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Azl Nk
3 abonnés
18 critiques
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2,5
Publiée le 12 décembre 2024
peut être que quand on connaît bien Michel Legrand et sa musique cest un bon documentaire mais moi qui ne connaissait pas j'ai trouvé ça mal réalisé. ça aurait pu passer à la télé plutôt qu'au cinéma. et en plus Michel Legrand est particulièrement antipathique
Un documentaire monté comme un morceau de jazz : groovy, chaleureux, imprévisible, expressif, polyrythmique, élégant, fusionnel. En somme, ce qu'était Michel Legrand. Bravo au réalisateur d'avoir porté ce projet avec une telle sincérité, sans tomber dans l'hagiographie. Passionnant.
Bravo. Une leçon de vie. Devrait être diffusé par l'éducation nationale. Un film qui prône des valeurs essentielles. Le réalisateur a su avec brio entraîner son spectateur dans un tourbillon de belles émotions régénératrices. Formidable. Si vous n'êtes pas sous l'effert abrutissant du nutella ou du caca-colaⁿ, ou gazé aux bulles du taureau rouge, vous adorerez.
quelle joie de pouvoir vivre, presque comme si l’on y était, ce fameux concert à la Philarmonie de Paris… j’en ai été ému aux larmes. très beau boulot de documentation pour ce doc.
Michel Legrand restera parmi les plus grands musiciens du XX ème siècle. Il a collaboré avec les meilleures pointures du Jazz ou de la chanson et il est révéré par de nombreux musiciens dans le monde entier. Le film le montre passionné, génial, éruptif. Il entre aussi dans l'intime de l'artiste avec des scènes ou il redevient l'enfant qu'il n'a pas été. La dernière scène est la plus émouvante. Il a juste assez de forces pour diriger l'orchestre qui joue ses musiques de film dans un dernier concert, un mois avant sa mort. Les organisateurs sont à deux doigts de le remplacer par un autre pianiste mais il y parvient à assurer la représentation. La salle comprend qu'elle ne le reverra plus et lui fait un triomphe.
"Il était une fois Michel Legrand" de David Hertzog Dessites est une véritable immersion dans l’univers d’un géant de la musique, fait d’émotion et de profondeur. Dès les premières images, une connivence s’installe avec le spectateur qui se met un peu dans la peau du réalisateur (qui a quelques interventions face caméra magistrale). À travers des archives précieuses, des interviews soigneusement choisies et des témoignages émouvants, le réalisateur ne se contente pas de raconter Michel Legrand. Il nous permet de vivre son regard, sa passion, ses doutes, et surtout, son amour infini pour la musique et la création. Le film repose sur un équilibre subtil entre une objectivité documentaire rigoureuse et une tendresse palpable. On y découvre l'homme derrière la légende, avec ses fragilités, sa détermination et son génie débordant. Mais ce qui frappe le plus, c’est la puissance inspirante de ce documentaire. On ne peut qu’être touché par la capacité de Michel Legrand à croire en ses rêves et à les concrétiser. David Hertzog Dessites livre ici un vrai "feel-good documentaire" qui donne envie de tout entreprendre, de prendre sa vie à bras le corps, et d’embrasser ses projets avec autant de fougue que le grand Michel Legrand. Une œuvre à voir absolument, que l’on soit amateur de musique ou non 😊
Nous l'avons vu cet après-midi à Paris à l'ARLEQUIN. Ce magnifique documentaire est un enchantement, il transmet aux plus jeunes tout l'univers musical de Michel Legrand et rend heureux les spectateurs et spectatrices amoureux(ses) de sa musique si créative. Merci.
Très beau film qui retrace la vie atypique de cet artiste atypique. Les archives prétées par la famille permettent de donner à ce film encore plus d'attrait. Je vous mets au defi de rentrer chez vous après avoir visionné le film sans vous mettre à fredonner ou ecouter une de ses oeuvres intemporelles.
Le documentaire de David Hertzog Dessites rend au compositeur Michel Legrand (1932-2019) un vibrant hommage. En un peu moins de deux heures, il rappelle les grandes étapes de sa vie et donne à entendre ses compositions les plus célèbres : "Les Parapluies de Cherbourg", "Les Demoiselles de Rochefort", "L’Affaire Thomas Crown" "Yentl"… Fort de la complicité qu’il avait tissée avec Michel Legrand dans les dernières années de sa vie, il nous livre les images de ses derniers concerts, notamment celui donné à la Philharmonie de Paris le 1er décembre 2018. Il interviewe les hommes et les femmes qui l’ont côtoyé : Jacques Perrin, Elie Chouraqui, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Natalie Dessay, Sting… et fait revivre ceux qui sont décédés : Jacques Demy, Claude Nougaro, Agnès Varda, Quincy Jones….
