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    La Reine Margot
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    3,7
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    176 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Le film de Patrice Chéreau se caractérise et se distingue essentiellement par la très remarquable et personnelle évocation de la Saint-Barthélemy. Cette longue séquence au cours du film réunit tous les partis-pris formels de la mise en scène dans une transcription violente et baroque d'un atroce massacre. Les corps emmélés, dénudés et sanglants semblent participer d'un ballet macabre stigmatisant la cruauté barbare des catholiques. Ce rouge-sang et cette couleur chair, invariablement associés au noir pour signifier le caractère passionnel, humain et sombre de l'histoire (de cette page d'Histoire), indisposent et fascinent comme un mélange d'hyperréalisme et d'onirisme.
    C'est un apogée en marge de la relation morbide entre Marguerite de Valois et le futur Henri IV, laquelle est constituée d'intrigues de palais qui influent sur leur union et qui, paradoxalement, ne présente pas le moindre intérêt historique ou scénaristique. Ces deux figures (incarnées par Adjani et Auteuil), ainsi que de trop nombreux seconds roles, ne semblent mus, dans une atmosphère volontiers hystérique et étouffante, que par des idées de violence et de peur, d'amour et de haine, dont la dimension tragique érigée en style par Chéreau s'étiole dès lors qu'on trouve les dialogues pour le moins prosaïques. Moins inspirés que l'exubérance formelle de Chéreau qui conditionne une histoire faite de meurtres et de trahisons, ces textes médiocres enfoncent les personnages dans une dramaturgie étriquée et emphatique jusqu'à l'insignifiance.
    rocky6
    rocky6

    29 abonnés 1 712 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    Un très grand film, plein de fougue, de sang, de passion. Chereau s'empare d'un épisode très sombre de l'histoire de France (le massacre des protestants à la Saint-Barthélemy) et nous en met plein la vue. Cela donne un fresque fastueuse dans des décors impressionnants. Le scénario est très bien construit autour des intrigues de palais, entre trahison, mariage arrangé, guerre de religions. Et puis il y un casting de rêve avec des comédiens pleinement investis dans leur rôle : Isabelle Adjani (incandescente Margot), Vincent Perez, Daniel Auteuil, Jean-Hugues Anglade, Pascal Greggory, Dominique Blanc, Jean-Claude Brialy, Miguel Bosé et tant d'autres. Une oeuvre puissante qui n'a pas pris une ride.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2023
    La reine Margot bénéficie d'une reconstitution assez remarquable mais pâtit d'une fin qui se fait attendre, spoiler: au moment de l'agonie de Charles IX
    bien trop étirée en longueur. Mais sinon, de belles prestations d'acteurs (Isabelle Adjani, en particulier) et des personnages très réussis. D'un réalisme cru, le film restera dans la mémoire pour ses scènes spoiler: de massacres de la Saint-Barthélemy
    , époque où le royaume de France était dirigée par les Medicis, mafia avant l'heure (parallèle évident avec les Borghia).
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Patrice Chéreau a revisité Dumas à la lumière shakespearienne, tout en clair-obscur, puissance tragique, beauté sanglante. Le cinéaste a eu les moyens d’un certain faste qu’il a orienté vers le baroque sombre et mortifère : superbes décors et costumes, remarquable photo (Rousselot), étonnante et étrange musique (Bregovic). L’expression des pulsions de vie et de mort, d’une démesure théâtrale parfois, a aussi ses moments grandioses voire hallucinants (la mort de Charles IX). Chéreau a mis beaucoup de mouvement dans sa mise en scène – la chorégraphie générale est parfaitement orchestrée – et un grand soin pictural dans la composition de ses plans fixes. Sa direction d’acteurs est précise et inspirée, tirant le meilleur d’un casting all stars, au sommet duquel trônent Isabelle Adjani (sublime), Virna Lisi, Jean-Hugues Anglade, Vincent Perez (dans des registres respectivement machiavélique, borderline et sulpicien). Au final, cette Reine Margot donne à voir le chaos d’un monde politique et religieux, le tableau d’une famille royale monstrueuse, un tumulte d’amours et de haines. C’est, sensuellement, une histoire de bruit et de fureur ; de parfums putrides ; de substances vénéneuses. Une histoire de fluides (sueur, sang...). Un film essentiellement en rouge et noir, où le blanc des étoffes précieuses ne reste jamais longtemps immaculé.
    NinaMyers
    NinaMyers

