Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Plume231
3 876 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 6 avril 2014
La très jolie et excellente Susan Strasberg dont je suis toujours sous le charme à chaque fois que je la vois, l'ancienne actrice et ex de David Lean Ann Todd et l'immense Christopher Lee dans un Hammer qui délaisse totalement les créatures monstrueuses, le gothique et la couleur pour un thriller en noir et blanc, c'est plus qu'alléchant et autant dire que je prends sans la moindre hésitation. Autre bonne surprise, la mise en scène, bien aidée une belle photo de l'excellent Douglas Slocombe, est visuellement élégante et franchement efficace sur le plan du rythme. Bref on se plonge avec grand plaisir dans ce thriller qui contrairement à ce que je croyais au début ne sera absolument pas prévisible car j'avais oublié que Monsieur "Twist Ending" pouvait faire acte de présence. La fin totalement surprenante achève d'ailleurs entièrement de convaincre qu'on est devant un beau représentant du genre, on pense au passage un peu aux "Diaboliques" de Clouzot, et on pardonne volontiers quelques rebondissements tirés par les cheveux pour en arriver là. "Hurler de peur" est un très bon cru Hammer.
Hurler de peur est un petit bijou cinématographique qui ravira les aficionados du thriller. Subtile, sans fioritures, à l'écriture précise, il séduira les cinéphiles à la recherche de rigueur technique et d'atmosphères aux saveurs hitchcockiennes. Notre critique complète : http://www.terreurvision.com/2019/10/hurler-de-peur-1961-de-seth-holt.html
Le twist final est pas mal du tout car je l'ai seulement en partie deviné et c'est agréable car au moins ça crée de la surprise. Hurler de peur est un thriller en N&B produit par la Hammer et se déroulant dans la Riveria française avec comme héroïne la jolie et charmante Susan Strasberg et c'est elle qui hurlera de peur devant le piège diabolique qu'on lui prépare ; Hurler de peur manque d'éclat mais c'est un produit de qualité donc bien travaillé, l'amateur de thriller qui veut du pur suspense sans chichi avec des allongements psychologiques pour faire intelligent trouvera de quoi satisfaire ses désirs.
Cela faisait très longtemps que je souhaitais le voir, merci donc à ESC pour m'avoir enfin permis de le faire à travers cette belle édition. Dans un beau noir et blanc typiquement 60's magnifiquement restauré, cette production Hammer ayant pour particularité de spoiler: ne jamais avoir recours au fantastique (même si l'intrigue en joue plutôt habilement) brille ici surtout par son scénario, usant habilement des apparences et faux-semblants pour construire un suspense souvent subtil, à défaut de faire hurler de peur. Si certains aspects sont plus prévisibles (le chauffeur trop gentil pour être honnête), quelques scènes savent clairement faire leur effet, notamment celle de la piscine ou encore de l'accident, fort bien réalisées. À ce titre, s'il ne fait rien d'extraordinaire, Seth Holt fait preuve de beaucoup d'application, de soin, évitant le recours abusif à la musique. L'interprétation, sans être éclatante, s'avère solide et homogène, Susan Strasberg se montrant séduisante dans ce rôle d'handicapée plus forte qu'elle n'y paraît, Christopher Lee apparaissant surtout comme un élément trompeur dans la logique manipulatrice du récit. Enfin, si la première spoiler: machination était (relativement) devinable, le « twist » final s'avère pour le coup vraiment surprenant, d'autant qu'amené presque calmement, tout en gardant une réelle intensité, voire une certaine ironie. Bref, sous ses airs de modeste série noire se cache en réalité un vrai bon film de genre, presque « hitchcockien » parfois dans sa façon de construire un suspense intelligent : l'attente valait la peine.
