La Reine Margot
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178 critiques spectateurs

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Black-Night
Black-Night

196 abonnés 421 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 18 avril 2016
La Reine Margot est un film moyen. Film historique pourtant intéressant à la base, s’inspirant du roman éponyme d’Alexandre Dumas qui selon la majorité ne respecte que très peu celui-ci et resterais donc une mauvaise adaptation. Quelques jours avant la nuit de la Saint-Barthélemy, la catholique Margot et le protestant Henri de Navarre sont contraints au mariage. Dans une France déchirée par les guerres de religions, cette union symbolise une hypocrite réconciliation. Présenté en compétition officielle au 47ème Festival De Cannes en 1994 où le film y sera ovationné bien que les critiques soient mitigés et contrastés dont je fais évidemment partie. Il recevra le Prix du Jury ainsi que le Prix d’interprétation féminine pour Virna Lisi que celui-ci est pour ma part mérité. L’année suivante il recevra 5 Césars dont Meilleure actrice pour Isabelle Adjani, Meilleur second rôle masculin pour Jean-Hughes Anglade, Meilleur second rôle féminin pour Virna Lisi, Meilleure photographie et Meilleurs costumes. Des prix pas forcément démérités mais y en a beaucoup trop par rapport au résultat final.
Une sorte de symphonie baroque et macabre visuellement plutôt bien réussie avec cette Reine Margot en rouge et noir, se nimbant d’une esthétique sombre qui rend manifeste la cruauté de l’époque mais qui laisse planer un grand ennui. Passer cette superbe introduction, jamais le film et l’histoire n’arrive à devenir passionnant d’où un ressenti d’avoir vu une œuvre de 3 ou 4h, des pourtant 2h30 de métrage qui s’éternisent. Partagé entre horreur et fascination, on est emporté dans un flot incessant de combats et d'étreintes. À la tête d'une armée impressionnante de stars qui cabotinent toutes ou presque. Beaucoup trop théâtral et emphase, jamais juste, parfois violent pour pas grand-chose, aucunes émotions, une œuvre qui manque de consistance donc et le tout faisant un cocktail assez chiant à suivre malgré de la qualité des costumes et de quelques travails techniques.
La musique très particulière de Goran Bregović avec quelques sonorités de « Arizona Dream », est plutôt bonne, mais qui manque clairement de présence et lorsqu’elle est là ne dure vraiment pas assez longtemps faisant des ressentis assez bizarres mais qui parfois embellie l’ensemble tout de même. A écouter à part elle est très bonne avec notamment des beaux titres comme Le Matin, Lullaby, Rencontre, Le Mariage, La Nuit, Elo Hi.
Le réalisateur Patrice Chéreau signe son 6ème long métrage avec une œuvre loin d’être grande alors qu’elle avait tout pour l’être, reste une jolie réalisation bien que loin d’être extra non plus. Le casting est royal mais tous jouent mal sauf la belle Isabelle Adjani, Virna Lisi et Jean-Hughes Anglade qui s’en sortent à peu près bien d’où sans doute leurs prix. Par contre le pire doit être pour Daniel Auteuil pourtant bon acteur, Vincent Perez, Jean-Claude Brialy etc.
Malgré quelques qualités cette reine margot reste plutôt chiante.
Ma note : 5/10 !
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 septembre 2007
Je crois que ça ne mérite aucune étoile. Je l'ai regardé sur les conseil d'une amie mais je crois que je n'aurais pas dû. J'ai lu le bouquin de dumas et le film est très loin d'arriver à ce niveau. L'histoire d'amour prend trop d'importance ce qui rend le film niai. Heureusement que le niveau de certaines actrices relevait celui du film.
Akamaru
Akamaru

