La fille sur le pont, tourné par Patrice Leconte juste après 1 chance sur 2, est une histoire d'amour entre une jeune fille paumée qui accumule les relations sans lendemain et un lanceur de couteaux nommé Gabor. Ce dernier va lui faire reprendre confiance en elle et en ses capacités mais au fil du film, on apprendra que celui-ci s'avère aussi perdu que la jeune femme. Le début est magnifique et poignant puisqu'il consiste en un long monologue de Vanessa Paradis, sorte de bilan sur ce qu'elle est jusqu'à présent. Puis le suicide choisi comme point de fuite et Gabor, qui tel un ange, arrivera de nulle part. Le noir et blanc ici est nettement plus judicieux que dans Angel-A de Luc Besson, deux films d'ailleurs très ressemblants dans leurs propos. Le monde des forains est assez bien rendu, on est placé en même temps qu'eux devant leurs doutes, leurs stress, leurs angoisses. C'est un film sur le hasard, la chance qui se provoque. La vie serait un éternel recommencement, on nous encourage à ne pas répéter les mêmes erreurs et à se dire qu'on s'aime au lieu de se courir après. On adhère d'autant que Vanessa Paradis est dans son meilleur rôle, émouvante tout au long et Auteuil impérial tour à tour en artiste cynique, sûr de lui et donneur de leçon puis petit à petit avec une lente dégradation de son état tant mental que physique deviendra désabusé et profondèment humain.
Une bonne intro avec un humour réussi et de bons acteurs. La fille sur le pont commence très bien, mais peu à peu au lieu de décoller le film baissera en intérêt pour finir à la limite du somnolent. Dommage, pas mal quand même.
Le culte du cinema pour leconte... il emmene Paradis au sommet de son art, le film est juste magique , incroyable de vérité , l histoire, le noir et blanc rend ce film juste splendide A recommander d urgence
La fille sur le pont est un titre évocateur et nous ne nous étonnons pas quand nous découvrons sur le pont, Adele(Paradis) qui pense oublier sa pauvre vie contre un saut dans la Seine. C'est alors qu'un homme (Auteuil)va lui proposer d'être sa cible, car celui ci lance des couteaux. Film en noir et blanc, sophistiqué et d'un bel ésthétisme avec une pointe de poésie, la fille sur le pont n'en reste pas moins un film avec une histoire assez abracadrabrantesque ou la chance se provoque dés que les deux personnages sont réunis (cf scéne du casino avec le numéro zéro qui sort énormement). Malgré tout nos éfforts, il est difficile de croire à tout cela, mais cela reste comme un rève éveillé et ce n'est pas un film désagréable à regarder. A noter une des meilleures préstation de Vanessa Paradis.
Dès le début du film, Patrice Leconte parvient à nous captiver et à retenir notre attention, grâce à la prestation de Vanessa Paradis. Ensuite, tout s’enchaîne, sa rencontre avec Daniel Auteuil et ce voyage si particulier qu’ils entreprennent tout les deux. Un drame qui allie brillamment l’amour et la haine, la peur et la passion. Une étrange histoire qui naît entre ces deux personnes, à la fois attachantes et si mystérieuses. La mise en scène particulière, alliée à l’esthétique de l’image, ce noir & blanc qui se marie habillement aux personnages (tout comme l’avait bien fait Luc Besson avec Angel-A - 2005), rend encore plus belle cette œuvre si particulière. Si Patrice Leconte a su décevoir son public avec certaines réalisations, La Fille sur le pont (1999) fait partie de ses plus beaux films sans la moindre hésitation !
Le film a du charme, c'est indéniable, le choix du noir et blanc y est pour beaucoup .Mais il lui manque un petit plus pour définitivement captiver le spectateur. Car malgré sa courte durée, le film est un peu long...
Vanessa Paradis - Daniel Auteuil, duo incroyable et rayonnant dans ce mélo dramatique, magnifiquement filmé, un scénario tellement humain et prenant ! Un excellent film !
Vieux, ringard, phallocentré. Dans ce film où Patrice Leconte s'interroge sur qui a les plus gros couteaux, les femmes sont toutes des poupées larguées, possiblement jeunes (22 ans de différence, Auteuil pourrait être le père de Paradis !) et surtout malléables à merci. Enième version de Pygmalion donc, énième rembobinage de Pretty woman. On a déjà vu cela cent fois, aérez la salle !
Un joli style, des bons dialogues, du bon Auteuil et le meilleur rôle de Vanessa Paradis, le tout sur un scénario original qui marque un peu le pas par moments tout de même.
« La fille sur le pont » de Patrice Leconte (1999) démarre comme une sorte de confession lors d’une émission télévision / psychologie, d’Adèle (Vanessa Paradis) qui dit « Je suis comme un papier mouche qui attrape les malheurs … Peut-être je n’ai jamais mérité mieux ? ». Ce prologue est peut-être un peu long mais il nous montre outre la beauté de Vanessa Paradis et son talent d’actrice … qu’elle est vraiment « une cible parfaite » pour Gabor (Daniel Auteuil), un artiste lanceur de couteaux. Et là le film de débuter sur un rythme soutenu avec une photo et un noir & blanc magnifique et des dialogues cinglants. On va crescendo avec des lancers de couteaux, puis des lancers derrière un rideau et lors d’une croisière, d’un lancer sur cible tournante … et à chaque lancer on sent qu’Adèle et Gabor ressentent une sorte de jouissance ! Mais Adèle va quitter le bateau avec un « jeune » marié grec et le film va alors perdre de son intensité : Adèle va échouer à Athènes et Gabor va errer à Istanbul avant que – par pur hasard – ils se retrouvent tous les 2 sur le fameux pont de Galata qui enjambe la Corne d'Or. Un film dont le rythme est hélas cassé … même si trouver une fin forte dans la lancée était probablement fort difficile !
Et ben c'est une bonne surprise ce film la réalisation est magnifique grâce au cotés noir et blanc qui donne un jeux de lumière sur les acteurs vraiment soignés. La mise en scène fait penser au films des années 60 ou les acteurs posait vraiment devant la caméra la musique renforce cette impression. lA scène d'ouverture et celle des couteaux au début est superbe. Auteuil et Paradis forme un très beau couple leurs prestation est niquel un très beau film.