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    La Peau douce
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    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Certes le scénario est banal (une histoire d’adultère qui finit mal), mais cette manière de filmer, est vraiment inhabituelle : le réalisme est au top, à tel point qu’on n’a pas l’impression de regarder un film, et on comprend parfaitement que cet écrivain connu, interprété par Jean Dessailly, 40 ans à l’époque, tombe amoureux d’une jeune hôtesse de l’air particulièrement séduisante, interprétée par la jeune (22 ans à l’époque) Françoise Dorléac. Les seconds rôles sont également très réussis, comme Daniel Ceccaldi en « emmerdeur ». Très réussi.
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Truffaut utilise un fait divers pour en faire un film sur l'adultère, la passion, le mensonge. Truffaut sait subliment raconter les histoires, les scènes s'enchaînent et on est pris pleinement dans l'histoire. Chaque scène entre les deux amants nous mettent dans une situation de stress avec la peur qu'ils soient découverts. L'histoire que Truffaut nous raconte n'a rien de sensationnel mais c'est la façon de la narrer qui est vraiment exceptionnel. Il réussit à rendre très intéressante, une histoire qui est pourtant complètement banale. Cela s'appelle le talent et Truffaut n'en manque pas c'est assez clair. Après "Jules et Jim", Truffaut ne manque pas le coche et nous livre un superbe moment de cinéma qui de plus est fort haletant. Bien sûr, le film ne serait rien sans la très belle Françoise Dorléac et le talentueux Jean Desailly. Un bon Trufffaut
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Hyper classique, le récit de ce couple adultérin porte l’estampille Truffaut, et dès lors tout s’éclaire, ou presque. Par l’élégance d’une mise en scène qui heurte la froideur bourgeoise de cet intellectuel toujours trop pressé. Pierre Lachenay découvre à nouveau l’amour et à nouveau repart dans ses diverses occupations difficilement compatibles avec sa double vie qui fait éclater son ménage et perturbe sérieusement sa maîtresse. Cette exaltation Truffaut réussit à la sublimer dans l’attente et l’urgence, le suspense et le quotidien . Quelques coups de griffes ici et là, à la bourgeoisie bien-pensante et aux notables de province et le harcèlement sexuel à plusieurs reprises… AVIS BONUS De petites rencontres d’époque sur la Croisette, des commentaires du réalisateur sur quelques scènes et un joli point de vue de Nicolas Saada
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Alasky
    Alasky

    351 abonnés 3 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Un riche et célèbre éditeur, père de famille comblé, un peu vieux jeu, rencontre une sublime hôtesse de l'air, et ils tombent amoureux. En quelques mots on a l'histoire simple mais toujours efficace, d'un bourgeois qui trompe sa femme. Je trouve que les films de Truffaut vieillissent mal, mais il faut avouer que la présence de Francoise Dorléac, à la beauté incontestable et intemporelle, apporte une grande touche de charme au film.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2019
    Filmé comme un thriller, 'Le Peau douce' est un mélo efficace et rythmé, bien éloigné des premières expérimentations de Truffaut. Sa conclusion est néanmoins somme toute un peu convenue.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2020
    Un très beau film, avec une histoire intemporelle qui pourra parler à tout le monde.
    Par ailleurs c'est un excellent documentaire sur la France du début des années 60. Et puis Françoise Dorleac (soeur de Catherine Deneuve) et Jean Desailly sont formidables.
    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Échec public à sa sortie (1964), cet opus de Truffaut considéré généralement comme secondaire dans sa filmographie, fait l'objet d'une ressortie en salle.

    Histoire d'un adultère, le scenario simplissime donne naissance à un des deux ou trois titres que je préfère du cinéaste.

    Il y a le casting formidable ( Françoise Dorleac qui décédera quatre ans après le tournage, est exceptionnelle), la mise en scène, la photo superbe en noir et blanc signée Raoul Coutard et un montage au cordeau.

    Certains voient dans le rôle attribué à Jean Desailly une forme d'incompréhension, jugeant le couple peu crédible.

    C'est faire fi de certains éléments donnés dans le scénario et ( de mon point de vue) un manque de psychologie tout court, car au contraire tout colle parfaitement.

    Truffaut a fait part comme source d'inspiration du scénario, d'événements survenus dans sa vie personnelle.