3 214 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 29 mars 2013
Patrice Chéreau a une haute estime de lui-même et de son art. Metteur en scène de théâtre accompli,il pense qu'il suffit que débarquer avec des centaines de figurants et des costumes d'époque en pagaille pour que sa fresque historique prenne vie. Echec sur toute la ligne. Ses choix de mise en scène:gros plans incessants sur des acteurs en surchauffe,instruments à cordes omnipotents et théâtralité assumée le conduisent droit dans le mal. Sans compter que Chéreau évacue le contexte historique,pour se concentrer sur des amours dont on se fiche éperdument et pour mettre ses comédiens à poil,quand ils ne sont pas en train de devenir cinglés. "La Reine Margot"(1993),et c'est incompréhensible,fut adulé par la profession,avec 5 Césars sur 12 nominations. Daniel Auteuil s'y sent perdu,Jean-Hugues Anglade joue mal l'écorché-vif et Pascal Gregory la traîtrise. Isabelle Adjani étant le pompon,qu'elle est en complet décalage avec le reste de la troupe,à rouler des yeux la bouche écarquillée. Quelques moments de souffle sauvent l'ensemble,comme le massacre de la Saint Barthélémy et les quelques explications de la guerre de religion entre catholiques et protestants.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 24 février 2013
Un échec.
Mal réalisé, mal dirigé, pompeux, des dialogues peu convaincants ce film accumule les défauts malgré un casting et un budget conséquent.
Le scénario a été mal exploité, les dialogues sont ineptes et fleurent parfois avec ceux d'une série télévisée de dimanche après-midi.

Les acteurs sont mal dirigés et surjouent la plupart du temps. Adjani qui écarquillent les yeux durant les trois-quarts du film est complètement à côté, elle ne s'intègre ni avec les autres personnages, ni avec l'histoire.

A fuir.
Guillaume836076
Guillaume836076

87 abonnés 126 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 octobre 2013
Imaginons-nous toutes et tous dans 50 ans. De l’œuvre cinématographique du regretté Patrice Chéreau, "La Reine Margot" restera certainement dans les mémoires comme le meilleur film du réalisateur, aux côtés de "L'Homme blessé", "Intimité" et "Ceux qui m'aiment prendront le train". Je fais même l'hypothèse qu'il sera considéré comme son chef d’œuvre, voir réévaluer tout bonnement comme un véritable classique du cinéma mondial. Peut-être suis-je optimiste ! Mais la vision personnelle du réalisateur, la force de l’œuvre et du sujet historique abordé m'incline à le penser, notamment, parce qu'il est un "résumé" de tous les thèmes récurrents -les passions, obsessions, sentiments et peurs humaines- que Patrice Chéreau a abordé tant au cinéma, qu'au théâtre et à l'opéra.
Aujourd'hui, selon le point de vue que l'on adopte, que ce soit en défenseur du cinéma de Chéreau, ou en posant un regard purement cinématographique, force est de constater que le film fait généralement consensus par rapport à son ambition: offrir un spectacle au souffle épique et romanesque assumé tout en sachant rester populaire et accessible au plus grand nombre. Comme le furent les opéras et les pièces de théâtre, avant le XXème siècle, et les romans d'Alexandre Dumas au XIXième siècle. Il est à noté d'ailleurs que Dumas lui-même, en collaboration avec Auguste Maquet, a scénographié et adapté son roman en pièce de théâtre de neuf actes. Ce qui n'a pas dû échappé à Patrice Chéreau et Danièle Thompson, quand ils ont écrits l'adaptation cinématographique.
Cependant, si l'on n'aime pas le regard parfois violent et brutal de Chéreau sur le monde et l'humain, ou que l'on se situe du point de vue des amoureux de l'histoire, le film suscite détestation ou alors l'on crit à l'hérésie historique. C'est selon. A se demander a quel point si ce n'est pas une ironie volontaire de Chéreau, qui aimait susciter et provoquer le débat, pour un film qui traite du conflit entre protestants et catholiques et de ses conséquences historiques et humaines.
Vous me direz, toutes grandes œuvres artistiques ont des détracteurs tout aussi passionnés que les admirateurs, ce qui alimentent le débat.
Bien sûr, le procès fait au film, par les historiens, tient évidemment la route. Sauf que Patrice Chéreau n'a pas directement adapté une page d'histoire mais surtout et avant tout a proposé sa lecture du roman d'Alexandre Dumas. Et force est de constater que sa vision crépusculaire du roman colle étonnamment bien au souffle romanesque qui transparait dans l’œuvre de Dumas, qui à l'époque fût vilipendé par certains pour ses inexactitudes, légendes et approximations historiques, perpétuant ainsi une image erronée de la Reine Margot, qui n'était pas, entre autre, la nymphomane que décrivent Dumas et Chéreau...
Ce qui intéresse Chéreau, ce n'est pas l'exactitude historique des faits, mais le romanesque et la violence déchaînée des passions et sentiments de simples êtres humains, aussi historiques soient-ils, placés dans des circonstances extraordinaires. Sinon, il aurait fait œuvre didactique dans un format quasi documentaire.
Sous son regard d’entomologiste de la psyché humaine et l'analyse qu'il fait de la société de l'époque, il va beaucoup plus loin que Dumas, notamment parce que la force de cette page d'histoire, est une synthèse de tous les thèmes abordés dans ses toutes ses œuvres. La caméra, entre les mains du réalisateur, a ce pouvoir de faire ressortir la violence exacerbés des passions humaines.
Certes, ont peu lui reprocher une vision radicale, sombre et noire de cette époque de l'histoire, de noircir complaisamment le trait sur certaines caractéristiques psychologiques des personnages, alimentés par la légende historique. Mais quels personnages et surtout quelles interprétations d'acteurs !

