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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 28 août 2024
Bernard Nicolas revient sur la “dépsychiatrisation” de l’homosexualité, en revenant sur les pratiques inhumaines qui étaient mises en place pour “soigner” les homosexuels de leur “maladie mentale” (l’homosexualité était considérée comme une pathologie psychiatrique jusqu'en 1973 aux USA et jusqu'en 1992 en France).
De la lobotomie dans les années 50 à la photo suggestive dans les 60’s (où le “patient” devait regarder une série d’images qui, à la moindre érection, recevait une décharge électrique), en passant par les séances d’exorcisme ou d’électrochocs (via la sismothérapie), les pratiques étaient aussi diverses que variées jusqu’à ce que ces pratiques soient (médicales pour certaines) interdites et qu’ils trouvent une parade pour les remplacer, grâce aux fameuses thérapies de conversion (aussi appelée "thérapies de réorientation sexuelle"), orchestrées par des organisations religieuses qui prétendent pouvoir “guérir” les homosexuels.
“Exodus”, “Desert Stream”, “Brothers Road” (qui organise des “voyages dans la virilité” avec des ateliers viriles), “Living Waters” (appelé “Torrents de vie” en France), “Courage” ou encore “La communauté de l'Emmanuel” (reconnue par le Vatican), qu’ils soient évangéliques ou catholiques (voir ultracatholiques), ces associations ont pu exercer leurs méfaits sans le moindre soucis, puisque certaines d’entre-elles jouissaient d’une forte notoriété, notamment aux États-Unis (et certaines avaient même pignon sur rue).
Ces thérapie censées convertir des homosexuels en hétérosexuels (ou au pire, à les pousser à la continence), ont proliféré aux quatre coins du globe jusqu’en Europe et ont laissé de nombreuses séquelles chez les victimes de ces pratiques dignes du charlatanisme qui ne sont rien d’autres que des dérives sectaires.
Le chemin est semé d'embûches pour faire taire ces pratiques, la preuve s’il n’en fallait une, il aura fallu attendre qu’une loi soit votée le 31 janvier 2022 pour que ces pratiques soient purement et simplement interdites en France, mais quid des autres pays ?