    " La femme d'à côté" reprendra par la suite, certains éléments de " la peau douce".
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    L'histoire d'un bourgeois qui va tromper sa femme. Ouh que c'est original ! Oui mais c'est un Truffaut, et c'est avec Françoise Dorleac.
    Toutes les personnes qui fréquentent mon site "Radikal Kritik" ont du commencer à comprendre que je suis un fétichiste du visage féminin, et celui de François Dorleac me hante depuis « Les Parapluies de Cherbourg ».
    Je n'ai vu que ce film avec elle, et encore, à la télévision et son écran rachitique.
    Dès que j'ai vu le titre du film que j'avais tant convoité à la TV en vain, je me suis précipité à « La Filmothèque du quartier latin » pour la séance du mercredi. Et je n'étais pas le seul ! C'est toujours aussi beau de voir la jeunesse oisive et cinéphile mais cultivée du quartier latin venir voir un film en noir et blanc. Sans doute la réputation de Truffaut oblige.
    C'est justement Truffaut que je regrette dans ce film, à la manière de « La mariée était en noir », tout est présenté en noir et blanc, sans aucune valeur de gris. Évidemment, c'est tourné à la manière nouvelle vague, sans recherche particulière ou esthétique très poussée. Le même film réalisé par Wong Kar Waï serait un chef d'œuvre, ici, on a un film de genre poussé dans les poncifs (totalement réalistes) qui perd un peu de charme et d'efficacité, peut-être même apparaît-il daté. Rien à voir avec « Mort à Venise » qui prenait le sujet de l'amour fou et en faisait un objet de scandale. Ici, on est face à des êtres froids, dont la passion petite bourgeoise n'arriverait même pas à réchauffer un toast.
    Tout l'attirail fémininiste de l'adultère fautif et honteux est réuni, le démon de minuit de la cinquantaine, la réussite facile et le easy contact de la jet set (de l'époque), le petit bourgeois pas très futé, qui s'emporte vite, et qui collectionne l'étiquette de petit lubrique bien cachée par le vernis de l'éducation. Une tentatrice plus jeune, un peu à l'Ouest, qui va bien prendre son pied sans prendre trop de risques. Le tout tartiné avec un réalisme rare, mais trop poussé et complet pour une seule histoire d'adultère, avec tout ce qui peut poser problème dans l'expérience mal maîtrisée.
    Le côté Lolita fait surtout défaut, on sent l'excitation de l'interdit, mais pas la passion, même la proposition de la fin n'est que l'expression d'un conformisme petit bourgeois qui s'accomoderait de n'importe qu'elle femme pour sauver les apparences ou le statut social.
    Entendons nous bien, ce film est parfait dans son genre (suranné) mais il manque l'anti-thèse à la démonstration universitaire sur le sujet. C'est donc un peu creux, mais très bien écrit et évidemment joué.
    Je n'en dirais pas autant de la photographie, Dorleac n'est pas montrée sous son meilleur jour, à part la scène de la danse ou de la séance photo. Le noir et blanc est du domaine de la pellicule pas chère, et non de l'expérience esthétique d'un Hitchckok ou d'un Orson Welles. Bref, tant que la nouvelle vague s'intéresse à des sujets jeunes et foutoir, pas de problème, mais cette cheap way de faire des films est bien moins adaptée à une histoire vieille comme le monde et entre vieux.
    Heureusement, il y a la jolie saynette du petit chat au petit déjeuner, timide et réservée, qui montre à quel point Truffaut avait du mal à filmer l'interdit, jusque dans son esprit. Il reste surtout cette scène sur le balcon, avec un flou magnifique des appartements Haussmaniens, un profil qui ne l'est pas moins, et où enfin, LA Dorleac sort sa tirade de femme proche de la maturité, sinon de la prise de conscience de sa position sociale. Elle montre son beau minois pour nous charmer définitivement, ad mortem. Mais un peu tard.
    La fin, prévisible en diable, est du ressort du panthéon romantique des années 50, et n'apporte pas grand chose, à force de l'avoir attendue. Je suis dur, mais il est vrai que les très bons Truffaut sont rares, cet hommage à la femme tentation n'est pas assez osé, assez beau, ni assez pervers pour convaincre. Sauf à croire que le François était un moralisateur, et alors, il a fait le panorama complet, sans aucun oubli de l'adultère râté, destructeur et honteux. Heureusement que des films comme « Les trois petits cochons » nous rappelle que le catastrophisme de l'adultère dépend surtout de l'intelligence et de l'habileté des participants, non de la morale !
