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    Au boulot !
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    Jacques Ruard
    Jacques Ruard

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    magnifique, leçon de vie , des gens admirables . toujours beaucoup d émotion et de tendresse , merci pour tous ces films messieurs
    Zexiop
    Zexiop

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2024
    Comme toujours, les deux compères nous emmènent au coeur du problème...
    Vivre dignement du salaire de son labeur dans notre société capitaliste est-il possible ou bien est-ce juste une illusion.

    Ils vont même un peu plus loin, les détenteurs des aides sont-ils tous des feignasses ? Et les détenteurs d'un niveau de vie élevé se rendent-ils compte de ce que c'est qu'un boulot de merde...

    Tout y est très juste, sans misérabilisme, et tous les intervenants pourraient être nos voisins ou nos enfants...
    Encore plus fort que "Debout les femmes", j'ai adoré ce film !
    Yetcha
    Yetcha

    897 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2024
    J'ai adoré. Ce film doit être montré aux élites et à tous ceux qui dénigrent sans savoir ces petites gens qui luttent pour vivre voire pour survivre. Le fait d'emmener la chroniqueuse avocate issue de la bourgeoisie Sarah Saldmann qui n'hésite pas à dénigrer et insulter les personnes "assistées" à tour de bras. Ici elle se retrouve confrontée à la réalité du terrain, aux travailleurs modestes qui donnent tout ce qu'ils peuvent, au mépris de leur santé et ne peuvent pas se révolter contre cette situation, trop occupés à tenter de résister à la difficulté de leur existence. Touchant, émouvant, triste et heureux à la fois, Ruffin nous montre encore à quel point la deconnexion des riches est totale face à la réalité d'une grande partie de la population française. Une expérience que beaucoup devrait faire pour se rendre compte de quoi la vie est faite. Un bonheur à regarder avec de vrais moments drôles.
    NardoBordo
    NardoBordo

    13 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2024
    Un stage de réinsertion (vraie vie) des "riches" devrait être obligatoire. L'Individualisme au paroxysme de la connerie humaine. Les "petites gens invisibles" trinquent, torchent, servent, rament pour faire tourner leur machine. Récompensés par un tout petit salaire pour les maintenir en bas, pendant que ces messieurs dames se pavanent et polluent. Quel salaire pour quel boulot ? François Ruffin aborde le sujet et confronte avec rires et larmes...
    Lionel P.
    Lionel P.

    19 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    Je sors de ce film avec le sentiment que l'on passe en partie à côté du sujet. Des moments forts où l'avocate activiste se trouve sidérée face à des salarié.e.s. Mais aussi des happening qui nous éloignent d'un traitement plus sensible de ces vies mises à l'épreuve. Dommage.
    Gilles R
    Gilles R