"Il était une fois Michel Legrand" est une hagiographie revendiquée. Son réalisateur confesse volontiers l’adoration qu’il voue au compositeur. Quand il évoque ses colères homériques, son caractère de chien, ce n’est pas pour l’en blâmer mais pour l’en dédouaner. Aucune zone d’ombre de sa vie ne sera stigmatisée. Ce qui ressort de ce panégyrique, c’est le talent fou de ce surdoué de la musique, formé au Conservatoire sous la férule de Nadia Boulanger, avant de se libérer de son carcan, c’est son énergie créatrice épisodiquement obscurcie par quelques épisodes dépressifs.
Pour qui aime comme moi passionnément les arrangements sublimes de Michel Legrand, ce documentaire, aussi univoque soit-il, est un délice – même si à mon sens il sous-évalue "Les Parapluies de Cherbourg" que je tiens comme son chef d’œuvre indépassable. Pour les autres, la soupe sera plus indigeste.
Documentaire d’un surdoué de la musique, mise en images comparable à celle de Ennio, hommage à un autre compositeur exceptionnel. On savoure de retrouver toutes ces musiques emblématiques même si l’émotion est un brin moins présente que chez son voisin transalpin
On pourrait résumer l’existence et l’œuvre de Michel Legrand en deux mots : le jeu et l’enfance. En effet, celui pour lequel la vie n’avait pas démarré sous les meilleurs auspices (son père le chef d’orchestre Raymond Legrand l’ayant abandonné avec sa sœur aux bons soins de leur mère), des années qu’il avait lui-même tendance à noircir, n’aura de cesse de réinventer une enfance confisquée et de faire de sa longue vie un jeu continuel. Et d’abord, le jeu de la composition et de l’interprétation. Le documentaire de l’énamouré David Hertzog Dessites revient de manière la plus exhaustive possible sans jamais être hagiographique sur l’immense carrière du compositeur entre Paris et Los Angeles, émaillée de rencontres fondatrices, des maitres du jazz américain (Miles Davis, Stan Getz, John Coltrane,...) aux réalisateurs français en tête desquels Jacques Demy, alter ego osmotique avec lequel ils inventèrent leur propre langage cinématographique (Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort comme fleurons insurpassables). Multipliant les témoignages, les extraits de films et de concerts, avec en climax le dernier concert à la Philharmonique de Paris, Il était une fois Michel Legrand épouse le rythme exact de la frénésie et de l’ébullition artistiques et créatrices qui constituaient le moteur du musicien. Une vie passionnante de laquelle il n’attendait (fausse modestie ?) aucune postérité, ayant préféré profiter d’un destin dont il disait ne pas maîtriser les hasards et les revers. Sourcils broussailleux, œil pétillant, espiègle et charmeur, colérique et exigeant, l’homme etait avant tout un bourreau de travail (ses mains continuent à pianoter même au repos) qui cultivait cependant dilettantisme et épicurisme. Le montage dynamique de Il était une fois Michel Legrand transforme le projet en formidable leçon de vie et d’énergie, où les larmes se mêlent constamment aux rires. Une cure de jouvence.
J'accompagnais des amis voir ce film, sans vraiment connaître le compositeur ni ses œuvres. Je me retrouve à être totalement surprise par toutes ces musiques que je fredonnais sans connaître l'auteur et la, je prends conscience du talent, de cette incroyable personne qu'à été Michel Legrand. Je suis à fond dans le film, je dévore sa vie avec tous ses rebondissements, et je finis en larmes après m'être attachée à ce génie. Bravo pour ce film, ces découvertes musicales et le profil incroyable de ce personnage haut en couleur que j'aurai aimé rencontrer.
Je ressors éblouie par cette œuvre où le rythme m'a emportée dans un tourbillon d'émotions et de générosité à l'image de ce que fut la vie de Michel Legrand. Prodige dans sa partie on le voit créer sans relâche, passionnément, il semble habité par sa musique, il nous fait vibrer, nous offre des sons intenses et multiples, nous fait voyager dans son univers unique incroyablement riche. Il insuffle la vie et sa passion communicative semble pouvoir apaiser les maux. David Hertzog Dessites le réalisateur, est un magicien! Par l'admiration qu'il porte à Michel Legrand et par son besoin de transmission il réussit un portrait remarquable plein de justesse, de force, de tendresse. Il nous invite à plonger dans la vie exceptionnelle d'un homme au génie indéniable et nous offre là le plus joli cadeau de Noël à partager et à savourer sans retenue. Merci de tout cœur pour cette boule d'énergie et d'amour que vous, votre équipe et Le Grand Michel avez su nous donner!! Merci de votre présence ce soir.