    Bref, de la part d'un jeune de la nouvelle vague, un hommage à la fidélité au goût amer et étrange, à défaut d'être convainquant.
    On est aussi surpris par l'attachement au monde automobile, la DS en premier lieu, et l'on pense très souvent à Lelouch.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    61 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    Un truffaut grand cru, une romance dirigé et joué avec talent, l'atmosphère particulière lié à Truffaut et à la nouvelle vague se ressent agréablement ici. Le scénario quoi qu'assez simpliste parvient à nous tenir en haleine presque 2h grâce à la magie presque invisible à l'écran de Truffaut et de Jean Dessailly et Francois Dorléac formant un couple tout a fait attachant et crédible. Une ou deux scènes avec Jean Desailly jonglant entre sa femme et sa maitresse sont assez mémorables notamment. Je mesure de plus en plus le gâchis que fût la mort prématurée de Francoise Dorléac, en voyant ces charmants films d'époques noir/blanc je ne peux m'empêcher de là comparer a sa soeur Catherine Deneuve. Si les 2 étaient photogéniques à l'écran, Deneuve davantage peut être, c'est assurément Francois Dorléac qui jouait le mieux. Un des cinq meilleurs films de Truffaut pour moi
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 382 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2024
    Editeur et conférencier renommé, Pierre Lachenay rencontre à Lisbonne une jeune hôtesse de l'air et c'est le début, pour Pierre, d'une relation extraconjugale tourmentée.
    Comment expliquer que cet homme apparemment comblé et si loin des choses de l'adultère, cet homme pressé, ce mûr intellectuel marié à une femme charmante ait pu franchir ce cap, et si vite? François Truffaut ne l'explique pas, sinon par la silhouette troublante de Nicole (Françoise Dorléac) qui passe, un jour, par hasard, à côté de Lachenay. Dans cet adultère commun entre une jeune fille un peu perdue et un homme trop vieux pour elle, entre deux amants que tout semble éloigner, Truffaut se place sur un plan humain et psychologique, et tourne le dos à toutes les sortes de considérations morales.
    C'est un cinéma de vérité et de sensibilité qui revisite l'adultère "bourgeois" au-delà de ses conventions, où la sincérité du personnage de Jean Desailly détourne des jugements péremptoires sur l'infidélité conjugale. Le cinéaste décrit un quadragénaire éperdu, simultanément "de son âge" et rajeuni par l'amour, tour à tour fébrile et déterminé.
    Jean Desailly restitue parfaitement la fragilité et la modestie d'un personnage que son statut d'intellectuel ne protège pas d'un soudain élan amoureux, d'une belle illusion.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2019
    Film d’une justesse remarquable. Tout d’abord le personnage principal Pierre, interprété par Jean Desailly, homme pressé en écrivain demandé à droite et à gauche, inquiet et maladroit. Ensuite sa femme, une de ces femmes qui ne se laissent pas faire et qui, pour cacher ses faiblesses sentimentales et son désarroi face à une situation inextricable, ira jusqu’au bout d’un processus que son mari a mis en place sans se rendre compte des conséquences. Et enfin la maitresse de ce dernier, Nicole joué par Françoise Dorléac, aussi belle qu’elle a la tête sur les épaules. La scène où Pierre raccompagne Nicole dans sa chambre d’hôtel est de toute beauté ; spoiler: ayant passé plusieurs heures en tête à tête devant un verre, chacun des deux personnages a bien compris qu’il s’était passé quelque chose, Pierre et Nicole se demandent s’il faut ou non conclure le soir même, ils montent tous les deux pour raccompagné Nicole à sa chambre d’hôtel, Nicole ouvre la porte de la chambre, elle se retourne vers Pierre et lui tend la main afin qu’il lui dise bonsoir, Pierre prend la main de Nicole sur laquelle il entame un petit baisé, Nicole entre dans la chambre tout en douceur en tenant la main de Pierre et l’entraîne à sa suite, et voilà, le tour est joué et c’est magnifique
    . La chute est nette et brutale, comme un couperet. Et on se dit que tout s’accorde à merveille, c’est du Truffaut.
    jackflash
    jackflash

