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    La Reine Margot
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 février 2013
    Un échec.
    Mal réalisé, mal dirigé, pompeux, des dialogues peu convaincants ce film accumule les défauts malgré un casting et un budget conséquent.
    Le scénario a été mal exploité, les dialogues sont ineptes et fleurent parfois avec ceux d'une série télévisée de dimanche après-midi.

    Les acteurs sont mal dirigés et surjouent la plupart du temps. Adjani qui écarquillent les yeux durant les trois-quarts du film est complètement à côté, elle ne s'intègre ni avec les autres personnages, ni avec l'histoire.

    A fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    J'ai passé un agréable moment.Reconstitution qui touche au sublime, acteurs possédés par le talent, musique raffinée et histoire grandiose... Que demandé de plus ! Film à voir !
    shmifmuf
    shmifmuf

    181 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Chéreau signe ici son plus grand film.
    Une fresque sanglante où passion, trahison et violence se mêlent et où Adjani obtient son plus grand rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    C'est nul. Avec la richesse des personnages historiques et les luttes politiques de cette époque, on aurait pu faire un film époustouflant. Au lieu de ça, on s'ennuie. Le film se résume à une succession de magouilles pour tuer le futur Henri IV et à chaque fois on croit entendre "Caramba, encore raté !". Des luttes entre factions, des manoeuvres en coulisses, de la grogne du peuple on ne sait rien (les rues de Paris sont d'ailleurs toujours vides), on ne suit que les histoires de fesses et de jalousie des protagonistes dont on se moque éperdument. Même le massacre de la Saint-Barthélémy, qui dans la réalité a dû être "photogénique" (centaines de cadavres jetés dans la Seine, dépouille de Coligny défenestrée puis émasculée puis exposée), est tellement mal filmé qu'il ne suscite aucune émotion, aucune réaction, aucune réflexion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 août 2012
    Reconstitution historique flamboyante et romanesque autour du massacre de la Saint Barthélémy à l'interprétation remarquable.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    82 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Imaginons-nous toutes et tous dans 50 ans. De l’œuvre cinématographique du regretté Patrice Chéreau, "La Reine Margot" restera certainement dans les mémoires comme le meilleur film du réalisateur, aux côtés de "L'Homme blessé", "Intimité" et "Ceux qui m'aiment prendront le train". Je fais même l'hypothèse qu'il sera considéré comme son chef d’œuvre, voir réévaluer tout bonnement comme un véritable classique du cinéma mondial. Peut-être suis-je optimiste ! Mais la vision personnelle du réalisateur, la force de l’œuvre et du sujet historique abordé m'incline à le penser, notamment, parce qu'il est un "résumé" de tous les thèmes récurrents -les passions, obsessions, sentiments et peurs humaines- que Patrice Chéreau a abordé tant au cinéma, qu'au théâtre et à l'opéra.
    Aujourd'hui, selon le point de vue que l'on adopte, que ce soit en défenseur du cinéma de Chéreau, ou en posant un regard purement cinématographique, force est de constater que le film fait généralement consensus par rapport à son ambition: offrir un spectacle au souffle épique et romanesque assumé tout en sachant rester populaire et accessible au plus grand nombre. Comme le furent les opéras et les pièces de théâtre, avant le XXème siècle, et les romans d'Alexandre Dumas au XIXième siècle. Il est à noté d'ailleurs que Dumas lui-même, en collaboration avec Auguste Maquet, a scénographié et adapté son roman en pièce de théâtre de neuf actes. Ce qui n'a pas dû échappé à Patrice Chéreau et Danièle Thompson, quand ils ont écrits l'adaptation cinématographique.
    Cependant, si l'on n'aime pas le regard parfois violent et brutal de Chéreau sur le monde et l'humain, ou que l'on se situe du point de vue des amoureux de l'histoire, le film suscite détestation ou alors l'on crit à l'hérésie historique. C'est selon. A se demander a quel point si ce n'est pas une ironie volontaire de Chéreau, qui aimait susciter et provoquer le débat, pour un film qui traite du conflit entre protestants et catholiques et de ses conséquences historiques et humaines.
    Vous me direz, toutes grandes œuvres artistiques ont des détracteurs tout aussi passionnés que les admirateurs, ce qui alimentent le débat.
    Bien sûr, le procès fait au film, par les historiens, tient évidemment la route. Sauf que Patrice Chéreau n'a pas directement adapté une page d'histoire mais surtout et avant tout a proposé sa lecture du roman d'Alexandre Dumas. Et force est de constater que sa vision crépusculaire du roman colle étonnamment bien au souffle romanesque qui transparait dans l’œuvre de Dumas, qui à l'époque fût vilipendé par certains pour ses inexactitudes, légendes et approximations historiques, perpétuant ainsi une image erronée de la Reine Margot, qui n'était pas, entre autre, la nymphomane que décrivent Dumas et Chéreau...
    Ce qui intéresse Chéreau, ce n'est pas l'exactitude historique des faits, mais le romanesque et la violence déchaînée des passions et sentiments de simples êtres humains, aussi historiques soient-ils, placés dans des circonstances extraordinaires. Sinon, il aurait fait œuvre didactique dans un format quasi documentaire.
    Sous son regard d’entomologiste de la psyché humaine et l'analyse qu'il fait de la société de l'époque, il va beaucoup plus loin que Dumas, notamment parce que la force de cette page d'histoire, est une synthèse de tous les thèmes abordés dans ses toutes ses œuvres. La caméra, entre les mains du réalisateur, a ce pouvoir de faire ressortir la violence exacerbés des passions humaines.
    Certes, ont peu lui reprocher une vision radicale, sombre et noire de cette époque de l'histoire, de noircir complaisamment le trait sur certaines caractéristiques psychologiques des personnages, alimentés par la légende historique. Mais quels personnages et surtout quelles interprétations d'acteurs !