La Hammer est surtout connue pour ses productions d'horreur aux couleurs vives et aux décors gothiques mais en réalité le studio donnait aussi dans les modes du moment avec des thrillers psychologiques en noir et blanc comme le réussi Cash On Demand ou donc Scream of Fear. Le défi de ce genre de film est souvent de parvenir à instaurer une ambiance malsaine et Scream of Fear y parvient totalement grâce à un casting au diapason emmené par Susan Strasberg qui en plus d'être bonne actrice est sublime, Ann Todd dont la fausse gentillesse fait grincer des dents, Ronald Lewis excellent en chauffeur viril et Christopher Lee toujours efficace dans les rôles autoritaires avec en bonus un accent français plutôt pas mal. Le réalisateur Seth Holt semble inspiré également, parvenant à insufler ce qu'il faut de suspense, de choc visuel et de tension dans les scènes plus calmes pour que l'on ne s'ennuie jamais une fois les 5 premières minutes passées. Hélas malgré toutes ses qualités le film se perd un peu sur la fin en empilant les twists les uns sur les autres trop rapidement et se paye même un final un peu inutile. En conclusion, c'est peut-être pas The Innocents ou The Haunting, des films similaires de la même époque, mais c'est quand même pas loin.
Clairement inspiré des "Diaboliques" de Clouzot, "Taste of Fear" est un thriller psychologique situé sur la Côte d'Azur. Une jeune femme en fauteuil roulant débarque chez son riche paternel, qu'elle n'a pas vu depuis 10 ans. Sauf que le bonhomme est prétendument absent, et que des événements de plus en plus étranges vont se dérouler. On sent le complot venir gros comme une maison, la question c'est par qui et pourquoi ! Ce film était en 1961 une nouvelle tentative pour la Hammer. La firme britannique avait alors commencé depuis peu son cycle d'horreur gothique avec un franc succès. Cela n'empêchera pas "Taste of Fear" d'être un succès à son tour. S'en suivront ainsi plusieurs thrillers à twists en noir et blanc (on peut citer "Maniac", également situé dans le Sud de la France). Ici, la mise en scène est efficace, faisant ressentir rapidement le malaise. Tandis que la photographie en noir & blanc exploite bien les recoins d'une sinistre villa, dans laquelle se déroule le gros de l'action. Mais c'est bien sûr le scénario qui vaut le détour, offrant une mise en place dérangeante, et un dernier acte particulièrement généreux en twists, qui font sans problème encore leur effet aujourd'hui, sans tomber dans le ridicule. Côté acteur, Susan Strasberg est convaincante en jeune femme frêle oppressée. Et s'il manque un peu d'expressivité, Ronald Lewis donne le change en chauffeur... dont l'étrange ressemblance avec David Hasselhof ajoute un certain trouble au film ! spoiler: Par contre, la présence finalement très légère de Christopher Lee est décevante. Il aurait été beaucoup plus intéressant et inquiétant dans le rôle du chauffeur... auquel cas il faut avouer que certains twists auraient été cramé d'emblée ! Finalement sa sous-exploitation, aussi frustrante soit-elle, est peut-être l'une des meilleures idées du film, le spectateur s'attendant à ce qu'il joue un rôle clé ou sinistre dans l'intrigue. A l'arrivée, "Taste of Fear" est ainsi un thriller psychologique réussi, à ranger dans le haut du panier de la Hammer.
On comprend vite dans ”Hurler de peur” qu’il y a manipulation et le tout est de savoir qui est qui et qui fait quoi.
Procédé scénaristique qui depuis des dizaines d’années maintenant est régulièrement repris dans les ”thrillers” avec un ”twist” final, comme on dit, plus ou moins surprenant.
C’est en gros celui qui réservera la surprise la plus édifiante, la ”fin” la plus impossible à deviner, bien entendu, qui aura le plus de succès.
”Hurler de peur” de ce côté là, même s’il s’agit d’un film sorti en 1961, donc il y a 61 ans (une paille...âge qui pourrait rebuter les plus jeunes), devrait en ravir plus d’un car au niveau des rebondissements, nous sommes servis au delà de nos espérances !
On peut même dire, objectivement, qu’ils deviennent subitement trop nombreux (surtout en si peu de temps).
En effet, il n’est pas question de voir une intrigue où l’action se déroule à 200 Kms/heure.
