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TakkoNyudo
12 abonnés
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0,5
Publiée le 18 octobre 2024
Pas un "reportage de Inoxtag sur l'Everest" mais plutôt un "reportage SUR Inoxtag de l'Everest". Le sujet n'est pas tant la montagne ou l'attrait de la Nature dans l'histoire... Tandis que la "télé-réalité" nous promettait un passage salvateur de la facticité à la factualité, la "ciné-réalité" semble dorénavant s'engager dans un nouvel enjeu, encore difficilement cernable, celui du passage de l'individualité à la globalité, à travers des valeurs émancipatrices propres à la thèse de l'individuo-globalisme énoncée par Liogier ; l'idée d'énergie, de dépassement, d'ouverture au monde y est essentielle. Les critiques ciblant les moyens matériels et financiers fournis pour cette réalisation, la vocation personnelle d'Inoxtag ou la dissonance de son discours me paraissent mal ciblée, l'éclairage du film devrait se faire sur cette dimension quasi idéologique (mais qui reprend les poncifs du développement personnel, ignorant le cadre structurel pour cibler paradoxalement l'individu comme solution, à ceci près que le premier s'organise autour d'un recentrement quand cette pensée revêt l'image du décentrement), aspect compatible avec le capitalisme immatériel (l'interiorité et les valeurs éthiques devenant un nouveau terrain de jeu d'agonisme performatif, d'évolution sociale et de la distinction symbolique) ainsi que le principe de "corps-capital" (concept initialement décrit par Bourdieu) où l'entraînement et le façonnage physique (être la meilleure version de "soi-même"), tels que montrés dans la préparation à cette ascension, simulent les jalons extérieurs d'une consécration spirituelle.
Un documentaire captivant et inspirant ! Inoxtag nous emmène avec lui dans une aventure hors du commun, l’ascension de l’Everest, un défi aussi bien physique que mental. J’ai été totalement plongé dans son périple, ressentant à la fois l’excitation, les difficultés et la détermination qu’il a dû mobiliser pour arriver au sommet. Le documentaire nous montre non seulement les aspects techniques de l’escalade, mais aussi les moments de doute et d’émotion qui rendent cette aventure humaine si authentique. C’est à la fois un défi sportif et un voyage intérieur que nous partage Inoxtag avec une sincérité touchante. À ne pas manquer pour les amateurs d’aventures extrêmes !
Des images à couper le souffle et une mise en scène dynamique. La forme du documentaire Kaizen est attrayante par son coté Hollywoodien et ses survols en drone.bPour le reste, l'ensemble brille par sa vacuité et son côté égotisme. Inoxtag cède avec facilité à bien des maux de notre temps : quête d'un dépassement de soi écervelé, langage et réflexions de collégien immature, rien sur la dimension sociale ou écologique d'une telle ascension, qui relève de plus en plus de l'autoroute où des ultras riches se précipitent. On aura quand même droit à quelques interrogations devant les doigts du sherpa amputés...La montagne sert de décor secondaire à l'hubris démesuré d'homo sapiens, beaucoup devraient s'y reconnaître et apprécier.
Jeune youtuber qui était alors pour moi un simple nom comme un autre au milieu de cette nouvelle vague... J'y suis allé pour la montagne et le projet plus que pour le personnage et j'y ai découvert un sublime documentaire, l'un des plus beaux que j'ai pu voir dans le domaine! Débordant d'émotions, haletant, rires, j'ai été subjugué par l'ensemble du film et par la personne de Inès. Que de belles valeurs partagées dans tous ces paysages grandioses !
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2,5
Publiée le 18 octobre 2024
Un youtubeur du nom de Inoxtag s'est lancè un dèfi insensè : gravir l'Everest! Un an de prèparation pour quatre jours de montèe vers les plus hauts sommets du monde, de Ama Dablam au mythique Mont Everest! Un document qui se laisse voir sans ennui et qui rèserve son lot d'effets appuyès et de passages inutiles avec un goût prononcè pour la morale! On s'attache pourtant à ce streamer addictif qui nous fait oublier sans effort les moyens du sujet (merci les sponsors et la fanbase). Du courage, de la dètermination, de l'èmotion (ah, la maman), de belles images, mais aussi des messages forts! Triste rèalitè de la surfrèquentation avec du vrai trafic pour aller à certains camps! C'est Inoxtag qui rèalise son rêve et nous pauvres terriens on reste avec l'ignoble pollution - par les emballages plastiques et autres dèchets alimentaires - de notre race sur les bras...
