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WardStradlater
56 abonnés
469 critiques
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0,5
Publiée le 8 août 2012
Le moins connu et sans doute l'un des pires film de la famille Coen. Médiocre production familiale destinée aux jours de Noël, le film est le grand porteur du rêve américain. Ainsi, Hollywood distille déjà à la plèbe les idées que chaque homme possède une destinée ; qu'il est possible de gravir les échelons, même en étant complètement idiot ; et qu'il faut avoir un culte du patron. Tous les personnages sont un mauvais caricature : du journalisme à sensation en passant par le requin de la finance. Mais on y décante également certaines idées d'une société heureuse dans la consommation, l'homogénéité et ayant comme seule émulation la méritocratie (inique ou juste). Je passe outre la moquerie en métaphore filé des gens de la campagne pour venir directement à la fin, un happy end familial des plus classique en un Deus Ex Machina comme j'en avait jamais vu ! Trop long, trop classique et définitivement trop débilisant, Le Grand Saut est l'exemple parfait d'un Hollywood producteur d'une idéologie dominante en faveur de la bêtise et la consommation.
L'un des plus méconnus films des frères Coen, et on se demande bien pourquoi... Sorte d'hommage à Frank Capra (mais sauce Coen), « Le Grand saut » est de ces œuvres qui vous procurent un plaisir constant du début à la fin, justement parce qu'il reprend avec brio les codes de grand classique « Capraien » (« M. Smith au Sénat », « L'Extravagant M. Deeds » pour ne citer qu'eux), mais toujours avec leur patte à la fois si élégante et si méchante. A ce titre, Tim Robbins en digne héritier de James Stewart et Gary Cooper s'avère impeccable, tandis que Paul Newman est irrésistible en patron cynique et sans scrupules (un vrai rôle de composition!) et s'intègrent parfaitement à cet univers oscillant constamment entre pessimisme et humanisme, le tout ponctué par la science des cadrages et l'inventivité constante des frangins. Du coup même la fin moins savoureuse passe comme une lettre à la poste et s'avère même émouvante, tandis que quelques scènes risquent de rester dans les mémoires (le bide de départ du hula hoop jusqu'à son triomphe : JUBILATOIRE) : un très bon cru des deux frérots, bien supérieurs selon moi à leurs dernières prestations en demi-teinte...
Voici un film des frères Coen que j'avais manqué ... Encore une fois, pas de (mauvaise) surprise avec eux, l'histoire est loufoque à souhait, la réalisation est irréprochable. Bref, tout roule !
Je déteste les films loufoques, je me suis fait avoir par le synopsis qui me paraissait intéressant. C'est débile, pas drôle, je n'aime pas du tout les frères Coen.
Dans cette comédie complètement déjantée des frères Coen, on retrouve avec plaisir un incroyable Tim Robbins et une sympathique Jennifer Jason Leigh. Les plans de caméra, la musique et le jeu des acteurs sont typiques de l'époque et de ce genre de comédie, ce qui n'a pas trop vieilli, et on rit assez souvent devant les situations plus ou moins burlesques. Dommage que le scénario ne soit pas toujours au top, ce qui n'a peut-être pas beaucoup d'importance.
Un beau film trés bien réalisé, ce film nous montre qu'il ne faut pas nous fier aux apparence, et surtout qu'il ne faut jamais baisser les bras et que tout le monde a le droit a une seconde chance, d'autant plus le rôle principale est trés bien joué par tim robbins.
Je suis pas prêt de refaire un saut sur ce film. Quand je regarde un Coen c'est la plupart du temps tout ou rien. La forme du sujet est accrocheuse, le fond est beaucoup moins. Dès que née l'ennuie, la lassitude s'installe.
il est souvent conseillé de connaitre la majeure partie de la filmographie d'un réalisateur avant de juger son cinéma... ce conseil ne vaut pas pour les coen car apres visionnage de ce "grand saut" dans le néant et du débile "arizona junior" je regrette de ne pas m'etre contenté de leurs grands classiques...
Pour leur premier film en collaboration avec un grand studio hollywoodien, les frères Coen (ici aidés de Sam Raimi au scénario) réalisent une comédie déjantée qui se trouve quelque part entre Frank Capra et Tex Avery. En effet, en rendant hommage au cinéma hollywoodien qu'ils affectionnent (que ce soit Capra ou même Preston Sturges), ils nous montrent l'irrésistible ascension d'un naïf au grand cœur au sein d'une entreprise qui le manipule et qui en fait un pantin. Ici la fable se mêle au burlesque et l'inventivité visuelle des réalisateurs semble ici sans limites. Grâce à des décors fabuleux et des acteurs qui se plient avec plaisir aux règles de leur univers (même Paul Newman qui est forcément excellent tout comme Tim Robbins qui joue le naïf à la perfection et Jennifer Jason Leigh, bourrée d'énergie), les frères Coen semblent garder le contrôle de leur cinéma malgré Joel Silver à la production. La mise en scène est impeccable et réserve d'excellents moments et même si on est loin de leurs chefs-d’œuvre, il faut avouer que ce "Grand Saut" est un pur bonheur de cinéma.
Ce film est une pure merveille, un régal pour les yeux. On sent la patte des frères Coen. La mise en scène est parfaite et le jeu d'acteur impressionnant.
Film très beau! Un scénario d'apparence pas très original bourré de bonnes idées, des images et un univers qui m'ont fait pensé a Brazil. Très intéressant, surtout quand on aime les frères Cohen!
Comédie légère et de facture classique pour les frères Coen qui visent clairement comme modèle les Screwball comedy qui faisait le bonheur d'Hollywood et des cinéphiles dans les années 30 à 50. Le point de départ, un naïf propulsé dans un monde de requin qui n'est pas le sien, n'est pas sans rappeler Frank Capra et en particulier l'Extravagant Mr Deeds dont Norville Barnes semble être un cousin. Même chose pour le personnage de la journaliste interprêtée par Jennifer Jason Leigh. Tim Robbins est bien en candide lâché dans la fausse aux lions, son personnage prouvant une fois encore l'amour des frangins pour les héros marginaux ou rêveurs.
Les frères Coen ont réutilisé l'humour cartoonesque de leur première comédie, Arizona Junior, pour s'aventurer dans l'univers des requins du monde des affaires. Ce choix peut sembler étrange mais le résultat, à défaut d'être une attaque crédible des méthodes d'exploitation dans les années 50, est une sympathique reconstitution du New-York de l'époque où retrouver Paul Newman et Tim Robbins est un plaisir.