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    Au boulot !
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    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    62 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2024
    Film/documentaire sur l'insertion, pendant une semaine, d'une jeune riche journaliste au sein de milieux populaires du Nord de la France.
    Si le scénario est faible, les témoignages de "terrain" sont remarquables et bouleversants.
    La France "d'en bas" fatiguée, délaissée, et qui se bat pour survivre.
    Les visages d'une misère sociale qui vous hantent plusieurs jours aprés.
    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2024
    Documentaire sympa mais qui me fait plus penser à un documentaire du dimanche soir sur France5, qu'à un documentaire cinématographique. Le film est touchant mais on n'apprend rien et il ne démontre rien, sauf chez ceux qui pensaient encore qu'n pouvait vivre dignement avec le SMIC. A voir, mais pas indispensable.
    Steadyllic
    Steadyllic

    22 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Un film à la fois désopilant et nécessaire ; Ruffin nous y conte les aventures de « Martine chez les sans-dents », en conviant l’insupportable Sarah Saldmann, une chroniqueuse méprisante qui vomit à longueur d’année les assistés dans la presse Boloré à se frotter à la vie des gens d’en bas. Elle accepte avec un certain panache, non sans avoir vainement exigé un budget maquillage, et commence son odyssée en accompagnant en stilettos un livreur goguenard. Son voyage dans la précarité et la misère va ébranler peu à peu ses certitudes hautaines. Dans une séquence riche en émotions, une assistante de vie extraordinaire de dignité essuie une larme en proclamant l’amour de son métier, ce qui amène aussi quelques sanglots chez la snobinarde qui se déclarait pourtant blasée. Elle venait auparavant de shampooiner un vieillard craquant et de nettoyer des toilettes, preuves qu’elle a vraiment joué le jeu. Elle goûte dans une équipe de foot féminine et dans une fête Halloween du Secours Populaire la ferveur solidaire de ceux qui n’ont rien, et cela ne laisse personne indifférent.
    Bien sûr, cela reste un film militant, mais le propos n’est pas tout le temps manichéen. François Ruffin, qui n’a jamais été aussi perspicace que depuis qu’il a lâché la secte de Méluche, tape souvent très juste et son compère Gilles Perret (dont j’avais adoré « Reprise en main ») garde sa caméra à hauteur humaine. La prise de conscience progressive de la belle snobinarde n’est pas sans à-coups. Le film revient par moments dans son monde feutré et elle se complait de nouveau sans vergogne dans son adoration des objets de luxe, mais cette séquence de Barbie gâtée est enserrée dans des tranches de vie à l’authenticité criante. On éclate souvent de rire à cette juxtaposition de deux mondes.
    La séquence finale célèbre avec champagne et jubilation les travailleurs de première ligne, avec notamment un paysan rigolard qui danse mieux qu’un moujik. On pourra trouver ça naïf, mais cela fait tellement plaisir de retrouver le sourire d’une très émouvante protagoniste qui a pu enfin se payer une dentition qu’on en oublie un instant la dureté de la vie d’en bas et la morgue de ceux d’en haut.
    maugis
    maugis

    20 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Superbe film ou Sarah Saldmann se livre dans la peau des petites gens qu’elle denigrais
    Dommage que Francis Ruffin ai perdu ses nerfs et mélangé la représentation des gens simples avec un problème politique meme si il a un peu raison
    Laurent Stéphane B
    Laurent Stéphane B