Je comprends pas les avis 5 étoiles. J'ai trouvé ça d'un ennui abyssal. A en lire certain defenir cela de " chef-d'œuvre " je trouve ça totalement dénué de sens.
Félicitation à toi, à Mathis aux guides, aux Sherpas, pour ce beau et grand rêve maintenant réalisé. Je ne regarde pas tes vidéos mais j'avais entendu parlé de ton documentaire et du fait que tu allais gravir la plus haute et dangereuse montagne du monde. J'ai regardé ce projet parce que premièrement j'adore le cinéma et avec ce documentaire j'ai eu l'impression de vivre un film, d'être immergé à la l'intérieur de cette fiction devenu réalité. Bien sûr personne d'autres peut ressortir tout ce que tu as vécu. Un grand bravo aux personnes qui ont filmé et monté ce documentaire. Je voulais te dire encore bravo sur le fait que à seulement 21 ans tu te sois lancé dans ce grand périple, ce coupé des réseaux, de YouTube et de ne jamais avoir abandonné.
C’est plus un documentaire égocentrique sur un mec ayant un ego démesuré, qui parle de lui, de lui, de lui et un peu de l’alpinisme. Sans oublier les problèmes avec papounet et les nombreuses leçons données sur la motivation qu’on trouve sur les posters issus des films des années 90 avec un chaton qui s’aggrippe dessus. Sauf qu’ici le chaton porte un chapeau de paille et a un peu trop regardé des dessins animés. La musique. Évitons d’en parler, c’est catastrophique. Au niveau du montage c’est abusé, trop. C’est vraiment le mot, trop. Tout le temps, mal masterisee, mal placée (à plus de 6 moments je me suis dit « ah dommage, c’est vraiment pas adapté » Puis. Cerise sur le pompom du gâteau trop sucré et trop cringe, les fameuses leçons données. Sur le surtourisme par exemple, à se demander ce qu’il fait là. Autre chose, aucune femme. Rien. Que dalle. Question de parité on peut repasser. Une bande de potes dans une montagne et dans une tente… on était à deux doigts d’avoir un remake de Brokeback Montain.
Ah. Dernier point. Pauvres sherpas. Forcés à portés sacs à c@c@ d’Inox mais en étant à peine remercié et sans avoir jamais un élément intéressant sur eux. Les invisibilisant totalement.
Bref un documentaire égocentrique schizophrénique et un peu trop donneur de leçon.
Un pur CHEF-D’ŒUVRE ! C’était un film incroyable rempli d’émotions, qui était extrêmement bien rythmé entre les moments techniques, humoristique et d’émotions…Du pur ART qui nous a fait pleurer à plusieurs reprise mais qui nous donne aussi l’envie de nous dépasser et d’aller au bout de nos rêves ! Merci INFINIMENT Inox pour ce partage, cette sincérité et félicitations à toi et toute ton équipe pour tout ! C’ÉTAIT MAGNIFIQUE à regarder et MAGIQUE…Encore FÉLICITATIONS ! <33
Kaizen : Une épopée sous assistance respiratoire ?
Avec Kaizen, Inoxtag nous vend l’ascension de l’Everest comme une quête héroïque, un voyage initiatique supposé inspirer des millions de jeunes. Mais derrière les panoramas vertigineux et le storytelling soigneusement calibré, la réalité est tout autre : ce documentaire ressemble plus à une publicité bien huilée qu'à un réel exploit personnel.
Soyons honnêtes, grimper l’Everest avec une équipe de sherpas et une logistique digne d’un mini-gouvernement ne fait pas de toi un aventurier. Pendant que les sherpas traînent les charges, guident à travers les crevasses et prennent les risques, Inoxtag se contente de jouer les figures de motivation pour la jeunesse. Mais comment prétendre motiver quand tu n’expérimentes que la surface du défi ? La sueur, le danger, et le réel dépassement de soi sont absorbés par ceux qui travaillent dans l’ombre. Cette expédition ressemble moins à un combat personnel qu’à une démonstration de privilège — où l’effort réel est externalisé.
