Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
guillebotis
3 abonnés
64 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 1 décembre 2024
Génie du cadrage et de la lumière, inventeur, précurseur, visionnaire, Abel Gance livrait au monde son chef d'oeuvre intercontinental en 1927. Des fragments jaunis et figés dans les mémoires des cinéphiles, après ce travail inouï de restauration, surgit un ouvrage vivant, lyrique mais aussi ponctué de légèreté parfois et souvent d'humour, construit comme une fresque de Delacroix. Grâce à l'excellence et à la minutie des différents corps de métier attelés à la restitution de l'oeuvre, grâce à une coordination aussi exemplaire que pour la restauration de Notre Dame de Paris, le sauvetage de ce monument absolu du cinéma repasse à la postérité pour un nouveau bail, éternel ose-t-on espérer cette fois ! La musique, remarquable pot-pourri orchestré et admirablement dirigé, est à la hauteur de l'ouvrage visuel. Un nouveau chef d'oeuvre, collaboratif cette fois, est né.
Magique. Les acteurs sont sublimes. Les idées de réalisation du génie. Belles symboliques. Le triptyque final à couper le souffle. Quelle intelligence et ce il y a cent an! Un grand merci pour tout ce travail de restauration. Un bonheur aussi d'etre emporté par la musique. Moment merveilleux.
Un chef-d’œuvre ! Rare ! Aussi extraordinaire et hypnotique que la première partie, ce film rénové pendant des années est un spectacle hallucinant à voir absolument… Il y a peu de films de cette force qui nous font comprendre ce qu’est vraiment la république française et pourquoi elle doit être défendue! pour des raisons différentes, toutes les scènes sont incroyables! On est pris par cette histoire qui nous concerne tous et qui est la nôtre. Ps: Vu avant-première à la cinémathèque.
Waooh🤩Quelle œuvre! Et quel final avec ce triple écran magnifié par un splendide accompagnement musical. Pas spécialement fan de l’Empereur, j’ai particulièrement apprécié la partie de son enfance où son arrogance et sa confiance sont déjà bien ancrées. J’ai aimé aussi aimé la partie savoureuse où il joue les amoureux maladroits. Et la partie en Corse où on le voit chouchouté par sa famille. Et ces deux Marseillaise… Du grand ouvrage. Qui plus est pour 1927… Ridley Scott peut aller se rhabiller.
Vu à la première mondiale à la Seine Musicale en ciné-concert le vendredi 5 juillet 2024 à 18 h 30, en présence notamment de Mathieu Amalric et Thierry Frémaux.