    5 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Le film ne respecte pas la réalité historique, dialogues, attitudes des persinnages totalement anachroniques. Côté réalisation c'est pas mal, rythmé, beau décors et costumes mais les acteurs cabotinent un maximum, hurlent leur texte, sont caricaturaux au possible.
    Grégoire
    Grégoire

    6 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    Tragique nuit de l'histoire de France, la Saint-Barthélémy de 1572 est un traumatisme fondateur. La haine religieuse, quand elle se double d'une lutte pour le trône, est ici dépeinte sur fond noir, dans une proximité étouffante des protagonistes. Le résultat est visuellement grandiose. Les costumes et les décors ressemblent à des tableaux de Georges de la Tour. Malheureusement le son est exécrable et chaque échange incite à tendre l'oreille. C'est vraiment le plus gros problème de ce film.
    Ermeline
    Ermeline

    40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Cette fresque grandiloquente pseudo historique est pretexte à un fourre-tout de scéne de libertinage, violences et de sexes. Cependant quelques tableaux et saynetes sont parfois intéressants.
    Le jeu des acteurs est globalement sans nuances, stéreotypé, les dialogues parfois dénués de sens, surfaits et le scénario touffu centré sur Margot dont le jeu ne dépasse pas 2 ou 3 expressions émotionnelles. La beauté indéniable d'I. Adjani n'arrive pas à sauver la pauvreté de ses expressions.
    Lolie Martin-Gauthier
    Lolie Martin-Gauthier

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    Cela fait longtemps que j'avais envie de voir ce film, présenté comme un chef d'oeuvre lors de sa sortie durant mon adolescence. Merci donc a Arte qui m'en a donné l'occasion ce soir. Enfin, merci, c'est ce que j'ai pensé au départ, parce que plus j'avançais dans le film et plus je me demandais ce que j'étais venue faire dans cette galère ...
    Ok les costumes sont beaux. Ok il y a de belles musiques baroques. Mais a part ça.... une prise de son faire avec le c*** encore une fois, les acteurs beuglent ou chuchotent sans juste milieu, du coup c'est horriblement difficile à suivre, on ne comprend pas la moitié des dialogues (mention spéciale à Catherine de Médicis dont l'accent est fort en plus mais sans sous titres j'ai compris 1 mot sur 4).
    Les personnages masculins qui se ressemblent tous, les personnages qui rendent leur dernier souffle de façon grotesque.... c'est surjoué, tout sonne faux, ça sent le carton pâte et 2h moins le quart avant Jésus Christ. Une fresque grandiloquente et ridicule, qui insulte a la fois l'Histoire de France et l'oeuvre de Dumas.
    Sébastien Rld
    Sébastien Rld

    24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2023
    La Reine Margot est une magnifique romance historique comme seul Dumas pouvait en écrire. Ici, Patrice Chéreau magnifie le roman en le portant à l’écran et en se mettant au diapason de l’écrivain. A l’instar de Stanley Kubrick dans Barry Lyndon, Chéreau pense l’esthétisme de sa photographie en réalisant un grand nombre de scènes comme des tableaux, s’inspirant de Goya ou de Velasquez. Toujours dans la lignée de Kubrick, les séquences en intérieur sont éclairées à la bougies, cette mise en scène et cette photographie confèrent au film un grand réalisme, qui est encore accrue grâce à la beauté des costumes et à la justesse historique. Ajouté à cela la qualité exceptionnelle de la distribution, Auteuil et Adjani en tête, mais aussi Virna Lisi et surtout Jean Hugues Anglade qui livrent également une prestation remarquable. Le massacre de la Saint Barthélémy est filmé cruellement, absolument réaliste et ne dénote en aucun cas avec l’esthétique du film, l’inverse aurait d’ailleurs été préjudiciable. Même romancé, l’histoire permet d’appréhender un des moments les plus tragiques de l’histoire de France et de mieux le comprendre. Décrié à sa sortie par certains critiques n’aimant pas lorsque le cinéma français se hisse à la hauteur des productions Hollywoodiennes, la Reine Margot a été récompensé par le Prix du Jury au festival de Cannes et de plusieurs César.
    Ghighi19
    Ghighi19