Ce qui est le plus dérangeant, c'est cette fausse authenticité. On te vend du rêve avec des valeurs de persévérance, de résilience, alors qu'en coulisse, le luxe d'avoir des professionnels qui sécurisent ton aventure enlève tout mérite véritable. Inoxtag tente de s'ériger en modèle de dépassement pour une génération avide de héros, mais au final, Kaizen devient l’emblème d'une aventure factice, où l’on coche la case "Everest" dans un parcours de carrière bien orchestré.
Alors, est-ce vraiment une leçon de vie, ou juste une version édulcorée de l’exploit, aseptisée par des moyens financiers et un entourage surentraîné ? Un documentaire qui inspire, peut-être, mais pour les mauvaises raisons : à savoir que, parfois, l’argent et l'image prennent le pas sur l’effort authentique.
Je n’ai pas croché du tout. Beaucoup de chose me pause problème. J’ai fait l’effort de voir le film et je fais partie de ceux qui n’ont pas croché du tout Pour commencer, une bonne valeur de dépassement de soi que je salue; oui je suis d’accord de croire à tes rêves et vit les. Oui, monter sur l’Everest à 21 ans ce n’est pas donné à tout le monde. C’ est vrai qu’il envoie de belle image, de la montagne. On ne ressent pas l’âme de l’alpinisme on ne ressent pas la nature; - Musique de fond désagréable et image sensationnaliste au début - Hommage au vrai alpiniste qui ne dure que quelque seconde. - Il y a beaucoup d’ alpiniste qui y monte sans oxygène, comme notre alien du trail Kilian Jornet ; Il est monté sur l’ Everest deux fois de suite, en espace de deux semaines, avec peu de cordage et sans bouteille d’ oxygène, pourtant il y a des films à son sujet, mais pas autant sensationnaliste. Tous ces alpinistes qui y montent sans bouteille que l’ on ne parle pratiquement pas. C’ est presque indécent, de faire un film pareil. C’ est comme dire, je fais le Mont Ventoux en vélo électrique ou encore le tour de France. Et en faire un film tape à l’œil. Yūichirō Miura qui y est monté à 70 ans, Jordan Romero à 13 ans. Pourtant il n’y a pas eu de film à gros budget. Cela dégage beaucoup d’arrogance, car techniquement parlant. Avec de la détermination, motivation et entraînement tout le monde pourrait y aller ( en faisant abstraction au niveau budget ; 50'000 frs environs quand même ). - Dépassement de soi, ok c’ est une chose pourquoi en faire un film à 2 millions, alors qu’il aurait bien pu réduire le tarif et faire un beau film sur la montagne et dépassement de soi et sagesse aux lieux de dire tous les dix minutes ; ‘’ gros, frère ‘’ . Cela me fait rire, car il veut décrocher, de toute connexion mais va quand même sur le téléphone de ces potes. - J’ai eu de l'intérêt car dans les 50 minutes environ, ou tout semble s’arrêter, le côté j'envois du rêve. Et je confronte les spectateurs à la dure réalité de la montagne. Là il montre la vraie difficulté de la montagne et l'incertitude suspens. Certes, spoiler: il parle du tourisme de masse que subit mais il y contribue aussi. Ensuite, c’ est une chose de ne pas avoir l’habitude de voir des cadavres en route, mais cela manquait beaucoup d’ empathie. Oui, il est parvenu à monter. Il renoue ces liens avec son père.
Modération à deux vitesses de Webedia quand il s'agit de critiquer leur Poulin sur son egotrip spé donneur de leçon. Une étoile pour la réalisation exceptionnel -4 étoiles pour donner des leçons de vie à des prolétaires.
Fabuleux! Une fois la crainte passée de voir un simple caprice de Youtubeur, on découvre un personnage attachant par sa volonté inébranlable en toute circonstance. Et techniquement ce sont les images de montagne les plus belles que j'ai vues. Le rythme est également très dynamique malgré la longueur totale, et les animations qui montrent aussi les trajets (camp 1, camp2...) sont très réussies. J'ai juste rien compris aux premières minutes "film d'animation". Et la morale : "le but c'est pas d'être le meilleur mais d'être meilleur qu'hier".