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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 27 novembre 2024
Une promenade dominicale dans un cadre champêtre au bord d’un lac. Un aide-soignant, son apprenti et un handicapé mental se retrouvent le temps d’un après-midi pour une excursion où, au fil des heures, la balade prend une tournure inquiétante, voir malsaine…
Découvert en présence du réalisateur, ce dernier nous informe qu’il s’agit là d’un diptyque puisqu’il est complémentaire au film The Yearning of Maria D. (2018), la romance morbide teintée d’urophiIie et de scatophiIie. Comme l’expliquera Marian Dora, le premier film est un huis clos tandis que le second se passe intégralement en pleine nature.
Le précédent opus nous ayant pas convaincu, nous n’étions clairement pas rassurés à l’idée de découvrir ce pique-nique bucolique teinté d’horreur. Comme pour le précédent, la durée du film n’excède pas les 75min et malgré cela, le temps ressenti avoisine les 3h tant le film s’avère extrêmement lent, long et rébarbatif.
Après Maria la nécrophilespoiler: (qui se masturba!t avec le fémur d’un cadavre) , cette fois-ci, le réalisateur met en scène un nain sociopathe qui n’aura qu’une idée en tête, vioIer la jeune et ravissante apprentie devant l’aide-soignant qui l’incitera à exprimer ses émotions (entendez par là, à aller au bout de ses sévices).
Le réalisateur allemand persiste dans l’horreur la plus crue, une sorte de Microcosmos (1996) en version cradingue où les insectes se font écrabouiller en gros plans et où les sévices envers les animaux (vrais ou fakes) s’enchaînent à un rythme régulier. Comme à son habitude, il ne lésine pas sur les images gores spoiler: façon Cannibal Holocaust (1980), en allant faire empaler la pauvre apprentie (plantée sur un piquet, passant par le vag!n et ressortant par la bouche).
Le film détonne totalement entre des images cradingues (scatoIogie et urophiIie en gros plans), des scènes abjǝctes et des plans remarquables d’une nature bucolique & poétique, le tout, accompagné par une insupportable composition musicale, une sorte de comptine lancinante qui tourne en boucle pendant toute la durée du film (on est d’ailleurs bien content quand le film s’arrête).
Il va de soi que ce film est à réserver à un public (très) averti et habitué du cinéma de Marian Dora.