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    Journal intime
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    3,6
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    38 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2009
    Prix de la mise en scène à Cannes en 1994, "Journal intime" est un film personnel, encore plus personnel que les autres, encore plus intime, c'est pour cela que Nanni Moretti l'a intitulè "Caro Diario", ce qui signifie "cher journal intime"! Plus question pour l'acteur-rèalisateur de se cacher derrière des personnages fictifs! C'est lui et lui seul qui prend la parole dans cette superbe chronique en trois parties qui lui permet de faire le tour de ses envies, de ses passions, de ses colères et de ses indignations! Comme s'il se parlait à lui-même, Moretti conjugue certes son film à la première personne mais ses rèflexions ironiques sont faites pour toucher le spectateur au plus profond du coeur! Après cinq ans d'absence dus à une maladie qu'il dètaille dans le troisième volet de cette tranche de vie, Moretti revient en pleine forme, prêt à savourer les choses le plus simples comme ce verre d'eau quotidien qu'il dèguste chaque matin avec une dèlectation communicative! Une promenade dans les rues de Rome sur sa Vespa ou une excursion à l'Alicudi, lieu ètrange et sauvage, loin des rumeurs du monde, dans les îles èoliennes en compagnie d'un intelectuel obsèdè par les feuilletons amèricains sont autant de prètextes pour se moquer du monde qui l'entoure avec un humour fèroce! Mèdecins incapables, parents esclaves, enfants tyranniques et snobs de tout poil subissent tour à tour ses coups de griffes! C'est à la bêtise sous toutes ses formes que s'en prend ce philosophe cinèphile qui trouve aussi le temps de lancer une chaleureuse dèclaration d'amour à la capitale italienne et de croiser Jennifer Beals, l'hèroïne de "Flashdance", à qui il voue une admiration èperdue! Largement autobiographique, partant de l'Italie, et plus particulièrement de Rome qu'il parcourt inlassablement avec sa Vespa dans de splendides paysages, cette errance narquoise est un petit bijou du cinèma italien des annèes 90 à la fois lèger et grave, qui ne manque pas de beautè et d'humour! Excellente B.O.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2009
    Je suis consterné. Voici donc le fameux "Journal intime" de Moretti, géant du cinéma italien. Eh bien énorme déception. La première partie est assez savoureuse, malgré de nombreuses longueurs. Mais cela ne casse pas pour autant trois pattes à un canard. La seconde, médiocre, est un peu plus drôle mais moins originale. Enfin, la troisième, décroche à mes yeux la palme de l'ennui, tout cela pour démontrer combien les médecins sont des charlots. Au final, je me suis bien emmerdé. Les réflexions de Moretti me semblent bien superficielles : la violence au cinéma c'est mal, Rome c'est beau, les gens sont prisonniers de leur addiction à la télévision, les médecins sont des charlatans. J'aurais entendu la même chose en allant passer l'après-midi au bar PMU de mon quartier. Faut-il se pâmer parce qu'il s'agit du grand Nanni Moretti ? Moi je refuse.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2008
    Sorti en 1994, "Caro Diario" est véritablement le film qui a consacré Nanni Moretti auprès du grand public. Cette comédie originale et fantaisiste, construite sur la base de la présentation d'un journal intime (d'où le titre Français) sur grand écran, est en fait une compilation de pensées du cinéaste avec des liens pas toujours évidents, une suite de scènes décalées et en général assez drôles que l'on prend plaisir à regarder sans forcément y trouver une logique imparable. Moretti expose sans détours ses notes au public, par l'intermédiaire du traditionnel mais efficace procédé de la voix-off, servant à mettre en relief des situations un peu statiques. Avec un talent indéniable en terme d'écriture et de narration littéraire, il parvient à imposer un ton doux-amer particulièrement séduisant, usant d'un humour décalé voire corrosif tirant à boulets rouges sur les "ennemis" du réalisateur et ce qu'il méprise en général. N.M. l'interprète s'en sort également avec les honneurs, évidemment parfait lorsqu'il s'agit de grossir pour les besoins de sa démonstration des faits qu'il a lui-même vécu. "Caro Diario" fait donc mouche lorsqu'il enchaîne sans trop se poser de questions des situations parfois inattendues et qu'il ne daigne sortir de la comédie claire et assumée. Néanmoins, on peut ressentir aussi une légère frustration à son égard, du fait de séquences contemplatives pour le moins ennuyeuses et décoratives, donnant la désagréable impression d'être présentes pour faire du remplissage. Outre ces airs de Gus Van Sant (berk !) heureusement très occasionnels, on pourra aussi lui reprocher un certain manque d'inspiration au cours d'un second acte ma foi très lisse. Certes, les paysages et les images sont belles, l'Italie est magnifique (ce n'est pas moi qui vais dire le contraire !) mais franchement, qu'est-ce-qu'on s'en balance ! Et puis la plume et le cynisme reviennent à travers une bonne dernière demie-heure et ce, pour notre plus grand bonheur. Un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2008
    Le long plan séquence au cours duquel le protagoniste est sur sa vespa blanche sur les traces de Pasolini (avec en fond sonore Keith Jarett qui prend aux tripes) est à l'image du film : sublime !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2008
    Ce film, prix de la mise en scène à Cannes en 1994, arrive à être à la fois très égocentrique et très généreux. Nanni Moretti ne parle dans ces trois chapitres de son Journal intime que d'une seule chose : lui-même. Mais en parlant de lui seul, il nous renvoie à nos propres réalités, limites, désirs. Ce film est vraiment un journal intime car on y trouve aussi des expressions de son auteur sur le monde qui l'entoure : le cinéma italien, le refus de la violence au cinéma, la peur de la bêtise (celle de la majorité, celle des intellos, des parents, des enfants, des médecins…).
