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Votre avis sur L'Usage du monde, voyage entre nature et culture ?
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J'ai aimé parce que c'est un film qui parle d'écologie et qui est à la fois enthousiasmant et pas culpabilisant. Il fait comprendre plein de choses. Très chouette à voir sans modération !
Très bon film car il aborde par un angle totalement inédit cette question de la nature et surtout ne nous dit pas quoi penser mais plutôt nous offre des ouvertures pour réfléchir. J'ai aussi aimé le fait qu'on traverse l'histoire, jusqu'à maintenant cela donne une dimension plutôt intéressante au film qui ne se cantonne pas à des constats mais au contraire à travers des archives des oeuvres, des textes nous donne à voir des regards différents. En plus il est positif car donne positivement l'envie de s'engager pour avancer. Merci j'ai passé un excellent moment.
Ce 4ème documentaire d'Agnès Fouilleux est un voyage, un voyage sensible, d'où la référence à Nicolas Bouvier. Un voyage ambitieux, dans les profondeurs de nos représentations de la nature, du sauvage. C'est un appel à l'urgence de changer nos représentations. A élaborer des récits - "raconter c'est résister" de Luis Sepulveda, en exergue du film - à mesurer la puissance des récits sur le regard que nous portons sur le monde, à mettre plus au centre de notre culture, des récits qui donnent à voir le points de vue d'autres êtres vivants que les Sapiens que nous sommes.
spoiler:
Quels films traite de ça ? J'ai du mal à l'écrire ce mot Sapiens tant nous baignons dans l'ignorance du sentiment et des perceptions des autres vivants. Que voient-ils ? Que ressentent-ils ? Comment en sommes-nous arriver à si peu nous mettre à leur place ? Qu'avons nous perdu en nous éloignant autant d'autres êtres vivants ? Comment en sommes-nous arrivé à ne faire que les exploiter ?
C'est un film politique, d'où l'importance conférée à Henri David THOREAU. C'est un film inquiet sur l'avenir du monde et de nos capacités politiques à changer d'orientations. C'est un film où la bande son joue un rôle majeur pour nous faire percevoir tous ces vivants laissés dans les angle mort de nos représentations. C'est un film philosophique au sens où le travail se fait dans le questionnement plutôt qu'autour de réponses. Bravo pour ce travail Mme Fouilleux.
BRAVO et MERCI pour ce film documentaire remarquable où le travail et l'engagement sont profonds, sincères, il évoque l'essentiel de la vie et touche l'âme du vivant sur cette Terre. Ce film nous nourrit et nous invite à encore plus de réflexion et à encore plus d'actions à mettre en place pour préserver cette nature qui nous permet de vivre. A voir absolument !
Enfin un film docu engagé qui dit des choses et qui soit aussi un FILM DE CINÉMA ! La forme est le fond qui s'allie pour raconter une histoire et nous emmener en voyage, super ! Marre des docus de mauvaise facture qui serait mieux à la TV qu'au ciné. Celui là vaut le coup largement pour les deux aspects.
La démarche est intéressante par contre il y a trop de choses pas assez creusées, impossible sur ce format déjà trop long. Ce que j'ai le plus regretté c'est le traitement de l'aspect "culture" censé expliquer nos méfaits, qui met dans le même bain nos ancêtres et tous les sapiens alors que le pb. est notre culture naturaliste (au sens Descolien) occidentale qui nous considère en dehors de la nature (concept créé à cet effet) et qui n'accorde pas d’intériorité au reste du vivant, ce qui nous a conduit à le chosifier pour l'exploiter sans remords. Cette culture a été répandue dans le monde entier par le colonialisme au détriment des autres cultures (animisme, totémisme) non citées dans le documentaire, la bibliographie dans le générique citant pourtant "Par delà nature et culture" de Descola qui traite de tout cela.
Je pense qu'au lieu d'archéologues elle aurait dû s'adresser à des anthropologues pour ces aspects, et puis le pompon de l'éco-féministe qui évoque Gaïa comme une femme alors que la théorie du même nom de James Lovelock n'a rien à voir avec ça, c'était un peu too much.
En tout cas bravo pour la démarche et le courage de porter ce genre de film.
Je conseille à ceux que les sujets abordés dans ce film intéressent vraiment à lire les ouvrages de B. Morizot, N. Martin, P. Descola, B. Latour, C. Stepanof, B. Büscher ...
Je pense qu'au lieu d'archéologues elle aurait dû s'adresser à des anthropologues pour ces aspects, et puis le pompon de l'éco-féministe qui évoque Gaïa comme une femme alors que la théorie du même nom de James Lovelock n'a rien à voir avec ça, c'était un peu too much.
En tout cas bravo pour la démarche et le courage de porter ce genre de film.
Je conseille à ceux que les sujets abordés dans ce film intéressent vraiment à lire les ouvrages de B. Morizot, N. Martin, P. Descola, B. Latour, C. Stepanof, B. Büscher ...
Un film documentaire très "documenté", avec des intervenants très pertinents comme Ludovic Slimac ou Valérie Chansigaud, qui permet de comprendre la crise écologique, climatique et sociale actuelle, mais aussi les questions de domination (envers les peuples autochtones, les femmes, les minorités, etc..), et qui redonne de l'espoir car il montre que des solutions existent, et qu'on peut penser autrement notre rapport à la nature, mais aussi aux autres vivants.
A voir absolument !
A voir absolument !
J'ai retrouvé ce que j'avais lu dans les Fiches du Cinéma : Un documentaire exemplaire tant dans son engagement pédagogique que sa mise en forme en lien parfait avec le fond, pour rappeler - entre philosophie, archéologie anthropologie, littérature - l’urgence de passer d’un rapport de domination à celui de partenariat avec la nature. Rien à ajouter.
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