4ans après James Bande 00Sexe (1982), Michel Caputo récidive et en profite pour changer de pseudonyme, après Paul Kerman, faites place à Sylvain Dartois. Pour le reste, ce dernier ne s’est clairement pas emmǝrdé et a tout simplement réalisé un film « 2 en 1 » comme savait si bien le faire Godfrey Ho (Ninja Terminator - 1985).
Du haut de ses 65 petites minutes, James Bande 00Sexe n°2 : Sexuellement vôtre (1986) ne cherche absolument pas à faire preuve d’originalité puisque le film se contente de réutiliser plusieurs passages provenant de divers films, tels que Prends-moi de force (1978) & Le Journal érotique d'une Thaïlandaise (1980) de Jean-Marie Pallardy, ou encore Diamond Baby (1984) de Michael Goritschnig.
En pareille circonstance, il n’est donc pas surprenant de constater que le film puisse être sans queue ni tête, avec une histoire fourre-tout qui nous entraîne de Bangkok jusqu’au Val-de-Marne, avec tout un tas de protagonistes (Francis Guillot un photographe ou encore le marquis Van Krutz une taupe du KGB qui organise des parties fines), il y a tellement de personnages que l'on finit par ne plus s'y retrouver.
En récupérant des plans provenant de divers films de Jean-Marie Pallardy, on se retrouve avec la star du cinéma porno français, à savoir Brigitte Lahaie. Sauf que sa présence n’apporte strictement rien si ce n’est de pouvoir apposer son nom en haut de l'affiche et d’y apparaître en premier plan alors qu'elle n'a qu'un rôle secondaire (brillante opération marketing mensongère de la part du producteur). Pour les fans de Brigitte Lahaie, ce sera l’occasion de la voir dans des différentes scènes lesbiennes
(et la voir s'exciter avec des coussins ou pire, avec une rampe d'escalier !).
Côté distribution, Guy Royer cède sa place à Alban Ceray dans le rôle de James Bande, aka l’agent 00Sexe, sans doute est-ce la raison pour laquelle ce dernier n'a plus son accent british ridicule (qu’avait Guy Royer dans le précédent film). Signalons aussi à ses côtés, la présence (toujours grâce aux plans récupérés dans d’autres films) du réalisateur et acteur Jean-Marie Pallardy (L’arrière-train sifflera trois fois - 1975).
Comme dans le précédent film, signalons aussi la présence de dialogues toujours aussi absurdes, ainsi que des jeux de mots ringards tels que "avec ta malle arrière, fini la Malaria", "faudrait être de bois pour rester de marbre !" ou encore "c'est pas Bangkok, mais Calcutta" (quel ɔul t'as). Enfin, signalons aussi la présence d’une scène qui fait clairement l’apologie de la pédopornographie, lors d’une scène empruntée au film Le Journal érotique d'une Thaïlandaise (1980) et où les dialogues ont été changés : James Bande se remémore ses souvenirs à Bangkok, notamment avec une certaine Nabi, une thaïlandaise de 15ans avec qui il s’envoie en l’air…
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