    15 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Un documentaire sur la vie des travailleurs au Smic en France : aides à domicile, femmes de ménages, ouvrier(e)s, livreurs, manutentionnaires, agriculteurs, agricultrices, etc... Sarah Saldmann, la tristement célèbre avocate évoluant dans la jet-set parisienne, a relevé le défi proposé par François Ruffin de venir une semaine partager les emplois, pour la plupart précaires, des "petites mains" qui font tourner le pays pour des salaires de misère. Cette avocate m'insupportait au plus haut point il est vrai, pour avoir vu des passages de ses interventions hallucinantes et à l'emporte pièce sur les fameux "assistés" et "fainéants" et autres qualificatifs tous plus agréables les uns que les autres. Elle est quelque peu remontée dans mon estime pour avoir accepté le challenge mais, malheureusement, après une prise de conscience certaine, je pense qu'elle ne changera pas foncièrement d'avis même si elle modérera peut-être ses propos à l'avenir. Ce film est très bien monté, on y rit beaucoup tellement les contrastes des deux mondes s'entrechoquent et sont absurdes. Mais on ne peut s'empêcher d'y laisser aussi quelques larmes tant ces personnes sont toutes attachantes. Un film d'utilité publique !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    L’ex-Insoumis tente de réinsérer dans la société l’une des figures de proue de la Bolosphere qui considère que toute personne gagnant moins de 1500€ par mois est un assisté. On a un peu par moment l’impression de regarder le voyage en terre inconnue d’une grande bourgeoise dans la France d’en bas. On se doute qu’à la fin de son immersion elle ne votera pas pour autant LFI mais dans son regard une certaine forme de compassion a remplacé le dédain. Et si ça lui permet de sortir moins de bêtises sur les plateaux télé c’est déjà pas si mal.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2024
    Un film bienveillant et émouvant ou JC Ruffin invite une chroniqueuses bling bling qui vit dans un luxe indécent et rêve de pacotille hors de prix, à rencontrer la France d'en bas. Elle ira courageusement, elle verra, mais ne changera pas et continuera à propager des horreurs au service de son lobby aussi connu que détestable.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    Bravo pour ce travail empreint d'humanité et de dignité.
    Ce type de film documentaire mérite d'être diffusé sur les chaînes de télévision publiques.
    LLDS76
    LLDS76

    22 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2024
    Très beau film sur le choc des classes, la puissance de ces visages si peu représentés est au centre du projet, et ça touche en plein cœur❤️
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2024
    Ce nouveau documentaire social de François Ruffin est très réussi.
    Le départ du film laisse pourtant craindre une approche manichéenne avec l'opposition théâtrale entre le très engagé François Ruffin et une Sarah Saldmann caricaturale en bourgeoise libérale déconnectée.
    Pourtant, cela fonctionne très bien. Et en partie grâce à Sarah Saldmann qui se prête au jeu. Mais très vite ce n'est plus elle ni "la réinsertion sociale des riches" qui sont au coeur du documentaire, ce sont les travailleurs de l'ombre : le livreur, le cuisinier, l'assistante de vie, etc. François Ruffin filme les difficultés de leur quotidien et leurs vies cabossés. C'est drôle et très touchant à la fois. C'est un vrai hommage à tous les travailleurs anonymes qui font de la France ce qu'elle est et qui n'ont pas la reconnaissance financière et sociale qu'ils méritent.
    François Ruffin, merci pour ce bon moment.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2024
    Confrontation entre un point de vue et la réalité, une habituée des plateaux de télévision montre à l'image sa déconnexion du réel.

    Pas facile de reconnaître qu'on à tort, cet hommage à ceux que la vie n'a pas épargné est parfois drôle ( l'invitée dit qu'elle n'a jamais vu une vache...) et émouvant.

    Une connaissance me disait un jour en parlant de quelqu'un " c'est une pointure, il passe à la télé". J'en ris encore.

    " merci patron" (2016) était toutefois ( de mon point de vue) plus réussi.
    Ceiner M
    Ceiner M