    66 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2023
    Évidemment il faut voir la version intégrale soit celle qui était présentée en salles et voulu par Chereau. D abord parceque la scène finale est encore plus sublime et que d autres scènes sont importantes. Que dire sur ce film à part qu il est essentiel et inoubliable de part son choix de noirceur et part sa distribution incroyable ainsi que de la perfection de la mise en scène. Bien sûr il n y a pas l humour présent dans le roman mais cette adaptation est une autre vision du sujet .
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2022
    Un film qui passe bien mal l'épreuve du temps. Chéreau nous livre un cinéma "théâtralisé", sur-joué, le mauvais côté du théâtre, comme disait Godard , où l''on est obligé de crier, pour se faire entendre du fonds de la salle . Chéreau n'a pas compris qu'au cinéma il y a des micros . De plus la caméra est en mouvement saccadé perpétuel, aucune esthétique de réalisation, simplement de l'hystérie parkinsonienne , qui est sensée bien sûr rajouter du drama aux événements de la Saint Barthélémy. Cependant il y a les costumes , somptueux , sublimes, une prouesse, les décors naturels du Louvre , le nombre impressionnant de figurants, et puis surtout Isabelle Adjani qui tient là le plus beau rôle de sa carrière , tour à tour, hystérique, diabolique , passionnée, nymphomane , manipulatrice , avec son visage encore enfantin, et sa grâce naturelle ,c'est énorme . Les autres rôles ne sont pas toujours bien choisis; Auteuil ridicule en Henri IV, mollasson , insipide, couard , il reste dans le personnage de Hugolin, un désastre. Anglade ,pas bon non plus trop veule, mais surtout par la faute de Chéreau qui pousse les Valois dans la caricature et l'extravagance. Il y a aussi la bande son , plutôt intéressante qui est le 2ème point positif du film avec la performance de Adjani.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 septembre 2022
    S’il est vrai que la réalisation est plutôt théâtrale le jeu reste passable et la distribution est plutôt bonne. Le film est un peu trop pensé à la gloire d’Isabelle Adjani et sa postérité. Je trouve que Daniel Auteuil est excellent comme toujours. Mais la seule question qui me hantent depuis c’est: est-ce que la tomate se consommait déjà au 16ème siècle en couli associé au basilic? Il me semble que le plan de tomate est ornemental depuis qu’il est rapporté d’Amérique et jusqu’à ce qu’on mange son fruit à partir du 19ème...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Immense œuvre du cinéma français : «La Reine Margot» est une libre adaptation d’un roman d’Alexandre Dumas père. Le film y retrace les affrontements sanglants durant la renaissance entre les protestants représenter par Henri IV (Daniel Auteuil) et les catholiques représenter par Margot de Médicis (Isabelle Adjani) pour le trône de France. Avec cette méga production, le réalisateur Pascal Chavreau signe une immense fresque historique en costume. Certes on y retrouve l’attrait pour ce qu’on appelez le film de cape et d’épée, mais «La Reine Margot» se révèle davantage être une fable politique sur les rapports qu’entretienne pouvoir et religion qu’un drama en costumes. C’est d’ailleurs cette fraction qui incontestablement le sel du film. Le sujet est très large mais le cinéaste et son équipe de scénaristes s’emploient à le traiter à tout les étages. Dans les relations qu’entretiennent Margot et Henri IV, entre les différents seigneurs, entre Margo et Marie de Médicis, entre les villageois...ce focalisme pour cette thématique politique est omniprésente et à juste titre. Le réalisateur ne porte pour autant aucune critique ni négative ni positive se plaçant vraiment en historien soucieux de raconter son histoire et de laisser aux spectateurs tiraient ses propres conclusions.