Les Valois apparaissent tous comme les membres d'une meute de loups acculés et moribonds, dont la louve alpha est ici Catherine de Médicis, qui par instinct de survie est prête à l'impensable et à l’innommable, pour sauvegarder le pouvoir et le rang de ses fils afin de perpétuer la lignée. Virna Lisi, saisissante d'effroi, nous offre l'incarnation rêvée et idéale de cette grande figure historique, et colle au plus près de l'idée que l'on se fait tous de Catherine de Médicis. Sa transformation physique, bluffante, son accent italien colle au plus près de la réalité. Le film transpire de tous ses pores de sa présence, même quand elle est absente de l'image. Perpétuellement en deuil, vêtue de sa robe noire, on a l'impression qu'elle ère dans les méandres du Louvre, tel un esprit fantomatique et maléfique. Pourtant, Chéreau, n'est pas tout à fait noir dans sa re-lecture du personnage qu'en fait Dumas, car Virna Lisi, nous émeut de sa douleur indélébile quand elle prend conscience de sa "responsabilité" dans la mort de Charles IX.
Un Charles IX, certainement fidèle à la réalité par rapport à son instabilité psychique avérée. Jean-Hugues Anglade, génial dans la folie, fait de Charles IX, un Roi halluciné, à la limite de la schizophrénie.
Pascal Greggory, Henri d'Angoulême, futur Henri III, transpire d'ambition, d'animalité et de sauvagerie, jouant parfaitement sur l’ambiguïté sexuelle du personnage et son goût du pouvoir, profitant allégrement de la préférence de sa mère. Toutefois la vision du personnage est une interprétation personnelle de Chéreau, car elle diffère même de l'Angoulême de Dumas.
Puis Margot, incarnée par une fiévreuse Isabelle Adjani, se donnant corps et âmes à ce personnage d'amoureuse, ballotée par les circonstances, comme dans la réalité historique, entre cette famille assoiffée de sang, régnant par la terreur et la manipulation, et le camp de ce mari d'abord détesté, Henri de Navarre mais qu'elle protège vite des attaques de la meute acculée et menacée par celui qui pourrait les "éradiquer", faisant alliance mutuelle pour mieux se protéger l'un l'autre. La psychologie du personnage, mise à part sa nymphomanie imaginaire, en tous cas exagérée, colle à la réalité historique. Marguerite était vraiment une amoureuse passionnée, très cultivée, ayant une intelligence politique et diplomatique innée... Ce que tente de traduire Chéreau.
Enfin, tous les acteurs, sauf un Daniel Auteuil (Henri de Navarre), trop effacé à mon goût, signent des prestations mémorables: Vincent Pérez, Dominique Blanc, Claudio Amendola, Julien Rassam, Jean-Claude Brialy (inoubliable en Coligny), etc...
Autre personnage de taille, Le Louvre apparaît, ici, comme un véritable panier de crabe, une sorte de vase-clos, à la promiscuité étouffante et suffocante, où tout est épié, tout se passe en coulisse, derrière les portes et dans les alcôves, où tout est menace. D'ailleurs Chéreau, serre le cadre, filme ses personnages, les groupes de personnages, au détriment du décor du palais (tourné à Mafra, Portugal), ce qui donne l'impression d'assister par moments à la chasse d'animaux traqués et/ou menacés, tel Navarre... Ce qui renvoie aux deux scènes de chasse à cour, admirablement rendue en suivant la tentative de fuite du sanglier poursuivis et mis à mort...
La mise en scène fait penser à une direction théâtrale où le Louvre est l'unique décor baroque d'une scénographie pour opéra, avec ses moments intimistes et d'autres où les personnages foisonnent, en groupe (en bande pourrais-je dire) ou évolue parmi la foule (cf la fête de mariage).

