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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 août 2010
Attention, film OVNI en vue ! Si vous aimez les films un brin kitsch, bien fauchés mais originaux et très fun, vous serez comblés. Une version trash des "Fous du volant" avec David Carradine en costume de carnaval, le débutant Sylvester Stallone qui n'arrête pas de brailler, des bolides au design purement 70's et de l'humour on ne peut plus politiquement incorrect, ça ne se refuse pas Monsieur ! D'autant que c'est rythmé et joyeusement barré.
Excellente série B des 70's dans laquelle le but d'une course télévisée est d'écraser le plus de piétons pour marquer des points. Les "terroristes" essayant d'empêcher la course au nom de l'éthique sont français ( à l'époque c'était visiblement un compliment). Notons la présence de Sylvester Stallone, encore inconnu du grand public. Il n' a qu' un petit rôle, contrairement à ce que laisse supposer l'affiche, conçue ultérieurement. Ce film est plus amusant et subversif que son timide remake.
Cetteproduction R. Corman se signale comme souvent avec le bonhomme par une avalanche de plans nichons, un certain érotisme soft, le tout agrémenté d'une bonne grosse dose d'ultra-violence, d'action et d'explosions cheap. Pour un budget ridicule, P. Bartel parvient à nous en mettre plein les mirettes, malgré des voitures qui ne roulaient pratiquement jamais, le tout avec des acteurs motivés, toujours cabotins et au sein d'une intrigue minimaliste. Pour autant, le propos du film est loin d'être anodin, et c'est ce qui lui en vaut en grande partie sa réputation aujourd'hui, ça et le fait de voir S. Stallone dans un rôle de méchant psychopathe (et il joue plutôt pas mal en plus). Brûlot politique, subversif et particulièrement acide, le film ne vieillit pas dans son propos, tout comme il propose un film d'action parfois drôle (humour noir cependant), avec quelques plans impressionnants (on est quelques années avant le "Mad Max" de G. Miller, il ne faut pas l'oublier) pour un film qui ne paie pas de mine, réellement culte et particulièrement savoureux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Une production Roger Corman est synonyme de petit budget mais pas obligatoirement de médiocrité (outre ses propres réalisations, n’oublions pas qu’il a produit Dementia 13 de Francis Ford Coppola ou Bertha Boxcar de Martin Scorsese). La Course à la mort de l’an 2000 (qui, pour sa ressortie en 1984 cherchant à profiter des succès de Rocky III : LŒil du tigre et de Rambo, sera exploité en France sous le titre Les Seigneurs de la route) en est un exemple supplémentaire. Si la réalisation de Paul Bartel est loin d’être extraordinaire (nous sommes dans de la pure série B), cette adaptation de la nouvelle Le Pilote d’Ib Melchior possède une saveur particulière grâce à son contenu réellement subversif. Il représente une société où le public et les médias sont totalement incultes et fanatisésspoiler: (au point que cela ne semble déranger personne que des concurrents arborent des insignes nazis) , n’étant guidés que par leurs bas instinctsspoiler: (les concurrents gagnent des points en tuant des innocents comme des enfants ou des vieillards et les civils sont prêts à sacrifier leurs prochains pour donner du piment à la course !) . Si à l’époque, on pouvait juger ce type d’anticipation (rappelant par certains aspects le roman Le Prix du danger de Robert Sheckley, publié 17 ans plus tôt et le film Rollerball de Norman Jewison que Corman voulait devancer de quelques mois) peu crédible, on peut se dire, après plus de deux décennies de téléréalité, qu’il possédait un certain côté visionnaire, certes très exagéré. Ainsi, si nous ne sommes pas face à une œuvre marquante cinématographiquement, le film mettant en scène David Carradine et un Sylvester Stallone encore inconnu reste plaisant par son aspect satirique, délibérément grotesque (les acteurs surjouent tous volontairement) et totalement décomplexé.