    12 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    Un film de 64 noir et blanc revigorant. Ça nous change des films de 2024. Avec Truffaut, à défaut d'intrigue étonnante on retrouve des plans séquence noir et blanc de cinéma, des rappels improbables, impossibles aujourd'hui : 40mn avant de prendre un avion pour Lisbonne à Orléans ! Premiere classe ou pas, inimaginable 50 ans plus tard... des bas nylon, des gauloises sans filtre, des déplacements rapide en DS ou Austin dans qui tiennent aujourd'hui de la SF. Le casting, avec un Jean Dessailly l'intello en improbable chapeau mou, une Françoise Dorleac qui crève l'écran, bref, à la relecture ce film nouvelle vague est en soi une dystopie nostalgique qui donne envie de revenir en arrière.
    Prad12
    Prad12

    92 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Très beau et sombre film sur l'adultère. Un jean Desailly impeccable dans son rôle de quarantenaire qui a cru à un nouvel amour avec une Françoise Dorléac joueuse et fragile.... Un film qui s'étire en racontant une vie banale mais sur la musique de Georges Delerue toujours inspiré. Un beau Truffaut qui aurait pu être un Claude Sautet........
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Oscar Wilde disait "Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder".

    Un hymne à l'infidélité, ce quatrième long-métrage de Truffaut à fait scandale en 1964 et à été très mal vue par les puristes alors qu'aujourd'hui, la majorité des gens le trouveront banal, dépasse pour ceux qui poseront au moins un de leurs yeux. Que dire si ce n'est que Françoise Dorléac, la magnifique Françoise est aussi belle, fatale, douce et a la fois insupportable qu’exécrable et trop prétentieuse au vue des interview qu'elle a accordée et a sa manière d'être.

    Pierre un homme qui est un grand écrivain à succès et à qui tout lui réussi, l'argent,une femme et un enfant mais qui un jour croise la jeune et troublante hôtesse de l'air, Nicole. La musique de Georges Delerue fait partie des plus belles de son immense répertoire tant elle varie et atteint une intensité dramatique lorsque Pierre cède à la tentation avec culpabilité, mauvaise conscience et éprouve le plaisir tendre d'un fruit prêt à cueillir. Celle d'un fruit savoureux et interdit dont cette homme à la vie si bien ranger va se retrouver confronter à ses actes. Comme ci cela lui rappeler sa jeunesse et cette satisfaction de plaire à nouveau à quelqu'un d'autre le ressuscite ou dans un ménage dont la banalité du quotidien et de la vie de tous les jours l'ont ranger, assagit voir momifier. Les conséquences de sa relation extra-conjugal vont lui peser au fil des jours, des semaines et des mois. Sa passion pour Nicole va être un dangereux engrenage qui va l'amener dans un précipice.

    On y voit beaucoup aussi l'influence d'Alfred Hitchcock dans la mise en scène et aussi bien sur les scènes d'amours. Hitchcock filmait ses scènes d'amour comme des scènes de meurtres et ses scènes de meurtres comme des scènes d'amours. Truffaut utilisera ce même procéder.

    Jean Desailly est super dans le rôle de cette homme désemparer par le risque d'exploser son couple et sa vie de famille. Beaucoup de regard, les sentiments des personnes viennent plus des situations que des visages. Ce que j'adore aussi chez Truffaut c'est que les scènes d'amours sont sacrés car elles ne sont pas ridicules ou dégoûtantes bien que beaucoup de monde trouveront cette aspect plus teinté ou bloqué.

    La scène ou Jean Desailly enlève les bas et jarretelles de Françoise Dorléac et la main qui passe sur ses jambes sont sublimes. Hélas Pierre a force de chercher des excuses et des combinaison pour lea voir sa vie de famille peut être la différence d'âge la personnalité de Françoise qui est extravertie et lui introvertie et pudique ne va que briser ses relations a cause d'une négligence, de maladresse et de choses qui se font attendre et ne viennent pas donc Pierre ne se rend pas compte et qui poussera Nicole à Partir. Ces scènes la jusqu’à sa fin m'auront fait remonter beaucoup de choses à moi en surface, il a été comme un message comme : ah si j'avais fait autrement ou si j m’en étais rendu compte etc...

    J'ai trouver également que la relation de Pierre avec Nicole faisait un peu Père-Fille.

    Échec commercial à sa sortie il lui faudra du temps pour qu'il devient un film culte de François Truffaut et qui est un de ses plus personnel a ce moment de sa vie.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Paradoxalement «La Peau Douce» est un des meilleurs films de Truffaut mais aussi l'un de ses plus classiques formellement parlant. La Nouvelle Vague semble être un lointain souvenir pour le cinéaste, il faut dire qu'il n'était déjà pas le plus expérimentateur de l'époque et j'ai d'autant plus de mal à comprendre sa si flatteuse réputation (bien qu'il ne soit pas un mauvais ralisateur). Ce long métrage me rappelle d'ailleurs l'«Ascenseur Pour L'Echafaud» de Malle (sorti quant à lui en 1958!). Ici l'influence d'Hitchcock est plus que jamais présente, illustrée par quelques citations visuelles, mais l'on retrouve bien la griffe du cinéaste dans cette tragique histoire d'adultère. Bien plus mature que «Jules et Jim», il m'a aussi nettement plus touché, tant par son remarquable scénario que par ses exceptionnels interprètes, Jean Desailly en tête. Il est en effet bouleversant d'humanité, tantôt amant passionné tantôt lâche et méprisable (et quelle belle voix il avait!). Françoise Dorléac est excellente quoique plus conventionnelle, tout de même dans l'un de ses meilleurs rôles, et il en va de même pour Nelly Benedetti. Sans oublier la petite et charmante Sabine que l'on retrouve après «Jules et Jim»! Une équipe de choix, à qui l'on peut ajouter le directeur de la photographie Raoul Coutard et le compositeur Georges Delerue pour leur admirable contribution. Bref un long métrage beau et classique, finement écrit. A voir! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
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