Finalement peu de scènes en extérieur, sauf lors du massacre de la Saint-Barthélémy. Là aussi, Chéreau use du cadre serré, avec caméra à l'épaule pour coller au mieux à la réalité et à la sauvagerie inhumaine de ce massacre, montrant les combats et les corps morts, les chairs et le sang sans retenues, pour mieux heurter le spectateur et lui montrer crûment l'horreur d'un génocide,..
Surtout s'il est perpétré pour des raisons idéologiques, alors qu'au fond il ne s'agit que de garder ou d'obtenir le pouvoir... En ce sens, "La Reine Margot" est une dénonciation universelle de la folie et de la tyrannie des puissants lorsque leur pouvoir est menacé... L'édulcoration de ce moment historique clé, n'aurait eu aucun sens car cela aurait gommé toute la portée du message délivré par Chéreau...
Donc une oeuvre puissante et saisissante au-delà des incohérences et autres détails historiques par la vision d'un véritable auteur, maître de l'image, qu'était Patrice Chéreau...
Roub E.
Roub E.

1 052 abonnés 5 076 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 janvier 2019
Ça c’est du grand cinéma français. La reine Margot est une fresque rouge sang sur fond de massacre de la Saint Barthélémy. La première partie du film est même exceptionnelle, prenante, soutenue par une musique extraordinaire. Le casting est grandiose Isabelle Adjani en tête qui trouve ici ce qui est probablement son meilleur rôle (et ce n’est pas rien). Mais ce n’est pas la seule, Daniel Auteuil remarquable en Henri De Navarre personnage en sursis, Virna Lisi en Catherine de Médicis ressemblant à un oiseau de mauvaise augure. Pascal Gregory, Vincent Perez et j’en passe jusqu’au moindre petit personnage c’est brillant. Le film montre un pouvoir malade de replis sur soi même jusqu’à la consanguinité, un pouvoir fou qui sent sa fin proche et prend des décisions qui ne font qu’empirer les problèmes. La mise en scène de Chereau est admirable, grandiose à la hauteur de son sujet. Dommage que le film n’arrive pas dans son final à être aussi grandiose quand dans sa première partie avec un ou deux temps morts, c’eût été parfait.
gimliamideselfes
gimliamideselfes

3 151 abonnés 3 978 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 novembre 2020
Je suis un peu déçu par ce film (je ne connais pas le roman), en fait le début me plaisant assez. J'aime les intrigues politiques et voir tout ce beau monde essayer de placer ses billes pour obtenir le pouvoir laissait entrevoir un film assez réjouissant.
Je regrettais juste le fait que Daniel Auteuil en Henri de Navarre ait l'air aussi perdu et que Charles IX joué par Anglade ait l'air d'un débile profond. Je veux dire, j'aime l'idée du roi totalement manipulé par sa mère, mais bon, il y a peut-être des limites quant à la représentation ridicule de ce roi faible et craintif.

