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    La Peau douce
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    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Un vrai bijou, A voir, ne serait-ce que pour le générique du début.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    L'intrigue est très simple mais c'est par sa science du découpage que Truffaut donne à sont film toute sont intensité, et parvient a rendre à des situations quotidiennes un suspense haletant.
    Rare sont les film si bien raconté par le seul fait des images. Le résulta est unique et magistral sans parlé de la présence de Françoise Dorléac qui illumine ce film sec et douloureux.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2022
    Quand il tourne "La peau douce", François Truffaut a déjà quatre longs métrages à son actif dont "Les 400 coups", "Tirez sur le pianiste" et "Jules et Jim" et il est en attente de réaliser "Fahrenheit 451" tiré de l'œuvre de Ray Bradbury. Le "jeune turc" de la Nouvelle Vague aux côtés des Godard, Chabrol, Rivette et Rohmer livre ici un film d'une facture classique autour du très traditionnel triangle amoureux. Pour ce qui, au vu de ses positions extrêmes, peut constituer pour lui un exercice de style, Truffaut excelle dans ce qui demeure à coup sûr l’un de ses meilleurs films. Pour accentuer encore la contradiction, il fait appel à Jean Desailly de la Comédie Française, un des acteurs emblématiques de la fameuse qualité française qui s'est "commis" dans les films de Grangier, De La Patellière ou Delannoy aux côtés du Gabin d'après-guerre honni des "Cahiers du cinéma". A côté de l'acteur chevronné, il place la toute jeune Françoise d'Orléac, à l'aube d'une carrière internationale, qui vient de briller dans "L'homme de Rio" aux côtés de Belmondo et Nelly Benedetti actrice de théâtre que Truffaut a repéré dans "Les régates de San Francisco" d'Autant-Lara. La fin du film est inspirée d'un fait divers survenu en juin 1963, rue de la Huchette à Paris quand une femme tua son mari adultérin d'un coup de fusil de chasse. A partir de là, Truffaut entremêle au récit beaucoup de passages autobiographiques comme c'est toujours le cas depuis ses débuts. Pierre Lachenay, bourgeois timide et mal à l'aise avec son statut social va tomber fou amoureux d'une hôtesse de l'air rencontrée au cours de l’un de ses nombreux voyages pour les conférences qu'il donne à travers le monde sur les auteurs de la littérature française. On sait qu'au moment du film, le couple de Truffaut et Madeleine Morgenstein bat de l'aile suite aux liaisons quasi systématiques que le metteur en scène entretient avec ses actrices principales. La mort de Lachenay à la toute fin du film est peut-être le châtiment que s'inflige par écran interposé Truffaut pour ses écarts, sans doute plus conformiste qu'il ne veut l'affirmer. Alors dans sa période hitchcockienne, (un livre d'entretiens sortira d'une relation de plus de trois ans), Truffaut utilise beaucoup des recettes du maître du suspense notamment pour la scène de l'ascenseur où il joue malicieusement avec la durée réelle de la montée des étages. Le film extrêmement découpé et amputé au montage de près de quarante minutes fait monter la tension au fur et à mesure que les hésitations de Lachenay vont amener les deux femmes à prendre elles-mêmes prendre les choses en main. Desailly qui ne s'est pas du tout entendu avec Truffaut montre sur ce film sa très grande justesse de jeu et sa faculté à s'adapter à un cinéma plus dépouillé que celui des réalisateurs des générations précédentes avec lesquels il avait exclusivement travaillé jusque-là. Malheureusement, le film d'une noirceur sans limite et donnant une image peu sympathique du personnage principal sera très mal accueilli à sa sortie et lors de sa présentation à Cannes. Le temps rendra à la "Peau Douce" son statut de film majeur dans la filmographie du réalisateur trop tôt disparu. Il faut noter enfin la très belle prestation de Françoise D'Orléac admirablement filmée par un Truffaut subjugué comme nous par la troublante beauté d'une star foudroyée en pleine ascension.
    zoncolan
    zoncolan