C’est l’ambiance qui est angoissante, oppressante, anxiogène, en plus très bien rendue par le noir & blanc.
Or, 10 minutes avant la fin (mieux vaut tard que jamais), tout se met à s’accélérer de façon frénétique et les rebondissements alors subitement se succèdent l'un derrière l'autre.......
Le rythme de la mise en scène bien trop inégal serait donc ma seule critique.
Un petit bijou de la Hammer et pas dans le film gothique comme d'habitude pour la respectable institution mais une série noire qui sent bon son Hitchcock. Scénario travillé avec rebondissements fournis. Susan Strasberg en héroine et Christopher Lee dont l'image de "Dracula" rend la moindre apparition dans d'autres productions inquiétantes. Délicieusement désuet mais a bien supporté les années... 3.5 / 5
La Hammer surfe sur la vague de Psychose et signe ici un thriller d'épouvante, rappelant plutôt Les Diaboliques de Clouzot. Une jeune femme handicapée est appelée par son père qui lui demande de venir vivre à ses côtés, sur la côte d'Azur. Celle-ci arrive donc dans la maison de ce dernier mais apprend qu'il est en voyage. Néanmoins, elle apercevra ce dernier une nuit dans une pièce abandonnée, immobile sur un fauteuil à la lueur d'une bougie... De quoi "hurler de peur" donc. Et la pauvre jeune fille ne sera pas au bout de ses surprises... Le film se suit avec un certain plaisir, comme souvent avec la Hammer, le suspense monte crescendo et l'intrigue a le mérite de réserver quelques rebondissements et coups de théâtre inattendus. A noter également la sympathique interprétation de Susan Strasberg, très charmante dans le rôle principal, ainsi que le plaisir de retrouver le grand Christopher Lee incarnant ici un médecin ami de la famille.
Un canevas d’épouvante traditionnel, avec un personnage infirme, perturbé, dont on ne sait s’il est victime de procédés criminels ou d’hallucinations morbides. Les scénario de ce genre sont la plupart de temps en trompe l’œil, avec des retournements radicaux de situations. « Hurlements de peur » ne faillit pas à la règle, mais d’une manière peut être trop appuyé, manquant de subtilité. C’est la limite d’un film par ailleurs bien réalisé (avec une très belle image, tout particulièrement), un très honorable divertissement morbide so british.
Aucune ombre au tableau, quelques longueurs peut-être, mais ça reste un film digne des plus grands Hitchcock, une ambiance de films d"épouvante comme on les aime.
Une production Hammer tout à fait honorable un peu calquée sur « les Diaboliques » de Clouzot. Bien sûr nous sommes à un niveau bien inférieur tant au niveau de la mise en scène que de l’interprétation mais on ne s’ennuie pas une seconde même si les scènes sont souvent prévisibles et un peu convenues. C’est de toute manière un genre où il est difficile de se renouveler. Pourtant quelquefois on peut découvrir de véritable perle je pense à « Meurtre par procuration » de Fred Francis en 1961, autre production Hammer qui s’élève plusieurs coudées au-dessus du film de Heth Holt. Enfin on ne boude pas notre plaisir de voir la fille du grand Lee Strasberg partager l’écran avec le très british Christopher Lee.
Penny Appleby, une jeune fille paralysée, se rend au domicile familial pour rendre visite à son père qu'elle n'a pas vu depuis dix ans. Cependant, on lui apprend qu'il vient de partir en voyage et qu'il ne sera pas rentré avant plusieurs jours. La jeune fille s'installe et fait connaissance avec sa belle-mère qu'elle n'a encore jamais rencontrée ainsi qu'avec le personnel de maison. Bientôt, elle commence à voir le cadavre de son père apparaître dans différentes chambres de la propriété, mais à chaque fois qu'elle veut le montrer à quelqu'un, le cadavre disparaît... Devient-elle folle ou s'agit-il d'un mauvais tour qu'on lui joue ? Un thriller intelligent et bien ficelé dans lequel les apparences sont trompeuses. Du cinéma comme je l'aime !