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    Le Grand saut
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    3,5
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    JulienAllard
    JulienAllard

    29 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Un bon cru des frères Coen mais clairement pas leur meilleur. La légereté du scénario me fait parfois penser à un téléfilm malgré de bons acteurs. Des frères Coen, je préfère leurs films dramatiques à leurs films comiques.
    Dadou
    Dadou

    52 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2013
    Une sympathique et charmante comédie avec un scénario et une mise en scène qui se rapprochent plus du conte.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    42 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2009
    Faite-le. (Une critique en deux mots)
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    15 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2009
    Qu'ont-ils voulu dire dans ce grand saut?
    N'ai-je rien compris aux sous-entendus? En tout cas, c'est le moins bon film des freres Coen. Heureusement qu'il y a les acteurs qui limitent la catastrophe
    roro 59
    roro 59

    26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 août 2013
    il faut vraiment aimer les cohen pour regarder ça! intenable,pauvres artistes!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2013
    Très inspiré par Brazil il me semble avec une dose de Capra ce qui donne un excellent résultat drôle et inventif au moins jusqu'au trois quart du film. Je retiens en particulier la performance de Jennifer Jason Leigh, on a droit aussi à du bon Newman que j'aurai aimé plus présent. Par contre, sur la fin le soufflet retombe avec un Tim Robbins qui en fait des tonnes, là ou un James Stewart pour Capra avait juste le détachement suffisant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 341 abonnés 7 274 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2009
    Une comédie noire au scénario original et à l’humour bien dosé.
    Le président d’une très grande entreprise se suicide en sautant par la fenêtre du 45ème étage du building de sa société, suite à cet événement (qui peut paraître tragique, sauf aux yeux de certains des salariés), les membres du conseil d'administration décident d’embaucher un novice à l’allure simplet pour reprendre les rennes de la société afin de la faire couler pour que les actions chutent, comme cela ils pourront toutes les racheter à bas prix.
    Le Grand saut (1994) est la cinquième réalisation des frères Coen et elle se distingue très largement par son aspect visuel et sa mise en scène. Des dialogues riches et un casting énorme (le mot est faible), où l’on retrouve pour le plus grand plaisir dans les rôles titre un duo impensable : le regretté Paul Newman et l’hilarant Tim Robbins. Sans oublier les seconds rôles : Jennifer Jason Leigh, Anna Nicole Smith, Bruce Campbell, Steve Buscemi, John Goodman, etc.
    Si le film accuse quelques longueurs et baisses de régime, cette comédie n’en reste pas moins agréable à regarder.
    Au final, Le Grand saut nous donne irrémédiablement envie de faire du Houla-Hop !
    Estonius
    Estonius

    2 633 abonnés 5 284 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Du bon Coen, d'une inventivité et d'une loufoquerie aussi surprenante qu'incroyable. L'histoire lorgne du côté de Billy Wilder (ce qui est un compliment), la direction d'acteurs est remarquable mais il faut souligner la prestation extraordinaire de Jennifer Jason Leigh. On déplorera juste le dernier quart d'heure où le film s'enlise dans un fantastique de pacotille qui n'avait rien de nécessaire.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2013
    Les Coen excellent quand ils s'attaquent ( au sens propre) aux différents genres cinématographiques pour nous les retricoter aussi acides que désopilants Ce grand saut dans une saga hollywoodienne teinte de tendresse leur démonstration sarcastique habituelle .Il nous emporte par la créativité des transpositions de leur propre univers:de l'horizontal au vertical ,du temps à l'espace et avec cet épilogue spoiler: suspendu en guise de suspens ...
    Benjamin A
    Benjamin A

    660 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2014
    A la suite du suicide du fondateur d'une grande entreprise, le conseil de direction élabore un plan pour qu'ils reprennent les actions de ce dernier, et ce plan inclue de mettre un "débile" à la tête de l'entreprise pour que ses actions baissent. Mais cette combine sera flairée par une journaliste têtu et le "débile" provoquera un succès inattendus en inventant le Hula Hoop. Tournée comme un conte moderne, il y a beaucoup de très bonne idée dans ce film des frères Coen, malheureux elles ne sont pas toutes bien exploités, et si l'idée est bonne, le scénario est pas forcément bien construit et le déroulement est prévisible et pire que tout moraliste. Après ce n'est pas ennuyant, on rentre bien dans le film, mais c'est une déception au vues des idées proposées. Les décors sont impeccables et en général la reconstitution est bien faite. Les acteurs sont excellent et en premier lieu Paul Newman et Tim Robbins. Un peu déçu, sans que ce soit nul ou mauvais, c'est même pas mal mais c'est un Coen mineur.
    djoleto
    djoleto

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2008
    Un film brillantissime : drôle, ascerbe, loufoque et émouvant.
    La réalisation est impéccable ; "as usual" pour les deux frères les plus doués du cinéma américain.
    Leur regard est on ne peut plus lucide sur les dérives déshumanisantes du capitalisme moderne et leur réponse se résume en trois mots : ironie et détachement désabusé.
    Quand d'autres nous livreraient un film lourd, pessimiste et moralisateur, eux parviennent à transformer ce triste constat en farce tragi-comique percutante.
    Par leur récit, ils nous livrent un conte post-moderne pétillant qui, une fois terminé, nous donne l'envie de jouer les grains de sables illuminés dans les rouages de notre impitoyable société de consommation.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    261 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 mai 2013
    Sam Raimi et les frères Coen sont de très bons amis qui ont souvent bossé ensemble. Si la carrière individuelle de chacun est très bonne, leur premier film vraiment en commun n’a pas été une réussite, Crimewave.