Je m'étais initialement procuré La course à la mort de l'an 2000 en raison de la présence de Sylverster Stallone, mais, pas de chance, je n'ai pas apprécié la nature de son rôle (de méchant). En plus de ça, il n'avait pas encore sa bonne voix française. Mais ce film nous permet de le découvrir alors qu'il avait tout juste la trentaine, et la quarantaine pour David Carradine. Même si cette production a beaucoup vieilli, son concept n'en reste pas moins original.
Un film de série b extrêmement poussif. La mise en scène est moche avec des personnages vides. Le scénario est quasiment invisible, mal rythmé et le montage est raté. Les quelques phrases et passages drôles ne changeront rien. Tout comme le côté critique.
Film de science-fiction, réalisé par Paul Bartel, La Course À La Mort De L'An 2000 est un long-métrage totalement déjanté. L'histoire se déroule en l'an 2000 dans un monde ou l'ensemble des Provinces Unies d'Amérique est dirigée de main de fer par Monsieur Président. Depuis vingt ans, l'événement sportif majeur est la course automobile transcontinentale. Ce spectacle, très médiatisé, voit cinq bolides, comportant chacun un binôme, traversant le pays dans une course effrénée et mortelle puisque chaque participant marque un maximum de points en écrasant des piétons. Seulement, dans le même temps, des opposants se préparent à saboter la course. Ce scénario, inspiré de la nouvelle Le Pilote, d'Ib Melchior, publiée en 1956, nous plonge au cœur d'une intrigue atypique pendant une heure et vingt minutes. Pendant cette durée relative, on assiste à une course aussi loufoque que violente, au ton très particulier. En effet, le principe même de l'évènement est absolument et profondément immoral, créant autant d'amusement que de révulsion face à si peu de compassions vis à vis des victimes de ces chauffards chevronnés. Mais le récit ne se contente pas d'être provocant gratuitement en critiquant et se moquant également des régimes autoritaires et en dressant une satire de la télévision. L'ensemble est porté par des duos marquants, interprétés plus ou moins justement par une distribution comportant entre autre David Carradine, Sylvester Stallone, Simone Griffeth, Louisa Moritz ou encore Mary Woronov. Tous ces rôles entretiennent des rapports sous fonds de rivalité, arrachant quelques sourires, notamment via certains dialogues. Sur la forme, la réalisation de Paul Bartel se veut correcte. Sa mise en scène a le mérite d'être immersive à défaut d'être très esthétique. Surtout, elle évolue dans un environnement se renouvelant sans cesse, les concurrents parcourant beaucoup d'asphalte à des vitesses impressionnantes. D'ailleurs, ces séquences en avance rapide pour donner une sensation de vitesse sont assez ridicules et plutôt nombreuses, mais d'un sens, collent avec l'esprit barré de l'œuvre. Les véhicules futuristes et armés ont eux un aspect sympathique donnant une véritable personnalité à ces morceaux de taules froissés. Les mises à morts sans aucun remords sont elles plus ou moins réussies, certaines étant brutales et explicites, quand d'autres sont plutôt risibles. Ce visuel est accompagné par une b.o. aux compositions peu marquantes signée Paul Chihara. Si les airs entendus ne sont pas déplaisants, ils n'apportent rien de plus aux images. Ce périple malsain s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à La Course À La Mort De L'An 2000, qui, en conclusion, est un film possédant pas mal de lacunes mais qui propose un concept si subversif et divertissant qu'il mérite le coup d'œil.
Derrière ce titre français un peu nanar, il faut l'avouer, se cache un film tout à fait honorable. Alors certes ce n'est pas un grand film, mais il arrive à divertir, à avoir un concept tordu et décalé, et à y aller jusqu'au bout. En fait ce qui me dérange plus dans le film c'est qu'ils aient tenté d'y mettre un peu de politique, j'aurai préféré que personne ne remette en question cet univers, pour le rendre encore plus glauque. Jouer la carte de l'immoralité à fond, là du coup la fin est plus convenue et classique. En tous cas ce course à la mort de l'an 2000 est un film bien foutu, avec des bonnes idées, très plaisant à suivre et assez fun, avec pas mal d'humour noir, c'est bien plus intéressant que le remake de Paul W.S. Anderson (en même temps, c'est pas dur).
