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    Hollywood Cop
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    1,0
    Publiée le 28 août 2024
    Stevie, un jeune garçon, est kidnappé par la mafia. Les détectives Turkey & Jaguar sont à leur poursuite…

    Premier long-métrage américain pour le cinéaste iranien Amir Shervan, à qui l’on doit le cultissime Samurai Cop (1991). Le réalisateur avait entre-temps déjà pu prouver l’étendue de son absence de talent à travers d’autres Séries B d’action telles que Killing American Style (1988) ou encore Young Rebels (1989).

    Avec un tel palmarès, il ne fallait pas s’attendre à des miracles avec ce film, d’ailleurs, il est amusant de constater cette étonnante similitude avec son dernier film américain (Samurai Cop - 1991). Dans les deux films, le héros est un flic banc qui a pour partenaire (ou sidekick) un flic noir qui a toujours le mot pour rire, même quand cela ne s’y prête pas.

    Mais revenons-en à Hollywood Cop (1987), ce film est un savoureux patchwork, comme si Amir Shervan s’était donné pour objectif de mettre toutes ses idées aussi farfelues les unes que les autres dans un seul et même film. C’est ainsi que l’on y retrouve pêle-mêle un kidnapping d'enfant, un violeur décapité au sabre, un combat de catch féminin, un gamin qui a une chèvre de compagnie et qui communique avec un Dobermann, un spa avec des putes, un gang de bikers, un des sbires s'appelle Spaghetti et le héros s'appelle Turkey (qui signifie "dinde", voir même "Turquie").

    Comme bien souvent avec ce réalisateur, on est devant un beau bordel soutenu par un scénario particulièrement affligeant et surtout, surtout, une absence totale de direction artistique. Ajouter à cela, de gros problèmes de rythme, si bien que le film a tendance à s’éterniser (il multiplie les plans à rallonge, comme ceux sur Hollywood Boulevard avec ses fresques, le combat de catch où le flic préfère catcher plutôt que d'enquêter, la scène du bateau, la séquence du spa avec le sénateur et le prince africain, …).

    Si l’ensemble s’avère prodigieusement mauvais, le film n’en reste pas moins sympathique, en partie grâce à des répliques savoureuses et une distribution aussi surprenante qu’intrigante (Troy Donahue, Aldo Ray, Lincoln Kilpatrick, David Goss & James Mitchum, le fils de Robert).

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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