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Votre avis sur L'homme qui aimait les soucoupes volantes ?
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FaRem
Les journalistes sont-ils tenus de raconter ce qui se passe et d'ennuyer le public ou doivent-ils raconter ces choses que les gens rêvent de voir arriver un jour ? C'est ce que se demande l'extravagant José, un journaliste considéré à la fois comme un génie et un idiot, qui décide de secouer son public avec un reportage sur les OVNIs qui apporte selon lui la preuve de l'existence des extraterrestres. Diego Lerman s'amuse des observations de ce genre à une époque où l'on avait encore moins de recul qu'aujourd'hui et des manipulations pour profiter de la crédulité des gens. Une satire du journalisme à sensation incarnée par un type malheureusement assez énervant malgré son don ou plutôt sa "tchatche" pour captiver avec souvent rien de concret. C'est farfelu et absurde dans les faits, mais ce n'est pas drôle pour autant. Le contenu peut être intéressant sur la manipulation des médias, sur notre intérêt sur certains sujets qui nous pousse à croire certaines choses, mais l'ensemble est inégal et ne décolle jamais vraiment.
On ne comprend pas bien les intentions de l'auteur, parce que si c'est pour nous montrer que les médias nous manipulent, la démonstration est lourde. Si c'est pour se moquer des délires ufologiques, non seulement ça ne va pas assez loin, mais le propos
spoiler:
est contredit par la dernière séquence
. Alors que retenir ? Même pas la prestation de Leonardo Sbaraglia constamment dans le surjeu. spoiler: Moi aussi j'ai aimé les soucoupes volantes, mais depuis j'ai grandi !
. Alors que retenir ? Même pas la prestation de Leonardo Sbaraglia constamment dans le surjeu. spoiler: Moi aussi j'ai aimé les soucoupes volantes, mais depuis j'ai grandi !
L'intrigue se déroule en Argentine, en 1986. Une réfléxion autour de la manipulation médiatique du public, portée par un certain sensationnalisme. Sous ses airs absurdes, cette proposition manque d'intensité et de contenu, même si le final est spectaculaire. Pas vraiment emballant.
Doit-on considérer ce film comme un biopic? Notre journaliste est-il parano ou imbécile allumé ou clairement persuadé? (Jean-Claude BOURRET à la mode argentine!) .L'épilogue brouillera les pistes...
L'aventure est présentée d'une manière granguignolesque à la manière d'un Don Quichotte qui voit des OVNIs partout.
Bof...
L'aventure est présentée d'une manière granguignolesque à la manière d'un Don Quichotte qui voit des OVNIs partout.
Bof...
traversay1
El hombre que amaba los platos volantes sera diffusé sur une plateforme célèbre en octobre. Mais les festivaliers de San Sebastián, puis de Biarritz; auront eu le privilège, auparavant, de le voir sur un grand écran et cela fait évidemment une belle différence, eu égard à la nature du nouveau film de Diego Lerman; L'histoire est inspirée des reportages réalisés par un célèbre journaliste argentin, dans les années 80, en un temps où les réseaux sociaux n'existaient pas et où l'on ne nommait pas Fake News certains bidonnages. Oui, il s'agit bien d'une satire très drôle de méthodes d'une autre époque (vraiment ?) dans le traitement de l'information, y compris quand celle-ci n'existe pas. Après un début quelque peu foutraque, le film se révèle passionnant, plus profond qu'il n'y parait, sur le thème de la manipulation de l'opinion et de la quête d'étrange et de tragique pour muscler les audiences (il existe des analogies avec le formidable Le gouffre aux chimères de Billy Wilder) mais le film réussit aussi à mélanger poésie et tendresse dans un savoureux cocktail dont les extraterrestres sont les invités. Ovni qui mal y pense, si l'on veut, mais avec un certain panache, grâce à la mise en scène inspirée,de Lerman et au talent de l'un des plus grands acteurs du cinéma argentin, l'immense Leonardo Sbaraglia.
Un journaliste argentin part couvrir un supposé aterissage d'OVNI. Tiré d'une histoire vraie, on assiste à la fois au début des fake news mais aussi à la romantisation un banal fait divers. Le réalisateur a du mal à choisir un point de vue. La fin vient contredire ce qui précédait. Moyen
Excellent film vu en avant-première au Festival de cinéma latino américain à Biarritz, une peinture très sarcastique et humoristique des médias avec le formidable comédien Leonardo Sbaraglia.
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