    Les Valois apparaissent tous comme les membres d'une meute de loups acculés et moribonds, dont la louve alpha est ici Catherine de Médicis, qui par instinct de survie est prête à l'impensable et à l’innommable, pour sauvegarder le pouvoir et le rang de ses fils afin de perpétuer la lignée. Virna Lisi, saisissante d'effroi, nous offre l'incarnation rêvée et idéale de cette grande figure historique, et colle au plus près de l'idée que l'on se fait tous de Catherine de Médicis. Sa transformation physique, bluffante, son accent italien colle au plus près de la réalité. Le film transpire de tous ses pores de sa présence, même quand elle est absente de l'image. Perpétuellement en deuil, vêtue de sa robe noire, on a l'impression qu'elle ère dans les méandres du Louvre, tel un esprit fantomatique et maléfique. Pourtant, Chéreau, n'est pas tout à fait noir dans sa re-lecture du personnage qu'en fait Dumas, car Virna Lisi, nous émeut de sa douleur indélébile quand elle prend conscience de sa "responsabilité" dans la mort de Charles IX.
    Un Charles IX, certainement fidèle à la réalité par rapport à son instabilité psychique avérée. Jean-Hugues Anglade, génial dans la folie, fait de Charles IX, un Roi halluciné, à la limite de la schizophrénie.
    Pascal Greggory, Henri d'Angoulême, futur Henri III, transpire d'ambition, d'animalité et de sauvagerie, jouant parfaitement sur l’ambiguïté sexuelle du personnage et son goût du pouvoir, profitant allégrement de la préférence de sa mère. Toutefois la vision du personnage est une interprétation personnelle de Chéreau, car elle diffère même de l'Angoulême de Dumas.
    Puis Margot, incarnée par une fiévreuse Isabelle Adjani, se donnant corps et âmes à ce personnage d'amoureuse, ballotée par les circonstances, comme dans la réalité historique, entre cette famille assoiffée de sang, régnant par la terreur et la manipulation, et le camp de ce mari d'abord détesté, Henri de Navarre mais qu'elle protège vite des attaques de la meute acculée et menacée par celui qui pourrait les "éradiquer", faisant alliance mutuelle pour mieux se protéger l'un l'autre. La psychologie du personnage, mise à part sa nymphomanie imaginaire, en tous cas exagérée, colle à la réalité historique. Marguerite était vraiment une amoureuse passionnée, très cultivée, ayant une intelligence politique et diplomatique innée... Ce que tente de traduire Chéreau.
    Enfin, tous les acteurs, sauf un Daniel Auteuil (Henri de Navarre), trop effacé à mon goût, signent des prestations mémorables: Vincent Pérez, Dominique Blanc, Claudio Amendola, Julien Rassam, Jean-Claude Brialy (inoubliable en Coligny), etc...
    Autre personnage de taille, Le Louvre apparaît, ici, comme un véritable panier de crabe, une sorte de vase-clos, à la promiscuité étouffante et suffocante, où tout est épié, tout se passe en coulisse, derrière les portes et dans les alcôves, où tout est menace. D'ailleurs Chéreau, serre le cadre, filme ses personnages, les groupes de personnages, au détriment du décor du palais (tourné à Mafra, Portugal), ce qui donne l'impression d'assister par moments à la chasse d'animaux traqués et/ou menacés, tel Navarre... Ce qui renvoie aux deux scènes de chasse à cour, admirablement rendue en suivant la tentative de fuite du sanglier poursuivis et mis à mort...
    La mise en scène fait penser à une direction théâtrale où le Louvre est l'unique décor baroque d'une scénographie pour opéra, avec ses moments intimistes et d'autres où les personnages foisonnent, en groupe (en bande pourrais-je dire) ou évolue parmi la foule (cf la fête de mariage).