    C'est aussi un formidable étalage de personnages plus drôles les uns que les autres : Moretti, lui-même, chevauchant sa Vespa à travers les différents quartiers de Rome la belle, dansant au milieu d'une fête ou dans une trattoria, s'arrêtant pour aller au cinéma, visiter une maison sous un prétexte fallacieux (repérage pour une comédie musicale sur un pâtissier trotskiste dans l'Italie des années 30), abordant un automobiliste pour lui asséner une vérité ou Jennifer Beals (Flashdance) pour s'extasier sur la commodité de ses chaussures et passer pour un fou. Moretti encore, allant d'île en île à la recherche d'un lieu où créer, errant de médecin en médecin pour trouver un remède à ce mal qui le ronge. Gerardo, son ami, grand intellectuel qui finit par tomber amoureux des soap-operas brésiliens. Le maire de Stromboli rêvant de faire de son île un film. Les parents de cette île où leurs enfants uniques font la loi et empêchent les conversations téléphoniques d'aboutir à autre chose qu'un ubuesque zoo sonore. Ce critique de cinéma qui, rongé par le remords, pleure sur son oreiller. Ces médecins, prince des dermatologues ou acupuncteur chinois, qui ne savent pas écouter.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2007
    13 ans plus tard, "Journal Intime" nous parle toujours aussi magnifiquement de l'état du monde à travers l'état (d'esprit, de santé) de ce diable de Moretti : en 13 ans, le monde est devenu plus dangereux, plus hystérique, et Moretti à la fois plus médiatique et plus silencieux. Mais ses réflexions amusées sur l'addiction aux séries TV ne sont-elles pas plus justes encore aujourd'hui ? Son recueillement (il arrête son Vespa !) devant le lieu de l'assassinat de Pasolini ne nous rappelle-t-il pas que la barbarie anti-intellectuelle est encore plus virulente de nos jours ? Quant à sa description cruellement simple des errements de médecins indifférents et incompétents face à sa maladie, ne souligne-t-elle pas le sentiment de fausse sécurité dans laquelle la société nous tient ? Le dernier regard-caméra, intense, humain, de Moretti est alors le point d'orgue d'un beau film libre, mêlant avec tendresse (une nouveauté à l'époque chez lui) le mouvement et la parole en un acte aussi politique qu'intime.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mai 2007
    Après avoir vu "Le Caïman" et l'avoir apprécié, je me précipite avec enthousiasme voir cet autre film de Nanni Moretti.
    Et pourtant, après un début sympathique, on sombre vite, comme dans pas mal de films des débuts de Woody Allen, dans un scenario qui n'est là que prétexter les quelques situations comiques... Comme la fixation que fait le compagnon du personnage de Moretti, qui est pathétique et ennuyeuse.
    Les quelques scènettes drôles n'arrivent pas à sauver le film, qu'on ne sait comment regarder ... Drôle? Triste? Comique?
    Enfin il est possible que le film ait mal vieillit.
    meeek
    meeek

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Presque 3 étoiles pour ce film vu à sa sortie et revu dernièrement... Finalement un revisionnage déceptif comparé au bâti imaginaire que je m'étais fait entre 1994 et aujourd'hui. De purs blocs de cinéma (l'hommage à Pasolini, le plan sublime de Moretti avec le bateau moderne filant derière lui dans le plan...) et puis des essouflements, quelques longueurs au final qui m'ont empêché d'apprécier pleinement ces vignettes égocentrées d'un cinéaste engagé.
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