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2012
    Pour ma part, le meilleur film de François Truffaut.Film traitant de l'adultère.Classique du cinéma français.On y retrouve l'influence de Hitchcock sur le réalisateur.La trame dramatique et romantique est superbement harmonieuse.Film d'une grande pudeur qui met en scène l'importance des "qu'en dira-t-on" de l'époque.Françoise Dorléac et Jean Desailly sont parfaits dans leurs rôles.Comme souvent dans ses films, Truffaut nous donne une leçon de moral, ici à travers le mensonge et l'infidélité dans un conformisme bourgeois de l'époque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    Dix sept ans avant "La femme d' à coté",Truffaut s' était déja interessé au triangle amoureux et à ses conséquences funestes.
    Inspiré d' un fait divers, le film nous immerge dans la vie de P Lacheney (Jean Dessailly), écrivain et directeur d' une revue littéraire à la réputation assurée avec une vie familiale qui va de pair (marié, enfant) . Au cours d' un voyage pour un conférence à l' étranger, il tombe amoureux de Nicole (la regrettée Francoise Dorléac) et entame une relation avec elle .
    L' intéret de ce film selon moi est qu' il réside dans le caractère de Lacheney : là ou en général, le personnage dans ce genre de situation est hésitant, ne veut pas sacrifier sa situation , ici ,au contraire, on a affaire à qq qui n' hésite pas à prendre des décisions mais dont la précipitation va lui etre nefaste .
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Paradoxalement «La Peau Douce» est un des meilleurs films de Truffaut mais aussi l'un de ses plus classiques formellement parlant. La Nouvelle Vague semble être un lointain souvenir pour le cinéaste, il faut dire qu'il n'était déjà pas le plus expérimentateur de l'époque et j'ai d'autant plus de mal à comprendre sa si flatteuse réputation (bien qu'il ne soit pas un mauvais ralisateur). Ce long métrage me rappelle d'ailleurs l'«Ascenseur Pour L'Echafaud» de Malle (sorti quant à lui en 1958!). Ici l'influence d'Hitchcock est plus que jamais présente, illustrée par quelques citations visuelles, mais l'on retrouve bien la griffe du cinéaste dans cette tragique histoire d'adultère. Bien plus mature que «Jules et Jim», il m'a aussi nettement plus touché, tant par son remarquable scénario que par ses exceptionnels interprètes, Jean Desailly en tête. Il est en effet bouleversant d'humanité, tantôt amant passionné tantôt lâche et méprisable (et quelle belle voix il avait!). Françoise Dorléac est excellente quoique plus conventionnelle, tout de même dans l'un de ses meilleurs rôles, et il en va de même pour Nelly Benedetti. Sans oublier la petite et charmante Sabine que l'on retrouve après «Jules et Jim»! Une équipe de choix, à qui l'on peut ajouter le directeur de la photographie Raoul Coutard et le compositeur Georges Delerue pour leur admirable contribution. Bref un long métrage beau et classique, finement écrit. A voir! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2012
    Encore du grand Truffaut ^^ On accroche du début à la fin, c'est une histoire d'amour comme on aime en voir, pas trop gnangnan et avec une bonne intrigue comme ça nous en pondre les grands du Cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Double impression en voyant ce film. D'abord une forme d'ennui, la sensation que cette histoire manque d'élan, d'audace, de folie. Cet adultère paraît terne, le scénario conventionnel. Et puis au final, on se dit que tout cela est voulu, que le film est à l'image de cet intellectuel qui se perd dans cette aventure, alourdi de toute sa morale bourgeoise. Plus que maladroit, je le trouve pathétique. Tout son souci du "Qu'en dira-t-on", son contrôle vain, n'ont pour seule conséquence que de le faire passer à côté de tout ce que cette histoire pouvait lui offrir d'extraordinaire. Les conséquences seront bien lourdes au vu du peu de passion qui aura animé cette liaison.
    Même le noir et blanc semble terne, à mille lieues de celui d'un "Raging Bull" par exemple, dont l'esthétisme, pour le coup, saute au visage.
    Qu'en a pensé Chabrol?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2012
    Belle histoire d'adultère très bien interprété par Françoise Dorleac et Jean Desailly et bien filmé par Truffaut près de ses acteurs comme toijours.
    On y retrouve une trame romantique et policière bien harmonisé.
    Ti Nou
    Ti Nou

    495 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    Après "Jules et Jim", Truffaut continue son exploration des sentiments humains et des relations de couple. Cette fois-ci il le fait heureusement sans voix-off omniprésente. Un peu d'humour et parfois de suspense viennent agrémenter cette romance dramatique très réussie.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2011
    Mon truffault préférer la mise en scène à pourtant l'air simple,mais au fur et à mesure que le film avance l'intrigue s'intensifie d'une manière très intelligente, la tension monte et on se demande comment "Lachenay" va se sortir du pétrin ou il s'est mis.

    Un film qui vous fera réfléchirent et qui peux être vous fera renoncer aux aventures d'un soir.

    Ca ne m'étonnerai pas que ca soit l'un des films préférer de Spielberg.