    Finalement peu de scènes en extérieur, sauf lors du massacre de la Saint-Barthélémy. Là aussi, Chéreau use du cadre serré, avec caméra à l'épaule pour coller au mieux à la réalité et à la sauvagerie inhumaine de ce massacre, montrant les combats et les corps morts, les chairs et le sang sans retenues, pour mieux heurter le spectateur et lui montrer crûment l'horreur d'un génocide,..
    Surtout s'il est perpétré pour des raisons idéologiques, alors qu'au fond il ne s'agit que de garder ou d'obtenir le pouvoir... En ce sens, "La Reine Margot" est une dénonciation universelle de la folie et de la tyrannie des puissants lorsque leur pouvoir est menacé... L'édulcoration de ce moment historique clé, n'aurait eu aucun sens car cela aurait gommé toute la portée du message délivré par Chéreau...
    Donc une oeuvre puissante et saisissante au-delà des incohérences et autres détails historiques par la vision d'un véritable auteur, maître de l'image, qu'était Patrice Chéreau...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    La licence d'histoire aura eu le mérite de me faire connaître un bon nombre de film et La Reine Margot est certainement a placer dans les plus marquant. Que dire ? Mis à part le fait qu'Isabelle Adjani (outre le fait d'être une très belle femme) est une actrice hors pair et que Daniel Auteuil joue admirablement son rôle d'Henri de Navarre. L'oeil que ce film offre sur la Saint-Bartélémy est unique, le scènario (que reprend bien évidemment une vérité historique) est bien ficelé, on ne s'ennuie pas. Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2012
    La Reine Margot tient tout d'abord sa beauté et son charme , qualités qui sont de toute évidence absolument indéniables et indiscutables grâce à une mise en scène qui est , il faut le dire véritablement magnifique . Et qu'est ce qu'une mise en scène véritablement magnifique ? Voilà donc une question qui nous porte vraiment à réfléchir . Cela est vrai , au cinéma qu'appelle-t-on mise en scène ? Et pour que celle-ci soit bonne qu'attendons nous en tant spectateurs ? Et bien , en vérité, on pourrait dire que c'est l'art de créer , de former à partir d'idées , d'un scénario quelque chose d'artistique ( dans la forme , dans l'image , dans les dialogues ... ) . Et en voyant des films tels que La Reine Margot , on ne peut que constater le talent de Patrice Chéreau : pas un plan ne séduit pas , la photographie est juste sublime . La reconstitution est des plus belles , des plus magiques , les costumes et les décors sont effectivement impeccables . L'autre bonne idée de La Reine Margot est d'avoir fait de ce personnage , Marguerite de Valois un personnage tragique avec une destinée , un mariage arrangé . Et elle est , inutile de le préciser , sublimée par l'interprétation sans faute d'Isabelle Adjani qui est vraiment une actrice incroyable . Il y a des moments de souffle , du romanesque . Un chef-d'oeuvre .
    didou79
    didou79

