Avis sur La Frontière des Ombres

Situé à Bornéo à la frontière entre l'Indonésie et la Malaisie, "Kabut Berduri" se déroule dans un contexte tendu avec la découverte de corps décapités. L'inspectrice Sanja arrive de Jakarta pour mener l'enquête et éclaircir les nombreuses zones d'ombre de cette zone frontalière... En regardant ce film, je me suis demandé comment Edwin avait pu faire quelque chose d'aussi peu engageant avec tout ce qu'il a mis dans son scénario. Il y a un contexte historique, des tensions culturelles et politiques, des fantômes qui refont surface, du folklore autour de la forêt, un tueur en série, des meurtres effroyables, une atmosphère sombre et inquiétante, mais l'ensemble est dénué de tension et soporifique. L'intrigue est inutilement alambiquée, la narration laisse à désirer et le suspens est inexistant. Bref, un drame policier qui ne décolle jamais.

Original thriller indonésien, d autant que le contexte nous transporte sous d autres horizons, juste gâche au final par un dénouement assez décevant, trop classique. Ça semblait prometteur et finalement l intrigue est très conventionnelle. Dommage

J’ai surtout regardé ce film pour l’exotisme d’un polar indonésien. Je me suis dit « super, voilà un film qui va être dépaysant ». En vrai, il l’est visuellement. Le film se déroule dans une jungle bien humide, moite, on plonge avec authenticité dans un décor inhabituel pour un polar, et je note un vrai soin apporté à l’ambiance. On frôle le fantastique avec les nappes de brumes qui se lèvent étrangement, les sons, il y a des choses un peu fantasmagorique dans le métrage. Les décors font pas toc, la photographie est plutôt belle, l’ambiance travaillée, et le tout n’est pas mal mis en scène. En revanche, il y a un truc qui sur la forme ne va pas du tout, c’est le montage ! C’est la cata ! On dirait qu’il manque des scènes par moment tant les coupes sont improbables, les transitions chaotiques. A croire qu’on avait un film de 2 heures 20 mais que pour une raison où une autre on a taillé pour faire 1 heure 50. J’ai parfois eu l’impression même qu’étaient évoqués des choses que je n’avais pas vues. C’est assez curieux.
Le scénario est du reste assez mauvais. C’est dommage, mais si la forme est dépaysante, l’histoire, elle, est totalement classique. En fait on a vu mille fois cette intrigue, on sait de suite qui est le coupable, qui est le vrai méchant, et les choses qui auraient pu être innovantes ne sont qu’esquissées (par exemple la discrimination qui touche les Dayaks et finalement pas vraiment montrée à l’écran). Le film se concentre sur son intrigue bateau et malheureusement ennuyante par moment tant elle se disperse (la sous-intrigue des gamines), et tant l’enquête n’avance pas vraiment. Le plus décevant restant le final. La révélation arrive de façon quasi loufoque, et il n’y a même pas vraiment de fin, l’ouverture s’avérant plus que douteuse pour convaincre. En clair, le début est très prenant, la scène d’ouverture est mémorable, on part sur les chapeaux de roue, mais petit à petit l’intrigue se délite et le film ne tient pas sur la distance.
Côté casting, j’ai beaucoup apprécié l’actrice principale. Putri Marino est clairement photogénique, elle a une vraie présence à l’écran, les punchline de son personnage, surtout au début sont pas mal, elle est crédible dans son rôle. Par contre, le background qu’on lui a donné (tout à fait inutile en plus) est grotesque, et il est balancé dans le film de façon tout aussi absurde. Autour d’elle les acteurs sont convenables, même si là aussi les personnages restent faiblement écrits dans l’ensemble. De manière générale, c’est ce qui ressort du film, il y a de gros soucis d’écriture. Le métrage est formellement propre, les effets violents sont très bons (le film est assez violent), même les quelques effets numériques sont corrects, la bande son met bien dans l’ambiance, mais par contre l’écriture (et le montage en plus), c’est souvent médiocre. Dommage mais ça gâche significativement le plaisir. 2

Archi déçue. Pas grand chose de crédible dans cette histoire. Un peu trop de têtes coupées pour donner un côté gore à ce thriller qui s'avère au final peu captivant. Le jeu d'acteur est fade et la photographie vraiment pas top. Sans intérêt.

Dense, touffu, un peu brouillon, La frontière des ombres part dans de nombreuses directions (enquête pour meurtres, mafia, trafic d’enfants, superstition et ésotérisme…) sans en exploiter une seule pleinement. C’est confus, dépaysant donc intrigant mais ça aurait gagné à s’appuyer davantage sur ses décors et ses environnements et à épurer son intrigue.

Ça part bien. Un univers étrange pour nous occidentaux. Mais l'exotisme est vite gommé au profit d'une intrigue de serial killer assez classique, parfois même cliché. Avec une petite touche de fantastique, intéressante au début, lassante à la fin. Mais ce qui pêche le plus est un scénario très confus, où rien n'est vraiment expliqué. Et les noms indonesiens n'aident pas vraiment. Une impression générale de pas fini, pas abouti.

Un petit polar de série B indonésien. Une enquêtrice de Djakarta se rend à Bornéo , pour enquêter sur une série de meurtres . ceux ci sont commis à la frontière avec la Malaysie. Meurtres sanguinaires , avec des têtes décapitées et des mutilations rituelles . Mais le scénario est compliqué, un peu farfelu, mêlant le fantastique et les rivalités avec les peuples autochtones ,. pas beaucoup de cohérence , on y croit pas, trop mal ficelé.

Polar indonésien un peu décousu, un peu confus qui n'arrive pas à captiver l'attention. La volonté de bien faire est là, mais je n'arrive pas à accrocher, car à aucun moment ce film ne s'améliore. C'est très linéaire, à la limite de l'ennui et le final ne reste pas dans la mémoire non plus. C'est regardable, mais pas de quoi s'extasier.

Vraiment tres bon !!

Intrigue soutenue , captivant et les acteurs principaux sont Vraiment bon

A voir

Je suis allé chez les Dayaks en vacance, il y a une trentaine d'années. c'est pour cela que j'ai regardé le film. les longues maisons, les longues oreilles... " une tribu coupeurs de têtes" , un clin d'oeil au peuple...