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2024
    beau film, démarche très touchante humainement, à voir absolument. Démarche très pédagogique de François Ruffin auprès de cet avocate, si cette femme n'est pas touché je l'ai été avec beaucoup d'émotion.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    17 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2024
    Sarah Saldmann est tellement indécente que l'on croit à une vaste blague, un sketch humoristique parodiant les ultra riches. Pourtant, tout est vrai. De l'hilarité confuse, incrédule, on passe alors au rire du bout des dents. Par cette rencontre entre deux mondes que tout oppose, François Ruffin ne fait pas seulement éclater la déconnexion totale qui existe entre la grande bourgeoisie, dont Saldmann n'est qu'un archétype somme tout aussi médiocre que pathétique, et la vie du commun de la population ; il donne aussi une voix aux petites gens. Ceux qui ne sont rien, et ne peuvent prétendre à rien, sinon à servir et se taire. Et s'autoflageller en dernier ressort pour leur "fainéantise". Tant d'irrespect et de violence, assénées chaque jour par des consultants, des "journalistes", des personnalités politiques et des importants de la culture ou d'ailleurs, qui n'ont, pourtant, comme seul "mérite" que d'être bien nés (qu'ont-ils fait, par ailleurs ?). Leur inculture est à la hauteur de leur insignifiance. Ils peuvent bien se gargariser de ce qu'ils pensent être, ils ne sont pas plus que tout le monde : De la poussière qui s'agite sur une plus grosse poussière, notre terre, dans un Univers qu'on peinera toujours à se représenter, tant tout nous dépasse. Et ils finiront comme chacun sait. Mais peu importe, là n'est pas le sujet. Dans au boulot, ce qui touche en plein cœur, c'est l'infinie bonté, l'immense force de caractère, le courage extraordinaire de toutes ces personnes du quotidien. En fait, c'est monsieur et madame tout le monde, ni parfait ni merveilleux, juste… normal. Bien loin des plateaux télé ou tout se dit sans retenue, mesure ou connaissance, Au Boulot démontre de façon magistrale à quel point les gens font ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. Il démontre que non, les fainéants, les "assistés", ça n'existe pas. Ce sont juste de pauvres gens qui ont eu des accidents de parcours, ont plongé pour ces raisons là ou pour d'autres ; qu'en fait, ils font toutes et tous de leur mieux pour aller, et qu'ils ne sont pas responsables. Le système est en cause - froid, déshumanisant et destructeur, il est au service d'une caste et génère en son nom les rapports de domination et de soumissions nécessaires pour faire tourner la machine. S'en extraire suppose d'avoir certains moyens des plus inaccessibles.

    L'humanité qui se dégage d'Au Boulot, et dont Ruffin est une des figures plutôt sympathique, amusante et, semble-t-il, engagée, ne doit pourtant pas faire oublier la très grande précarité qui sous-tend en toile de fond les agissements de ses protagonistes. A juste titre on peut-être ému par cette auxiliaire de vie ou cet agriculteur qui travaillent dur, animés d'une passion à toutes épreuves. Pourtant, ils se ruinent pour une misère car ils n'ont pas le choix. Et ils le feront toute leur vie : 10 - 15 - 20 - 30 ans. Leur horizon sera toujours le même. Pensons à ces salariés du poisson de Boulogne-sur-Mer, aliénés 6 jours sur 7 à des taches ingrates et répétitives - ce sera pour toute leur vie, ils n'ont rien d'autre. Et ils iront ainsi jusqu'à la retraite, à 64 ans maintenant, alors qu'ils sont déjà lessivés à même pas 40. C'est une profonde injustice. Peut-on souhaiter cela à quiconque ? Quand on ne connait pas sans doute - argument difficilement tenable en la présence d'une documentation suffisante pour savoir à quel point le travail en usine est déshumanisant -, mais encore, faut-il se satisfaire que des gens fassent ce genre de "travail" ? Pour Saldmann, une journée a suffit pour se "rendre-compte", les guillemets sont importants, qu'on est bien loin du "métier-passion", ce qui sonne déjà la bonne blague. Mais quand on sait que pour ces gens ce sera pour toute la vie, que dire ? Cet exemple n'en est qu'un parmi d'autres ; comme eux, il a son importance. Par rapport aux personnes qu'elle rencontre, Saldmann n'est pas seulement déconnectée, elle vit dans un autre monde : Pour preuve, elle ne sait absolument rien faire ! Le début du documentaire prend alors tout son sens quand on apprend qu'elle n'a jamais fait la vaisselle, ou encore qu'elle ne sait pas faire à manger. Alors, qui sont les assistés ?