    52 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    un petit chef d'oeuvre signer patrice chéreau avec un casting de reves ( adjani ,auteuil ,perez ,pascal gregory ..... etc )
    Flotibo
    Flotibo

    54 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2012
    Premier film de Patrice Chéreau qu'il m'était donné l'occasion de voir et je n’ai pas regretté. En effet, il nous livre une version sanglante et sombre de la nuit de la Saint Barthélémy. A l’image de l’affiche, le film est très violent et sans concessions porté par la musique envoutante de Goran Bregovic. Isabelle Adjani et Daniel Auteuil interprètent leur rôle de fort belle manière. Un film particulièrement intéressant sur un évènement de l’histoire peu mis en lumière.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 février 2012
    Très shakespearien mais très chiant. Trop de longueurs, trop de blabla, trop théâtral... S'il est vrai que le début (ce mariage, ces affronts sanglants) est saisissant et qu'Adjani y est sublime, la (très longue) suite m'aura perdue d'ennui dans ses méandres... Je n'avais pas autant soupiré et regardé l'heure pendant un film que depuis le Parrain. A bon entendeur.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    596 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Je ne sais quoi dire tant je suis surpris. Plume231 a bien expliqué son ressenti devant ce ''monument'' et je partage son analyse sans aller jusqu'à qualifier ce film comme le fait en final.Je suis d'accord sur tout et j'ajouterai Virna Lisi dans cette catastrophe. J'aimerais d'ailleurs savoir si elle ne regrette rien. En plus du désastre cinématographique, il s'ajoute un désastre historique.Autant j’apprécie les romans de Dumas lorsque les anecdotes ne portent pas atteinte aux hommes et aux femmes à qui nous devons notre histoire, autant je suis accablé pour leur mémoire lorsqu' il réinvente leurs vies alors qu'on sait s'approcher de plus en plus des réalités passées. Alors,tout reprendre en pire au cinéma...Quelle idée désastreuse ! Marguerite de Valois était une des femmes les plus cultivées de son époque, elle était non seulement belle mais distinguée ce que Adjani aurait su parfaitement faire sans Dumas et sans Chéreau. Quant à Henri 4 c'est du même niveau que Lagardère . Pourtant Auteuil lui aussi est bourré de talents. L'histoire est pourtant toujours plus belle et intéressante que la fiction mais si c'est un des prix à payer pour que vive le cinéma, je suis malgré tout prêt a verser quelques larmes de crocodile pour lui éviter de disparaître.
    LeLobo
    LeLobo

    45 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    La Reine Margot de Patrice Chéreau est un trésor du cinéma français, un chef d'œuvre destiné à traverser les âges, a figurer dans le panthéon des meilleurs films jamais tournés dans notre pays. Les acteurs donnent le meilleur d'eux-même, à commencer par Isabelle Adjani, et la prestation totalement inouïe de Jean-Hugues Anglade en roi faible à la folie. Les seconds rôles sont également à la hauteur, comme la fétide Catherine de Medicis. Le rendu est cru, blafard, boueux, sale, sanguin. Les plans sont rapprochés ou se composent en véritables tableaux. Ce film est un de ces rares moments indépassables du cinéma.
    peypino
    peypino

    49 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2011
    Sulfureux, passionné, intense, violent, tous les qualificatifs du genre pourraient y passer tant ce film est a la hauteur du sujet qu’il traite !
    Le casting est incroyable et nous narre ce passage troublé de l’histoire avec conviction et talent ! Du beau du vrai cinoch en costume
    adicte
    adicte

    59 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    L'un des meilleurs films français. C'est une réussite absolue en termes de dialogues, de scénario, de réalisation, de décors, de costumes, d'acteurs et d'esthétique. Isabelle Adjani est vraiment une actrice hors pair. Le film est choquant, poignant, cru et parfois bestial. Rien ne nous est épargné. Du gore, de l'histoire et de l'érotisme. Un admirable travail de Patrice Chéreau.
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