    L'infidélités, les mensonges.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    L'histoire d'un bourgeois qui va tromper sa femme. Ouh que c'est original ! Oui mais c'est un Truffaut, et c'est avec Françoise Dorleac.
    Toutes les personnes qui fréquentent mon site "Radikal Kritik" ont du commencer à comprendre que je suis un fétichiste du visage féminin, et celui de François Dorleac me hante depuis « Les Parapluies de Cherbourg ».
    Je n'ai vu que ce film avec elle, et encore, à la télévision et son écran rachitique.
    Dès que j'ai vu le titre du film que j'avais tant convoité à la TV en vain, je me suis précipité à « La Filmothèque du quartier latin » pour la séance du mercredi. Et je n'étais pas le seul ! C'est toujours aussi beau de voir la jeunesse oisive et cinéphile mais cultivée du quartier latin venir voir un film en noir et blanc. Sans doute la réputation de Truffaut oblige.
    C'est justement Truffaut que je regrette dans ce film, à la manière de « La mariée était en noir », tout est présenté en noir et blanc, sans aucune valeur de gris. Évidemment, c'est tourné à la manière nouvelle vague, sans recherche particulière ou esthétique très poussée. Le même film réalisé par Wong Kar Waï serait un chef d'œuvre, ici, on a un film de genre poussé dans les poncifs (totalement réalistes) qui perd un peu de charme et d'efficacité, peut-être même apparaît-il daté. Rien à voir avec « Mort à Venise » qui prenait le sujet de l'amour fou et en faisait un objet de scandale. Ici, on est face à des êtres froids, dont la passion petite bourgeoise n'arriverait même pas à réchauffer un toast.
    Tout l'attirail fémininiste de l'adultère fautif et honteux est réuni, le démon de minuit de la cinquantaine, la réussite facile et le easy contact de la jet set (de l'époque), le petit bourgeois pas très futé, qui s'emporte vite, et qui collectionne l'étiquette de petit lubrique bien cachée par le vernis de l'éducation. Une tentatrice plus jeune, un peu à l'Ouest, qui va bien prendre son pied sans prendre trop de risques. Le tout tartiné avec un réalisme rare, mais trop poussé et complet pour une seule histoire d'adultère, avec tout ce qui peut poser problème dans l'expérience mal maîtrisée.
    Le côté Lolita fait surtout défaut, on sent l'excitation de l'interdit, mais pas la passion, même la proposition de la fin n'est que l'expression d'un conformisme petit bourgeois qui s'accomoderait de n'importe qu'elle femme pour sauver les apparences ou le statut social.
    Entendons nous bien, ce film est parfait dans son genre (suranné) mais il manque l'anti-thèse à la démonstration universitaire sur le sujet. C'est donc un peu creux, mais très bien écrit et évidemment joué.
    Je n'en dirais pas autant de la photographie, Dorleac n'est pas montrée sous son meilleur jour, à part la scène de la danse ou de la séance photo. Le noir et blanc est du domaine de la pellicule pas chère, et non de l'expérience esthétique d'un Hitchckok ou d'un Orson Welles. Bref, tant que la nouvelle vague s'intéresse à des sujets jeunes et foutoir, pas de problème, mais cette cheap way de faire des films est bien moins adaptée à une histoire vieille comme le monde et entre vieux.
    Heureusement, il y a la jolie saynette du petit chat au petit déjeuner, timide et réservée, qui montre à quel point Truffaut avait du mal à filmer l'interdit, jusque dans son esprit. Il reste surtout cette scène sur le balcon, avec un flou magnifique des appartements Haussmaniens, un profil qui ne l'est pas moins, et où enfin, LA Dorleac sort sa tirade de femme proche de la maturité, sinon de la prise de conscience de sa position sociale. Elle montre son beau minois pour nous charmer définitivement, ad mortem. Mais un peu tard.
    La fin, prévisible en diable, est du ressort du panthéon romantique des années 50, et n'apporte pas grand chose, à force de l'avoir attendue. Je suis dur, mais il est vrai que les très bons Truffaut sont rares, cet hommage à la femme tentation n'est pas assez osé, assez beau, ni assez pervers pour convaincre. Sauf à croire que le François était un moralisateur, et alors, il a fait le panorama complet, sans aucun oubli de l'adultère râté, destructeur et honteux. Heureusement que des films comme « Les trois petits cochons » nous rappelle que le catastrophisme de l'adultère dépend surtout de l'intelligence et de l'habileté des participants, non de la morale !
    Bref, de la part d'un jeune de la nouvelle vague, un hommage à la fidélité au goût amer et étrange, à défaut d'être convainquant.
    On est aussi surpris par l'attachement au monde automobile, la DS en premier lieu, et l'on pense très souvent à Lelouch.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2011
    Un beau film de Truffaut, bien dans le fascinant style qu'il avait a ses débuts, un noir et blanc mélancolique, une belle bande-originale, des hommes et des femmes... La mise en scene est absolument sublime, inctensément harmonieuse, et l'histoire est franchement bien racontée. Du tres bon Francois Truffaut, avec une Francoise Dorléac exceptionnelle !
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2011
    Les films de Truffaut ont la fâcheuse tendance à m'ennuyer.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2011
    Truffaut est décidément un cinéaste auquel je n'adhère qu'à moitié et ce n'est pas "La peau douce" qui nous prouvera le contraire. Réalisé en 1964, l'oeuvre met en scène un énième histoire d'adultère banale avec en son sein Jean Desailly, tiraillé entre sa femme et sa maîtresse. Hormis les nombreuses références à la littérature si chères au cinéaste, aucune personnalité n'y est présente. Film plat par excellence, le film ne brille que par sa lenteur et l'ennui qu'il suscite. Peut être s'agit-il d'un Truffaut mineur ; on l'espère tant le metteur en scène ne fait pas la moindre preuve d'originalité. Si ce dernier aime les femmes et la littérature, il nous le montrera peut être de meilleure façon par la suite. Cette peau douce est malheureusement bien fade. On ne repassera pas. Sauf pour les yeux et la chevelure de Françoise Dorléac.
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