    On remarquera un soin tout particulier apporter à la mise en scène dans ce film, joyau d’une époque révolue certes – mais qui commence à revenir sous une autre forme avec des films comme «Eiffel» ou «Illusions Perdues». Les décors, les costumes, le maquillage, la lumière...tout à étaient refait scrupuleusement pour plonger véritablement le spectateur au cœur de cette Renaissance française. Notre livre d’histoire en viendrais presque à nous sauter à la figure, tant on a l’impression d’y être. La réalisation est très bonne et on sent que le réalisateur maîtrise son sujet par ses plans. Ce qui est peut-être moins le cas au niveau du montage ou le tout reste très lacunaire. Parfois, on s’endort et il faut s’accrochez mais l’expérience en vaut la peine.

    Quand à la distribution, elle est excellente. Isabelle Adjani qui tiens le rôle titre du film apporte beaucoup de force et d’intensité à son héroïne dans son interprètation. Le rôle aurait pu verser dans la facilité ou le cliché à la shaekspeare, mais bien au contraire grâce à sa palette de jeu infinie et sa justesse, elle arrive à nous offrir un personnage complexe. Son jeu est si incandescent – si colossal et imposant. Daniel Auteuil – semble plus à l’écart, écraser par son homologue féminin. Même si il joue bien, il est souvent dans le surjeu je trouve et a malheureusement trop peu de place pour exister. Virna Visi qui joue la reine mère est assez flippante mais démontrer elle aussi tout son talent. Son personnage est d’une si grande méchanceté, qu’il faille évidemment une aussi grande actrice comme elle et si charismatique pour le transcrire à l’écran. Vincent Perez est sympa. Mais malgré ces nombreux atouts qui en font un véritable chef d’œuvre, on ne peut nier toute la violence et la noirceur qui s’empare de cette «Reine Margot». Ce film comporte en effet beaucoup de scène gore et le sang y coule à flot. Il n’est donc pas fait pour tout le monde et les âmes sensibles devraient mieux s’y abstenir. Pour les autres, allez-y.

    En conclusion, «La Reine Margot» est ce qu’on pourrait qualifier de ‘‘«production hollywoodienne» à la française’’. Le film se classant dans la lignée de grandes fresques historiques et biographiques comme les «Elizabeth» avec Cate Blanchett ou l’esthétisme d’un «Shaekspeare in Love». Véritable illustration d’étude comme véritable objet de cinéma, il y en aura autant pour les spécialistes d’histoires que les cinéphiles – en tout cas le film n’as pas rater ses récompenses aux Césars – c’est une madeleine de proust comme on en voudrait plus.
    Balkymo
    Balkymo

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Prétentieux et mal joué, dialogues ridicules... le cinéma français a évolué depuis et c'est tant mieux !
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2022
    Á l'époque (1994), que de bruit pour rien ! Et des nominations (17) ! Et des récompenses (10) ! Récompenses certes décernées dans ces petits microcosmes d'entre-soi qui se veulent phares de la Culture (Cannes 1994 et Césars 1995). Donc une adaptation du roman éponyme de Dumas, douteuse paraît-il, que Patrice Chéreau a voulu telle un « opéra de fureurs et de sang ». Résultat : des extraits chaotiques dans beaucoup de bruit pour cacher des dialogues indigents, murmurés par de grands acteurs certes, mais mal déguisés, sanguinolents comme des équarrisseurs , et cabotinant de façon insupportable. Des prix d'interprétation pour ces rôles ? Peut-être les pires de leur carrière ! Je ne comprends pas ! Soyons objectifs : Patrice Chéreau n'a jamais crevé l'écran où il a toujours fait, en tant qu'homme de théâtre,… de la théâtralité, du sur-jeu, de l'intimisme raté. Et ici il occupe l'écran longtemps, très longtemps (deux heures et demie !) et nous laisse, après quelques rares morceaux choisis de belle facture, soulagés de pouvoir passer à autre chose.
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