Mais au fur et à mesure on sent que ça veut plus raconter l'histoire d'amour entre Margot et La Môle, ce qui rallonge inutilement le récit, surtout que je ne trouve pas leur relation très belle ou qu'elle fonctionne particulièrement bien à l'écran. Alors c'est sans doute dans le roman et je n'ai aucune idée de comment Dumas le traite, mais là j'ai juste trouvé ça lourd.

Disons que le film n'est jamais aussi bon que lorsqu'il parle de complots et des enjeux politiques, même si parfois c'est un peu bordélique.

En fait j'ai l'impression que la mise en scène de Chéreau n'est pas au niveau pour porter cette histoire, pour se délecter de ces intrigues, pour faire régner un climat angoissant juste par la mise en scène et pour sublimer les passions. La seule chose qui fonctionne plutôt bien c'est le chaos, notamment lors du massacre de la Saint Barthélémy.

Après, il y a une certaine frustration à ce que le film n'adapte finalement qu'un tiers de l'histoire (Dumas a écrit deux suites) et que ça se termine sans que Henri IV ne monte sur le trône.

En somme j'en attendais beaucoup plus et l'histoire au départ méritait beaucoup plus... Néanmoins j'ai aimé cette vision cauchemardesque de l'époque où on peut se faire zigouiller dans n'importe quel recoin du château. Ça tranche pas mal avec une vision un peu précieuse qu'on peut avoir de l'époque et ça fait du bien, ça a un aspect rafraichissant... J'aime la noirceur et le désespoir qui émane du film...

Mais je ne peux m'empêcher de penser que ça aurait pu être bien mieux réalisé, bien plus puissant.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'étoile ira sans aucun doute aux costumes et aux décors, il est vrai somptueux. Pour le reste, que dire devant une mise en scène d'une telle théâtralité, des acteurs exaltés jusqu'à la folie pure, des répliques tutoyant le ridicule, un scénario à l'emporte-pièce, des scènes coupées à la tronçonneuse et une musique qui hésite sans cesse entre le classique et le folklore tzigane ? Un grand film ? Non, un gros film, avec de gros moyens, de grosses ambitions...et de gros défauts. Une sorte de pièce hallucinée dont le spectateur se demande, à défaut d'avoir pu y entrer à un quelconque moment, quand il pourra en sortir...
shmifmuf
shmifmuf

188 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 octobre 2012
Chéreau signe ici son plus grand film.
Une fresque sanglante où passion, trahison et violence se mêlent et où Adjani obtient son plus grand rôle.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 28 juillet 2010
Vraiment très mauvais de bout en bout. Je sais pas pourquoi je l'ai regardé, je savais que ce serait nul. Enfin bref, je n'ai jamais lu le bouquin de dumas mais je peux pas croire que ce soit aussi incohérent, que les dialogues soient aussi ridicules, les personnages aussi simplifiés (les acteurs étaient mauvais pour la plupart, pas tous heureusement: Anglade, Adjani,...)et le pire c'est que je suis le deuxième seulement à mettre un zéro. Enfin sur ce, je vais de ce pas essayer d'en apprendre un peu plus sur cette passionnante page de l'histoire française (en plus on peut être sûr de rien avec toutes les incohérences de ce film).
Bref, chaque personne que je peux convaincre est une personne que j'aurai sauvé de l'ennui et de la frustration.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 11 avril 2016
Un film totalement ridicule et ennuyeux à mourir.
Je n'ai pas pu tenir jusqu'à la fin.
Une seule actrice joue bien son rôle, comme toujours, Dominique Blanc. Les autres forcent le trait.
Les dialogues sont risibles, enfin, pour ceux que l'on comprend car les acteurs parlent dans leur barbe ou le fond sonore couvre leurs voix.
Les scènes sont outrées et mal tournées, la musique ne cadre pas du tout avec l'époque.
Bref, gros navet !
Julie M.
Julie M.