    Les trois compères réalisèrent un nouveau film ensemble, avec les Coen à la réalisation et Sam Raimi à la production. Comme d’habitude chez les Coen, les décors sont absolument fantastiques, les effets spéciaux au diapason des décors et certaines séquences (comme celle de la découverte du hula-hoop par un gamin) vraiment réussies. Comme d’habitude chez Raimi, on retrouve Bruce Campbell (très proche de son rôle dans Crimewave), du slapstick plus qu’il n’en faut et des personnages excités comme celui de l’excellent Jim True-Frost. Le film est-il alors réussi ?

    Malheureusement non. The Hudsucker Proxy est un bien mauvais film, aussi loupé qu’ambitieux. Le film est bien trop long, jamais drôle, les acteurs principaux sont bons, à l’exception de Jennifer Jason Leigh, dans une mauvaise imitation des actrices gouailleuses des années 40’s. De plus, la mise en scène est bien trop outrancière et finit par agacer un spectateur qui s’attendait à un peu plus de finesse de la part des Coen, pourtant tout auréolés de leur Palme d’Or avec Barton Fink.

    Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé, offrant à ce film un dédain et un mépris assez terrible en salle. Il ne mérite pas mieux, tant le film est complètement raté.
    yellowrider
    yellowrider

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2010
    Bon film, un peu prévisible par moment
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2010
    Un bon film, décalé, et bien interprété. A voir !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Dans la filmographie des frères Coen « Le Grand saut » occupe une place peu enviable. Boudé par la critique et par le public, il reste à ce jour leur plus cuisant échec. Écrit aux trois quarts en collaboration avec leur ami Sam Raimi, juste avant le tournage d’« Arizona Junior » (1987); les deux frères avaient remisé le projet, conscients que leur statut encore précaire de l’époque ne leur permettrait pas de trouver le financement pour cette fable se déroulant au cœur même de la machine capitaliste triomphante. La Palme d’or à Cannes reçue par « Barton Fink » convaincra le producteur mainstream Joel Silver qui lui-même convaincra la Warner du potentiel du film. Ses décors urbains grandioses ainsi que son atmosphère tout à la fois bon-enfant et féroce, font espérer que l’esprit de Frank Capra, l’ex-golden boy de la Columbia, teintera le film d’une nostalgie bienfaitrice. Un pari osé pour les deux frères dont les deux derniers films ont été des échecs financiers certes limités au regard de leurs budgets mais qui leur valent d’être cette fois-ci attendus au tournant avec 25 millions de dollars à dépenser sans un cahier des charges contraignant que Joe Silver se refusa à leur imposer.
    Cela tombe bien car c’est du capitalisme roi aux Etats-Unis dont les Coen vont faire le thème central de leur film. Celui-ci s’ouvre le 31 décembre 1958, juste avant minuit alors qu’un homme juché au dernier étage d’un gratte-ciel se demande s’il va sauter dans le vide. Une voix off qui nous a tout d’abord rappelé la fuite du temps que chacun cherche à retenir en vain, le stoppe brutalement dans son élan en nous ramenant un mois avant cet événement tragique sur le point de se produire. Dans le bureau du top management situé au dernier étage de la Hudsucker Industrie, un des membres du conseil de direction présente en termes fleuris et guerriers les résultats de la compagnie qui n’ont jamais été aussi excellents, assurant à chacun des dirigeants et actionnaires d’être plein aux as pour les fêtes qui s’annoncent. C’est le moment que choisit Waring Hudsucker (Charles Durning), le père fondateur, pour monter sur la longue table du conseil et s’en servir de tremplin pour effectuer un saut de l’ange du 45ème étage.
    Au même moment, débarque de sa province natale, fraîchement diplômé d’une petite école de commerce, Norville Barnes (Tim Robbins), celui que le préambule nous a présenté comme le nouveau candidat au saut de l’ange. Pour lui, ce ne sera pas midi comme pour Waring Hudsucker mais minuit. Douze heures de décalage mais la même précision. Entre les deux événements, juste après le suicide de Waring Hudsucker, entre en scène Sidney J. Mussburger (Paul Newman) qui portant à ses lèvres le cigare encore tiède de celui dont il est l’adjoint, propose déjà la parade à la mise des actions dans le domaine public prévue par les statuts. Le conseil d’administration passe en quelques secondes de la compassion surjouée à une panique beaucoup plus sincère pour instantanément retrouver des couleurs après que Mussburger a proposé de placer temporairement à la tête de la Compagnie un incompétent docile qui provoquera une panique boursière permettant le rachat à bas prix des actions. Dans ces cinq premières minutes brillantes et signifiantes au possible, nous est présenté un bref Vademecum des méthodes d’un capitalisme qui a horreur du vide sauf pour ses plus dociles victimes quand elles décident d’en finir.