    Le problème des Saldmann est compagnie n'est pas un manque de connaissance. Quand on ne vit pas certaines situations, il est bien difficile voire même impossible de comprendre ce que cela représente pour les personnes qui sont empêtrées dedans. Le problème est ailleurs : C'est ce mépris de classe constant affiché vers les gens. Pointés du doigt pour le perception d'aides qui en feraient des "assistés", moqués, ils ne prétendent pourtant jamais à changer le système. Impuissants, il font aller comme ont dit, et sont souvent contents de ce qu'ils ont déjà. Ils ne demandent qu'à vivre dignement. Quel contraste avec madame saldmann, qui a tout et dont le plaisir matérialiste réside dans l'achat de vêtements à des prix exorbitants et d'autres futilités : un sac à 20 000 euros par exemple. Il ne représente "que" 2 années de salaire de l'aide soignante. Une aberration dont ne se rend pas compte l'intéressée. Elle est beaucoup trop égocentrée pour avoir ne serait-ce qu'un début de conscience sur le sujet. C'est son plaisir, elle a "travaillé" pour avoir cet argent, alors, c'est son droit. Par dessus tout, elle peut se permettre d'asséner de grandes leçons de morale sur les plateaux télé, elle qui sait. Ironie du sort ou non, émue par ses rencontres Saldmann montre quelques fois qu'elle a bien un cœur. Mais ça dépend pour qui ; les immigrés et les gazaouis, c'est une autre affaire. Comme quoi on ne change pas quelqu'un en une semaine ; il est bien difficile de remplir une coupe qui est déjà pleine. Qu'importe. Si la portée politique d'Au Boulot n'est pas évidente, satisfaisons nous d'avoir un documentaire aussi riche et maîtrisant à ce point son sujet. C'est un document qui égrènera les germes d'une plus grande conscience chez beaucoup de gens ; chez les autres, il affutera l'esprit de défiance envers le système. On ne peut lui en demander plus, c'est une réussite totale.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2024
    À l’image du courant politique auquel il appartient, François Ruffin semble hélas manquer d’idées pour son nouveau film réalisé avec Gilles Perret. L’idée originelle est de confronter une avocate médiatique Sarah Saldmann au monde réel de la précarité et des petits boulots qu’elle ne cesse de vilipender lors de ses interventions. On a d’abord peine à imaginer que nous sommes face à une juriste tant la jeune femme d’une médiocrité intellectuelle affligeante tient davantage de la star des réseaux sociaux que d’une magistrate au discours habituellement plus riche. Dès lors, on pense que Ruffin va la broyer ou, au mieux, la faire changer de position. Ni l’un ni l’autre au demeurant, sinon une volonté sans doute honorable de dresser un état actuel de ce que Pierre Bourdieu définissait jadis comme la misère sociale. Au boulot promène celle qui revendique de pouvoir s’offrir un sac à 20000 euros (sans que François Ruffin ne lui pose jamais la question de la justification d’une rémunération qui lui permette un tel train de vie consumériste dans les salons des grands hôtels parisiens fréquentés par une faune aussi vulgaire que inconsistante) dans la camionnette d’un livreur, dans une poissonnerie industrielle, auprès d’assistantes de personnes âgées, avec des intermèdes sans grand intérêt dans un vestiaire de joueuses de foot et dans une kermesse. Sarah Saldmann cache mal son ennui et essaie de montrer une certaine empathie à laquelle on ne croit pas un seul instant - ses futurs éclats sur les plateaux d’une télé dont on connaît les orientations témoignent de la permanence de sa pensée.
    En fait, on est gênés que l’homme politique (qui au demeurant partage plus de codes sociaux avec son invitée qu’avec les précaires qu’ils côtoient) en vienne à recourir à un tel dispositif, démagogique et mesquin, pour traiter d’un sujet sérieux sur lequel il n’émet d’ailleurs pas la moindre idée. On voudrait que ce soit politique et sociologique, certainement pas cette version d’un café du commerce moderne où le politicien nordiste continue à se mettre en scène, sinon en avant. Dans une des dernières scènes, il trône au milieu d’une salle tournant le dos à celui qui s’exprime, la caméra principalement braquée sur lui. Tout est dit.
    ENVIE DE POISSON
    ENVIE DE POISSON

