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Suite à la sortie d’Icon of French Cinema et à ses accusations envers Benoît Jacquot et Jacques Doillon, Judith Godrèche est devenue un des fers de lance de la lutte contre les abus sexuels en France. Ayant reçu des milliers de témoignages d’autres victimes hommes et femmes, elle choisit de faire un projet leur rendant hommage. Hélas, en voulant faire une œuvre à caractère artistique (nous sommes dans un domaine proche de la danse contemporaine), Moi aussi peut facilement se couper d’une grande partie du public le trouvant trop élitiste et abscons. Un recueil de témoignages plus classique aurait sûrement été plus efficace pour faire avancer son combat !
Elle leur avait promis un projet pour leur rendre hommage. Après être sortie de son silence le 7 février 2024 et la création d'une adresse email à destination de toutes les victimes, Judith Godreche a reçu 5 000 témoignages qui disaient "moi aussi". L'actrice - réalisatrice a réuni 1 000 d'entre elles, surtout des femmes et quelques hommes, sur une grande avenue parisienne. Regroupés, emmitouflés, les visages graves, les mains sur la bouche, sur des sons organiques et la guitare folk de Faux Amis, sur une voix off qui cite quelques témoignages, puis visages souriant, main dans la main, dansant, sur une musique aux envolées de cordes, ils et elles incarnent les enfants violentés, le silence et la honte qui les oppressent et enfin la libération par la parole et la solidarité. Tess Barthélémy qui danse entre elles, semble représenter une nouvelle génération qui se lèvera contre le silence et que, on l'espère, la société saura protéger.
Le film se termine sur des statistiques édifiantes dont celle-ci : 160 000 enfants sont violés chaque année.
Ce court-métrage de 17 minutes présenté en ouverture de la section Un certain Regard au Festival de Cannes, n'est pas une oeuvre cinématographique majeur dans sa forme mais elle marque avec une certaine poésie le début d'une révolution sociétale majeur dont Judith Godreche est une des têtes de proue.
A voir sur France.tv
Le film se termine sur des statistiques édifiantes dont celle-ci : 160 000 enfants sont violés chaque année.
Ce court-métrage de 17 minutes présenté en ouverture de la section Un certain Regard au Festival de Cannes, n'est pas une oeuvre cinématographique majeur dans sa forme mais elle marque avec une certaine poésie le début d'une révolution sociétale majeur dont Judith Godreche est une des têtes de proue.
A voir sur France.tv
Lu34s
Geste artistique quasi vain tentant de faire la part belle à cette cause importante mais ressemble plus à une kermesse qu'une manif engagée.
il est possible de voir ce film en ce moment sur le site de France TV. Il ne dure que 17 minutes mais c'est très long. L'occasion pour Judith Godrèche de mettre sa fille en scène
très bonne surprise pour ce court-métrage dont on a tant parlé, j'ai aimé la mise en scène, la musique et ces voix qui se superposent, on entend des âges, de très jeune à plus mature...toutes ces femmes, cette foule (et quelques hommes), c'est très émouvant... Bravo Judith ! et belle prestation de sa toute jeune fille, Tess, symbole d''innocence...
Des femmes parlent de l'abus qu'elles ont subit...De leur age au moment des faits.D'age différent elles prennent la parole . La force d'être ensemble`.
Magnifique. Merciiiiiiiii Judith Godreche, j'ai vu le film ce soir, puis il y a eu le débat. Judith était tellement touchante et Tess sublime dans le message délivré. Bravo aux victimes. A voir absolument