    À ce sujet, il faut peut-être s’arrêter un instant sur le suicide du père fondateur de l’entreprise interprété pour un court instant par l’ineffable Charles Durning. Poussant au suicide celui qui est arrivé au sommet, le capitalisme peut se révéler être un poison y compris pour ceux qui l’ont servi le plus brillamment et qui ont en apparence tout reçu de lui. Waring Hudsucker fait-il le saut de l’ange car grisé par le discours laudateur de son financier, il se croit désormais invincible et se persuade en un éclair qu’il va pouvoir se rendre plus léger que l’air ? Prend-t-il conscience qu’ayant atteint ce sommet de réussite, il ne peut plus désormais qu’amorcer une chute qu’il ne pourra pas affronter ? Est-il tout simplement usé par la solitude du pouvoir et l’inanité de son existence qui l’ont coupé du reste de l’humanité ? Les Coen à travers les différents regards lancés par Charles Durning, ne donnent aucune indication précise mais invite le spectateur à se poser la question. Avec un peu de recul et d’ironie, on peut même se demander si l’imposant Charles Durning n’est pas tout simplement la représentation métaphorique prémonitoire des deux frères se lançant à corps perdus dans ce film coûteux et craignant de se ramasser.
    Le capitalisme est empreint d’une verticalité, symbolisée par le dernier étage de l’Hudsucker Building où tout se décide, en contraste avec le reste de l’immeuble qui constitue la ruche soumise aux injonctions. De verticalité, il en sera beaucoup question dans le film auquel le titre français fait explicitement référence. De vide aussi il sera question à travers les sauts que font les dirigeants quand ils sont à bout de force ou pensent qu’ils ont été trahis par le système auquel ils ont tout donné mais aussi avec le cercle dessiné sur son cahier par Norville Barnes qui vient d’inventer le « hula hoop ». Même avec du vide et une idée que beaucoup jugent saugrenue, l’hydre capitaliste parviendra à se nourrir, sachant se saisir du hasard quand le cerceau qui peine à trouver son marché va rencontrer un jeune prodige, comprenant d’instinct toutes les figures qu’il peut tirer de cette invention basique.
    « Le Grand Saut » qui s’est vu reproché de n’être qu’une imitation pompeuse et hors de propos de l’univers autrefois adulé de Frank Capra a sans aucun doute été un peu vite porté sur le bûcher à défaut d’être lui aussi jeté dans le vide. C’est en réalité un véritable brûlot que les frères Coen ont réalisé dont la dimension tragique, habilement voilée par les gags inspirés du slapstick, la démesure des décors, l’extravagance expressionniste de la lumière ou encore l’emphase des acteurs, le rapproche plutôt du magnifique et désespérant « Patterns » réalisé en 1956 par Fielder Cook avec Van Heflin et Ed Begley qui explorait de manière plus réaliste les rouages de la machine à broyer capitaliste quand elle doit avancer à toute force. Le film se terminait lui aussi par un saut de l’ange. Alors que « Le Grand Saut » loge sa parodie cruelle dans les plus hauts et les plus bas étages de l’immeuble, « Patterns » se déployait dans les étages intermédiaires où les ravages peuvent être plus sournois mais tout aussi dévastateurs.
    Si le film recèle quelques faiblesses comme une certaine propension à tenir quelquefois trop serrée, la main du spectateur ou à se réfugier dans une emphase pas toujours de bon aloi, son intrigue en revanche sert très bien la grenade qu’ont voulu dégoupiller les frères Coen à la face du credo qui anime consubstantiellement tous les politiques et dirigeants américains. Les acteurs sont encore une fois parfaitement choisis, avec un Paul Newman reptilien à souhait, un Tim Robbins qui n’avait pas la tâche facile notamment dans la première partie du film et une Jennifer Jason Leigh à moult facettes qui propose un mélange détonant entre Barbara Stanwyck, Jean Arthur et Rosalind Russel. Pas dans l’humeur de son époque, le film n’a pas été un succès, ramenant les deux frères à une économie plus conforme à leur volonté d’indépendance. Ainsi « Fargo » produit en 1996 pour seulement 7 millions de dollars, en rapportera 61. « Le Grand Saut » réalisé par les frères Coen leur aura été finalement salutaire. Toutefois chacun peut voir ou revoir le film pour l’apprécier à sa juste valeur qui se niche derrière une façade par moment sans doute un peu trop encombrante.
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