    37 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2024
    J'aime l'esprit frondeur et profondément humain du duo Rufin/ perret mais Sarah Salmann est foncièrement sans fond et il était illusoire de vouloir la faire changer...Elle ne connaissait pas la réalité de la précarité et du prolétariat ...c'est chose faite ...mais elle est et restera hors sol...Le film est donc un peu redondant. Cela reste un bon moment de visibilité des "prolétaires" et des précaires.On peut oublier ce que veut dire la pénibilité au travail quand on travaille assis et sur un ordinateur.
    Merci encore pour ça...c'est un bon rappel pour tout le monde. J'ai préféré les autres oeuvres du duo.
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    17 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2024
    Sarah Saldmann est tellement indécente que l'on croit à une vaste blague, un sketch humoristique parodiant les ultra riches. Pourtant, tout est vrai. De l'hilarité confuse, incrédule, on passe alors au rire du bout des dents. Par cette rencontre entre deux mondes que tout oppose, François Ruffin ne fait pas seulement éclater la déconnexion totale qui existe entre la grande bourgeoisie, dont Saldmann n'est qu'un archétype somme tout aussi médiocre que pathétique, et la vie du commun de la population ; il donne aussi une voix aux petites gens. Ceux qui ne sont rien, et ne peuvent prétendre à rien, sinon à servir et se taire. Et s'autoflageller en dernier ressort pour leur "fainéantise". Tant d'irrespect et de violence, assénées chaque jour par des consultants, des "journalistes", des personnalités politiques et des importants de la culture ou d'ailleurs, qui n'ont, pourtant, comme seul "mérite" que d'être bien nés (qu'ont-ils fait, par ailleurs ?). Leur inculture est à la hauteur de leur insignifiance. Ils peuvent bien se gargariser de ce qu'ils pensent être, ils ne sont pas plus que tout le monde : De la poussière qui s'agite sur une plus grosse poussière, notre terre, dans un Univers qu'on peinera toujours à se représenter, tant tout nous dépasse. Et ils finiront comme chacun sait. Mais peu importe, là n'est pas le sujet. Dans au boulot, ce qui touche en plein cœur, c'est l'infinie bonté, l'immense force de caractère, le courage extraordinaire de toutes ces personnes du quotidien. En fait, c'est monsieur et madame tout le monde, ni parfait ni merveilleux, juste… normal. Bien loin des plateaux télé ou tout se dit sans retenue, mesure ou connaissance, Au Boulot démontre de façon magistrale à quel point les gens font ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. Il démontre que non, les fainéants, les "assistés", ça n'existe pas. Ce sont juste de pauvres gens qui ont eu des accidents de parcours, ont plongé pour ces raisons là ou pour d'autres ; qu'en fait, ils font toutes et tous de leur mieux pour aller, et qu'ils ne sont pas responsables. Le système est en cause - froid, déshumanisant et destructeur, il est au service d'une caste et génère en son nom les rapports de domination et de soumissions nécessaires pour faire tourner la machine. S'en extraire suppose d'avoir certains moyens des plus inaccessibles.

    L'humanité qui se dégage d'Au Boulot, et dont Ruffin est une des figures plutôt sympathique, amusante et, semble-t-il, engagée, ne doit pourtant pas faire oublier la très grande précarité qui sous-tend en toile de fond les agissements de ses protagonistes. A juste titre on peut-être ému par cette auxiliaire de vie ou cet agriculteur qui travaillent dur, animés d'une passion à toutes épreuves. Pourtant, ils se ruinent pour une misère car ils n'ont pas le choix. Et ils le feront toute leur vie : 10 - 15 - 20 - 30 ans. Leur horizon sera toujours le même. Pensons à ces salariés du poisson de Boulogne-sur-Mer, aliénés 6 jours sur 7 à des taches ingrates et répétitives - ce sera pour toute leur vie, ils n'ont rien d'autre. Et ils iront ainsi jusqu'à la retraite, à 64 ans maintenant, alors qu'ils sont déjà lessivés à même pas 40. C'est une profonde injustice. Peut-on souhaiter cela à quiconque ? Quand on ne connait pas sans doute - argument difficilement tenable en la présence d'une documentation suffisante pour savoir à quel point le travail en usine est déshumanisant -, mais encore, faut-il se satisfaire que des gens fassent ce genre de "travail" ? Pour Saldmann, une journée a suffit pour se "rendre-compte", les guillemets sont importants, qu'on est bien loin du "métier-passion", ce qui sonne déjà la bonne blague. Mais quand on sait que pour ces gens ce sera pour toute la vie, que dire ? Cet exemple n'en est qu'un parmi d'autres ; comme eux, il a son importance. Par rapport aux personnes qu'elle rencontre, Saldmann n'est pas seulement déconnectée, elle vit dans un autre monde : Pour preuve, elle ne sait absolument rien faire ! Le début du documentaire prend alors tout son sens quand on apprend qu'elle n'a jamais fait la vaisselle, ou encore qu'elle ne sait pas faire à manger. Alors, qui sont les assistés ?