Si le film a mal vieillit techniquement, le fond est là. Derrière ses aspects un peu "Les fous du volant" à en juger le look des voitures, le cynisme façon Running man ou Le prix du danger est ultra présent et caricature notre société de consommation tant que celle de l'égoïsme et la cupidité. En plus de voir Stallone et Carradine ensemble et plutôt jeunes, le film vaut le détour pour son aspect revendicateur et dénonciateur.
HAHAHA ! Franchement il faut avoir vu ce film dans sa vie rien que pour la déconnade. On est dans le nanar, mais pas le mauvais nanar, le high level du nanar, la Rolls-royce du nanar!!! Voir 2 grands acteurs à un moment clef de leur carrière endosser des accoutrements ridicules et des punchlines hilarantes malgré eux dans un semblant de film apocalyptique... Cela mérite vraiment un plateau repas de grande classe !
L'original du Death Race avec Jason Statham, la redécouverte de ce film fut un réel plaisir! Produit par Roger Corman, c'est un film de genre qui oscille entre l'horreur suggéré, l'érotisme gentil et la critique de la société moderne. Sorte de version cinéma du dessin animé Les Fous du Volant, l'histoire voit 5 pilotes de "véhicules-chars" transformés et armés de couteaux traverser les États-Unis et devant tuer des personnes sur leur passage afin de marquer des points. Ils sont suivis par les médias et diffusés sur tous les écrans par un État totalitaire. Sorte de Running Man, le film critique la violence dans la société et à la télé, ainsi qu'un gouvernement trop militaire. David Carradine et Sylvester Stallone, jeunes acteurs, se tirent donc la bourre dans cette série Z qui se regarde encore avec plaisir et un sourire gêné. Pas culte mais pas loin!
A force d'avoir à peu près tout entendu sur cette « Course à la mort de l'an 2000 », je dois avouer que c'était avec une certaine impatience que je m'apprêtais à découvrir cette production Corman, avec à la baguette l'un de ses plus fidèles disciples : Paul Bartel. Et je n'ai pas été déçu. Alors évidemment, il faut aimer les grosses séries B qui tâchent, et je conseille aux amateurs de bon goût de fuir le plus loin qu'ils peuvent! Cela dit, si vous n'en faites pas partie, difficile de résister. Scénario hautement improbable mais réjouissant à force d'aller toujours plus loin dans l'excès, scènes d'actions savoureuses, ton insolent et propos corrosif plutôt futé... Je dois avouer avoir pris beaucoup de plaisir à suivre cette course menée à un rythme d'enfer, où les salauds règnent en maîtres incontestés et dans laquelle David Carradine et Sylvester Stallone s'éclatent à peu près autant que nous. Bref, un vrai film culte, qui a beau perdre un peu de sa force en fin de parcours, n'en est pas moins réjouissant : à (re)découvrir.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Bartel s'est lâché ! Si "Death Race 2000" a énormément vieilli au niveau des décors et costumes, son ton corrosif, trash, et avant tout fun est toujours d'actualité. Bourré d'humour noir et politiquement très incorrect, le film nous fait suivre une course où tous les coups sont permis, et où l'écrasement d'innocents donne des bonus. Critique SF du totalitarisme, de la presse cynique et sensationnaliste, de l'excès de violence à la télévision : le film est finalement une vision caricaturale mais prémonitoire de la société des années 2000.
Film immoral et politiquement incorrect et réveillant nos plus bas instinct de conducteurs, "Death Race 2000" a pour lui ce petit côté jouissif et fun qui le rend à la fois divertissant et marrant. Cependant, outre l'aspect ultra kitch, ce film de SF a mal vieillit, l'humour fait souvent flop et Maître Nanar pointe plus d'une fois le bout de son nez. A prendre pour ce que c'est: une petite série B ridicule mais appréciable.