmoniser une ambiance explosive , intense et qui ne tient qu'a un petit regard , qu'a un simple mouvement de doigt . Mais Leone arrive aussi a filmer les visages avec un détail , une intensité rare et attirante qui en fait un personnage a part entière . Un western d'exception , un classique du genre sans doute .
Le premier volet de la trilogie Sergio Leone-Clint Eastwood est certainement le meilleur (c'est dire le niveau des autres !) surtout à voir pour la première et la dernière demi-heure de ce film incompréhensible...
Excellent western réalisé par l'excellent Sergio Leone et emmené par l'excellent Clint Eastwood. Belle B.O, beaux décors et paysages, et scénario aussi bon que bien travaillé. On passe un agréable moment.
Premier Western de Leone. Le film n'est pas aussi abouti que " Et pour quelques dollars de plus" et surtout que "Le Bon, la Brute et le Truand" mais les bases sont la. Clint Eastwood à la grande classe, les méchants des gueules pas possibles, on est bien dans un western spaghetti. Ce qui fait défaut à ce premier volet par rapport aux deux suivants, c'est le scénario, vraiment basique, deux bandes rivales qui s'entretuent dans un même village et au milieu de tout ça, le héro. Les personnages sont peu approfondis et donc moins intéressants. La musique de Morricone est très bonne mais un peu répétitive, un défaut qu'il corrigera par la suite On passe donc un très bon moment devant ce premier coup d'essai de Sergio Leone qui nous livre un très bon western.
Dés les premières notes du générique d'introduction, le ton est lancé. Dés les premières images, le ton ne fait que se confirmer: Le temps des fables de John Ford, Howard Hawks et tous les plus grands réalisateurs de western est terminé, le renouveau du genre se situe en italie, celui qui a boulversé tous les codes se nomme Sergio Leone. Dans "Pour une poignée de dollars", il n'y a pas de héros, mais des anti héros sans foi ni loi, l'homme sans nom incarné par Clint Eastwood n'est interessé que par l'argent. Mais le renouveau se situe aussi dans la réalisation de Sergio Leone, gros plan sur des tronches sales, lenteur des gestes, montage au millimètre sur la célèbre musique de son comparse Ennio Morricone. Un mythe est né avec ce remake d'un film japonais, "un putain de bon film" comme il est dit dans "Retour vers le futur II".
Le début d'un mythe. Non, pas un. Trois. Le pluriel est plus approprié. C'est ici que tout commence pour Clint Eastwood, Sergio Leone et Ennio Morricone. Belle brochette qui forme le principal intérêt de ce film à petit budget au scénario un peu creux et répétitif. À voir donc pour la qualité de sa réalisation, de sa bande originale et la performance de l'acteur principal.