trois femmes, trois douleurs, trois "gestes" ainsi décrits par Prosper Hillairet :
"trois gestes, anodins, mais pleins du déchirement inexprimable,
chacune le sien : déplier un mouchoir papier, secouer les branches d'un arbre, fouiller dans son sac pour n'en rien retirer,
tout un monde dans ces gestes,
des petits gestes où passe ce que la parole, elle aussi, ne peut contenir,
mais qui est affaire de cinéma, en ce que le cinéma révèle, la "matière vie".
la cinéaste partage avec ces femmes, pour avoir connu, et connaître encore, la même douleur, en leur donnant ses images, ce film en est vibrant".