    7 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    Sur le papier
    L'idée de mettre en courte immersion une grande bourgeoise parisienne dans le monde provincial des smicards
    Peut paraître facile et racoleur
    Mais
    Quelle surprise !!!!!!!!!!
    C'est très bien rythmé
    Drôle
    Pertinent
    Intéressant
    Et très émouvant
    OK la forme tient plus du reportage que du film destiné au grand écran
    (Et c'est vraiment le gros bémol du film
    Son propos est plutôt de gauche
    Et sa forme est convenue
    "Mainstream"
    Donc plutôt de droite)
    Sauf que dans une salle de cinéma
    Le propos
    Les propos
    Sautent direct à la tronche
    On rit souvent
    On est hyper ému
    On pleure
    Le procédé peut paraître grossier
    C'est vrai
    Mais c'est tellement riche
    Et rend tellement visible
    La fracture sociale de notre pays
    Les inégalités
    Les incompréhensions
    La déconnexion entre 2 mondes
    C'est faire littéralement du montage
    Confronter
    Visuellement
    2 idées opposées
    Et voir ce que cela donne
    Factuellement
    Bien au delà de l'orientation mise par Ruffin et Perret
    Qui vise à faire un film sympathique montrant spectaculairement les injustices dans les parcours de vie
    Les différences
    Focalisé sur les gens
    Avec tendresse
    Malgré son point de vue politique
    De gauche bien sûr
    ET
    Le résultat est à mon avis supérieur à ce point de vue politique
    C'est une introspection de l'âme humaine
    Ballottée par le système social
    Le poids des origines
    Il sonne comme une condamnation
    Injuste
    Notre lieu et environnement de naissance nous façonne
    Nous emprisonne
    Pauvre comme riche
    C'est fort
    Intime
    Montré si simplement
    On pourrait croire à une farce
    Une caméra cachée
    Alors oui c'est orienté
    Ruffin et Perret ont choisis les intervenants
    Telle situation
    A tel moment
    Mais les gens restent vrais
    Filmés avec tellement de bienveillance
    De compassion
    D'intérêt
    Que
    Malgré l'artificialité de l'idée
    La confrontation montrée dans le film
    Est parfois douloureuse
    Mais belle
    Dans sa curiosité de ce qu'est l'espèce humaine
    Philippe Dussert
    Philippe Dussert

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2024
    un film très malaisant mais o combien instructif sur nos préjugés et les fossés qui nous séparent et où l'on vous bien que l'individu sensible est bon quand l'animal social se fourvoie tant
    Fred M.
    Fred M.

    4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Une comédie sociale, humaniste et positive. La vraie surprise c'est Sarah Saldmann, avocate parisienne biberonnée au luxe que François Ruffin (un peu trop critique à mon goût) met face à ses contradictions en la mettant dans des situations de travail qu'elle n'a jamais connues. Et elle s'en sort plutôt bien, accaparant souvent plus l''attention que les personnes salariées dont elle partage un bref moment les tâches.
    Clemeeeents
    Clemeeeents

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Super film/documentaire ! Drôle souvent, et touchant parfois ! La réinsertion des "riches" est une belle approche pour faire dialoguer deux mondes qui ne devraient faire qu'un. A voir !
    doxlein
    doxlein

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Un film salutaire ! Mais il est désolant de constater la mauvaise foi de cette personne, elle accepte de reculer sur certains point de vue mais pas sur le fond. Forcément ! Elle perdrait son job à l’antenne. Bravo François Ruffin et Gilles Perret!
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Pauvre petite fille riche. Finalement plus a plaindre vu sa mentalité et sa pauvreté d’âme. Le film est bien mené et bien réalisé mais a sens unique. La réalité des gens qui profite du système , qui volent ou qui dealent existe également.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    L’ex-Insoumis tente de réinsérer dans la société l’une des figures de proue de la Bolosphere qui considère que toute personne gagnant moins de 1500€ par mois est un assisté. On a un peu par moment l’impression de regarder le voyage en terre inconnue d’une grande bourgeoise dans la France d’en bas. On se doute qu’à la fin de son immersion elle ne votera pas pour autant LFI mais dans son regard une certaine forme de compassion a remplacé le dédain. Et si ça lui permet de sortir moins de bêtises sur les plateaux télé c’est déjà pas si mal.
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