    Le problème des Saldmann est compagnie n'est pas un manque de connaissance. Quand on ne vit pas certaines situations, il est bien difficile voire même impossible de comprendre ce que cela représente pour les personnes qui sont empêtrées dedans. Le problème est ailleurs : C'est ce mépris de classe constant affiché vers les gens. Pointés du doigt pour le perception d'aides qui en feraient des "assistés", moqués, ils ne prétendent pourtant jamais à changer le système. Impuissants, il font aller comme ont dit, et sont souvent contents de ce qu'ils ont déjà. Ils ne demandent qu'à vivre dignement. Quel contraste avec madame saldmann, qui a tout et dont le plaisir matérialiste réside dans l'achat de vêtements à des prix exorbitants et d'autres futilités : un sac à 20 000 euros par exemple. Il ne représente "que" 2 années de salaire de l'aide soignante. Une aberration dont ne se rend pas compte l'intéressée. Elle est beaucoup trop égocentrée pour avoir ne serait-ce qu'un début de conscience sur le sujet. C'est son plaisir, elle a "travaillé" pour avoir cet argent, alors, c'est son droit. Par dessus tout, elle peut se permettre d'asséner de grandes leçons de morale sur les plateaux télé, elle qui sait. Ironie du sort ou non, émue par ses rencontres Saldmann montre quelques fois qu'elle a bien un cœur. Mais ça dépend pour qui ; les immigrés et les gazaouis, c'est une autre affaire. Comme quoi on ne change pas quelqu'un en une semaine ; il est bien difficile de remplir une coupe qui est déjà pleine. Qu'importe. Si la portée politique d'Au Boulot n'est pas évidente, satisfaisons nous d'avoir un documentaire aussi riche et maîtrisant à ce point son sujet. C'est un document qui égrènera les germes d'une plus grande conscience chez beaucoup de gens ; chez les autres, il affutera l'esprit de défiance envers le système. On ne peut lui en demander plus, c'est une réussite totale.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2024
    Allez voir un film de François Ruffin c'est prendre un shoot de" gniaque" et de bonne humeur garanti. Ici on est dans une inversion des rôles entre une avocate parisienne un poil superficielle et pleine d apriori et les gens de cordées qui font tourner la France et certains autres que la chroniqueuse TV qualifie d'assistés

    Le résultat est plutôt réussi et d'ailleurs j'avais lu avant de le voir une critique presse qui indiquait qu'elle disparaissait à mi chemin du film ce qui est totalement faux. On la retrouve plus en pointillé sur la fin mais elle reste le fil rouge de l'oeuvre et est uniquement absente de la scène finale - elle s est fâchée avec François Ruffin après le 7 octobre et la guerre à Gaza.
    Ruffin réussit à rendre Sara Saldmann attachante et il 'y a jamais de méchanceté dans le portrait qui est fait des "rencontres" qu'elle fera dans une usine de poisson, un restaurant, une matinée de services à la personne, dans la livraison de colis ou encore la pose de fibre optique...

    On se remémore longtemps certains de ceux qu'elle croise dans le film comme ce cuisinier afghan, cette aide soignante passionnée par son métier, ce jeune de cité plein de gouaille, ou cette personne aidée par un programme "Zero chômeur" et qui fond en larme quand elle se souvient des méchancetés entendus dans son entourage pendant ses années de galère. Un beau film qu'on aimerait serrer comme une peluche magique pour que notre société devienne moins clivée et moins clivante
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Suite à un débat sur RMC, Sarah Saldmann et François Ruffin concèdent qu'ils ne pourraient être plus en désaccord sur leur vision de la vie et de la politique. Ruffin propose donc une réinsertion à Sarah Saldmann : pendant quelques semaines, il l'emmène en immersion dans divers métiers difficiles pour lui prouver que les hommes et les femmes de la France d'en bas ne sont pas des assistés. En salle le 6 novembre.

    spoiler: "Au Boulot!" est une expérience documentaire sociale fascinante. Je suis très surpris que Sarah Saldmann ait accepté une telle aventure tant son discours clivant sur l'emploi paraît en inadéquation avec les personnes qu'elle va rencontrer. Elle est détestable au début et le récit permet de comprendre qu'elle a les oeillères de sa classe sociale. Je remarque que François Ruffin adopte lui-même un ton dédaigneux avec Sarah Saldmann, ce qui prouve que le mépris existe des deux côtés. Heureusement, ce genre de film montre que les riches et les pauvres peuvent encore se parler. C'est un message d'espoir même si c'est hallucinant d'entendre des choses pareilles.
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