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danna2509
24 abonnés
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4,0
Publiée le 15 décembre 2012
C'est toujours difficile de lire les critiques de ceux qui viennent vous dire que ce qui a été fait avant était meilleur, que la génération suivante a sali l'ancienne etc....Le western est un genre aussi vieux que le cinéma, et a naturellement ses codes. Ca a fonctionné pendant 60 ans puis les gens se sont lassés. Alors on a cassé ces codes pour proposer autre chose, alléluia! Imaginez si Vermeer n'avait pas compris que l'essence des choses ne se trouvaient pas dans la reproduction parfaite de ce que voit l'oeil mais dans ce qui lui échappe. Nous n'aurions jamais connu l'impressionnisme qui a illuminé le monde entier deux siècles après, malgré des critiques vivaces qui ont encore des échos aujourd'hui d'ailleurs! Idem pour le western, le film noir, le film d'horreur....On peut aimer Leone ou pas, se plaindre des daubes qui sont sortis dans les 70's et il y en a eu, mais dire que le niveau d'exigence des spectateurs a baissé, c'est aller contre l'histoire! La cinéphilie qui s'est développée en masse après la 2nde GM n'a plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui. A 20 ans en 2000, un grand nombre de jeunes a vu plus de films d'auteurs, et d'auteurs du monde entier que beaucoup de critiques cinématographique dans les 60's-70's. Croyez vous qu'un film comme Inception aurait fonctionné il y a 30 ans? Les films d'aujourd'hui sont d'une richesse au moins égale à celle des films d'antan et si un film comme celui cité a été possible c'est parce que le niveau de compréhension du langage cinématographique s'est fortement accru. Pour finir sur la dimension psychologique qui vous plait tant, je crois que vous faites encore erreur. Le cinéma est en partie à l'image de l'environnement et de l'époque à laquelle il appartient. Nous sommes surgavés de psychanalyse et de psychologie et c'est d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui dans la relecture des grands mythes ou celles des héros : nous psychanalysons nos modèles et nos idoles après les avoir érigés au rang de demi dieu ou d'idéal pendant ces années fastes que vous regrettez tant où le manichéisme, bien sur, n'était pas de mise - le western était plus subtil si je vous crois. Désormais et de plus en plus, les héros sont analysés, montrés comme des hommes ou des femmes avec leurs failles, leurs faiblesses, leurs doutes et leurs espoirs, tout idéal a son prix à payer et le monde est devenu bien gris et bien complexe quand on a eu souvent tendance, pendant des décennies, à nous le montrer en blanc!!!!
Lorsque j’ai vu ce film pour la première fois en 1964, je dois dire qu’il ma réjoui et que je suis sorti heureux de ce spectacle nouveau, insolite, iconoclaste même sans penser une seconde à réfléchir aux conséquences de ce plaisir. Quelques années plus tard, je prenais conscience de l’ampleur des dégâts avec toute la série des pseudo westerns que de nombreux italiens s’empressaient de faire car il y avait de l’argent à gagner facilement et sans risques. A le revoir, je suis atterré devant mon inconscience lors de sa sortie et du mal qu’à fait Leone à l’art cinématographique. Le niveau d’exigence des spectateurs s’est mis à descendre à partir du moment ou les plus jeunes se sont nourris de scénarios sans psychologie pourvu que la violence soit présente et fréquente. Ce film n’est ni fait ni à faire et Eastwood a eut bien du mérite à sortir son cinéma de la médiocrité qui l’a rendu célèbre. Contrairement à Gian Maria Volonte, il n’a pas craint d’afficher son vrai nom, ce courage lui a réussi. Il n’y a absolument rien dans ‘’pour une poignée de dollars’’ pour en dire du bien . Le seul fait positif que je peut faire ressortir est la beauté du couple Marisol et son époux.
A Fistful Of Dollars (1964): Un très bon film, Sergio Leone lance un western aux acteurs légendaires, Clint Eastwood en priorité. Classe et divertissant.
Premier western de Sergio Leone (crédité Bob Robertson pour faire américain) après 3 péplums et premier classique fondateur du western italien. Tout y est parfait malgré un rythme assez lent. La réalisation change de celle des westerns américains avec un style baroque et des gros plans sur les personnages. Le scénario, simple et efficace (un cow boy solitaire tire profit d'un conflit entre deux bandes rivales dans un petit village mexicain) s'inspire du Garde du Corps, classique d'Akira Kurosawa. Les acteurs sont très bons en particulier Clint Eastwood, petit acteur de la série TV Rawhide qui deviendra une star grâce à ce film. La musique d'Ennio Morricone, quant à elle, est sublime et en parfait accord avec la réalisation. Un chef d'oeuvre.
C'est avec ce genre de western que l'on comprend comment Sergio Leone a acquis ce statut. Clint Eastwood était décidément excellent dans ces rôles du mystérieux "homme sans nom" (rien que son regard vaut le détour) et les autres personnages sont également intéressants (notamment Ramon, joué par Gian Maria Volonte, ou encore l'opportuniste croque mort). La musique est tout bonnement parfaite, et en complète adéquation avec les scènes (merci Ennio Morricone). Quant au scénario, bien qu'il soit assez simple, on suit quand même l'histoire avec intérêt et on assiste avec plaisir aux manigances de notre bon vieux Clint entre ces deux bandes rivales. Quelques longueurs viennent parfois ralentir le rythme mais rien de bien grave.
Poster un commentaire en ayant visionner ce film après le cultissime "Le bon, la brute, et le truand" n'est pas une chose facile. La qualité de réalisation de Sergio Leone est toujours présente mais le scénario, lui, est simplet. Clint Eastwood, en cavalier solitaire et mystérieux, est toujours aussi attachant. Il est doté d'un regard magnifique. Ce premier western de la série "des dollars" de S. Leone est nettement inférieur au dernier(le bon, ...), mais il se laisse regarder quand même.
Doté d'une excellente réalisation, "Pour une poignée de dollars" est un classique qui se fait surtout remarqué par sa musique enivrante spécifique au western. De plus, Sergio Leone tire le meilleur de ces acteurs surtout Clint Eastwood. Et le scénario est très bien écrit. La scène est splendide et malgré quelques petites longueurs, le film reste culte. Ainsi, on est captivé jusqu'à la fin par ce western mené de main de maître.
un peu moins bon que les deux autre réalisation de sergio leone (poour quelque dollars de plus et le bon la brute et le truand) mais sa reste un bon film
Un western sympa avec un Clint Eastwood très bon dans son rôle de cow boy solitaire et silencieux dont on ignore les réels motivations , le scénario accompagné par une bonne musique est ingénieux sans être prise de tête , ça flingue dans tous les sens et on passe au final un bon moment devant ce qui reste un classique du genre .
Le premier de la magistrale trilogie de l'homme sans nom. Le grand Sergio Leone réalise là son premier grand film et pose les bases d'un nouveau genre: le western spaghetti. "Pour une poignée de dollars" est sans doute le moins bon de la trilogie mais il n'en reste pas moins un excellent film. Le moins bon parce qu'il est peut être plus 'mou' que les deux autres et que les dialogues sont un peu moins "aiguisés". Mais tout ce qui fera le succès de la saga est là; un scénario très simpliste mais mis en scène par une main de maître, des décors superbes, un casting en or avec un certain Clint Eastwood - juste sublime dans son premier grand rôle et le rôle de sa vie qui plus est - des seconds rôles excellents, et puis ce personnage si charismatique de l'homme sans nom. Sans parler de la musique du dieu Morricone. Excellent. Le début d'une saga de LEGENDE.