33 abonnés 157 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 28 décembre 2013
Les acteurs sont excellents mais la mise en scène est vraiment trop théâtrale et l'histoire trop axée sur la sensualité, l'inceste ...
Un érotisme constant qui fatigue ....
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 14 avril 2016
Mauvais. J'avais souvent entendu parler de ce film, mais je n'avais jamais eu l'occasion de le voir. Profitant de sa diffusion hier soir sur Arte, je l'ai regardé. Quelle déception.
D'habitude, j'aime les films historiques, enfin ça dépend vraiment lesquels. Ici tout est furieusement kitsch et les dialogues sont trop grandiloquents, enfin c'est sûrement la manière dont on s'exprimait à l'époque. Mais ça donne plus l'impression de regarder un sketch des Inconnus ou des Nuls tellement c'est mal écrit. Les costumes sont beaux, par contre les décors... quelle sobriété à ce niveau, c'est minimaliste ! On se demande carrément quel était le budget du film. Le Paris de l'époque est réduit à quelques rues vaguement moyenâgeuses, pour le reste rien de vraiment marquant, c'est limité à des intérieurs de châteaux.
Même si les acteurs ne sont pas forcément mauvais, l'interprétation n'est pas transcendante. Daniel Auteuil est le seul à tirer son épingle du jeu en Henri de Navarre dépassé par les événements et jouet d'un destin qu'il ne contrôle pas. Isabelle Adjani fait du Isabelle Adjani. Je n'ai rien contre cette actrice, sans en être un inconditionnel. Quand j'ai retrouvé un dessin de Charlie Hebdo de l'époque la prenant pour cible, intitulé "Adjani dans La Reine Margot : 2 heures 30 de film, une seule expression", je n'imaginais pas à quel point ils étaient dans le vrai.
La scène du massacre de la Saint-Barthélémy est tellement mal filmée et peu lisible qu'aucune intensité dramatique n'en ressort. C'est quand même le comble pour un événement historique aussi terrible !
L'histoire d'amour entre Marguerite de Valois et le jeune noble provençal incarné par Vincent Pérez fait vraiment roman-photo et est juste prétexte à déshabiller Isabelle Adjani.
Ennuyeux. Je n'arrive pas à croire que ça a obtenu 5 césars à l'époque. Il faut croire que je n'ai pas du tout les mêmes goûts que le jury.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 5 novembre 2008
2h39 d'Isabelle Adjani hystérique, c'est 2h38 de trop (elle aurait du rester à jamais avec son pull marine). Sinon le film ? A dire vrai c'est sans queue, ni tête, peut-être qu'il manque 1h de plus pour relier tout ça (ou bien j'ai dormi...). L'Histoire avec un grand H est très intéressante, mais l'histoire du film n'a pas grand intérêt. Mais quand même jolis décors et jolis costumes.
Santu2b
Santu2b

262 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 juillet 2013
Évènement sans doute le plus sombre de l'Histoire de France, le massacre de la Saint Barthélemy n'aura jamais été aussi si somptueusement évoquée que sous l'égide de "La Reine Margot". Et à ce titre c'est une très belle adaptation que proposa Patrice Chéreau en 1994. Plus en forme que jamais, le cinéaste a su extraire l'essentiel du roman de Dumas pour en tirer au final une oeuvre forte, âpre et flamboyante, avec en outre une bande originale à en faire frissonner plus d'un. Côté acteurs, hormis Vincent Perez, ils sont tous absolument remarquables avec en prime bien sûr une Isabelle Adjani éblouissante. Lyriquement superbe.
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