Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Flower 0478
63 abonnés
252 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 28 septembre 2024
Pour moi c'est un film qui mérite d'être vu ça nous permet de voir ce qui ce passe à Teheran ça parle d'une famille dont le mari est promu on poste de juge cette promotion va chambouler ces convictions et sa vie dans son foyer je connaissais pas les acteurs mais ils jouent très bien je conseille d'aller le voir.
Film-docu sur le mouvement "femme, vie, liberté" ayant suivi la mort de Mashsa Amini avec des passages d'actualités plus ou moins floutés.Cet instantané sur la société iranienne nous amène dans le foyer d'un haut dignitaire promu récemment au poste d'enquêteur, poste très convoité mais qui le déstabilise car il doit prendre des décisions coercitives contraire à son éthique personnelle en pleine tempête répressive. Ce qui n'est pas sans conséquence sur sa personnalité et le vécu familial......Donc film-docu qui va tourner en thriller et qui nous tient jusqu'à la fin.
Un très beau film qui nous emmène dans la vie des iraniens et notamment des iraniennes avec leurs combat de tous les jours pour pouvoir vivre leur vie et lutter contre tous les interdits que la caste politique leur impose
Voici le nouveau film iranien de Mohammad Rasoulof, dont j'avais adoré la précédente réalisation Le diable n’existe pas, un film composé de quatre épisodes indépendants, qui dénonçait la peine de mort appliquée aveuglément dans son pays.
Les graines du figuier sauvage s'inscrit dans la continuité de ce dernier. On y suit Iman, un père de famille, qui vient d’être promu au prestigieux poste de juge d’instruction au tribunal révolutionnaire, contraint de signer en série des condamnations à mort injustes. Mais si son poste assure une sécurité financière à sa famille, il la met aussi en péril.
Le réalisateur a l’intelligence de situer son intrigue lors de l’émergence du mouvement révolutionnaire « Femme, Vie, Liberté », déclenché après la mort de Mahsa Amini, une jeune femme décédée à la suite de violences policières après avoir été arrêtée pour « port de vêtements inappropriés ».
Mohammad Rasoulof plante ainsi la graine de son titre, avec une métaphore entre la révolution qui gronde à l’extérieur et celle qui prend racine dans le cercle familial. On assiste à un huis clos familial où les deux filles du juge, cloîtrées dans l’appartement, découvrent, grâce aux réseaux sociaux, l'horreur qui se déroule dans les rues. Ce monde extérieur est représenté par des vidéos d'archives glaçantes des manifestations et des violences policières.
Tout au long du film, l’intrigue se renouvelle et glisse doucement du drame familial vers un thriller implacable. Même si Mohammad Rasoulof vise avant tout à dénoncer la dictature de son pays, il n’oublie jamais de faire du cinéma. Sa mise en scène est exemplaire, avec des cadres millimétrés instaurant une véritable tension, comme lors d’un plan-séquence magistral ou d’une séquence d’interrogatoire glaçante. On retiendra aussi cette scène à la fois insoutenable et poétique, symbole d’une jeunesse violentée, qui restera probablement l’un des plus beaux plans de l’année. La puissance qui se dégage du film est saisissante, avec une tension dramatique qui capte l’attention du spectateur pendant trois heures sans jamais faiblir.
Mohammad Rasoulof nous livre un film magistral, d’une grande densité, et surtout un vibrant hommage à cette jeunesse qui s'est soulevée contre un régime théocratique et machiste. Il est d'ailleurs surprenant qu'il ne soit reparti du Festival de Cannes qu'avec un prix « spécial » du jury, mais Les graines du figuier sauvage restera pour moi l'un des plus grands films de 2024.
Film très intéressant, dur et triste à la fois. Iil nous plonge dans le drame de la population Iranienne et de cette famille en particulier. Quelques scènes sont poignantes et presque insupportables.
Il a plusieurs lectures possibles du film et libre à chacun de voir ce qu'il a envie de voir.
Certain y verront une revendication politique avec l'espoir d'une nouvelle lecture de la société iranienne - avec en ligne de mire, le désir d'émancipation des femmes. D'autres y verront une intrigue cinématographique "hitchcokienne" sur fond d'un gentil thriller. Une belle réussite.
NAJMEH entretient une relation de confiance, semble-t-il, avec son mari Iman qui se confie à elle. Alors qu'il vient de décrocher un nouveau poste le mettant en responsabilité lors de la déclaration des peines de mort, il est très stressé et NAJMEH met en garde leurs deux filles : pas de vagues. C'est sans compter sur les émeutes qui embrasent le pays au même moment. En salle le 18 septembre.
spoiler: "Les graines du figuier sauvage" est difficile à appréhender : c'est un long-métrage qui aborde de nombreux sujets dans une famille iranienne sujette à des mouvances sociétales fortes. J'ai aimé la manière dont nous sont présentés les mécanismes mentaux et les croyances des différents membres de la famille pour expliquer leur clivage et être le terreau de la discorde. La deuxième partie du film est plus floue à mes yeux. On passe rapidement d'une famille unie à une famille qui se déchire jusqu'à la scène finale et l'engloutissement du père. Je ne sais comment expliquer ce revirement tant il est brutal, mais peut-être est-ce là la spécificité de vivre dans un tel pays ?
Long, trop long, mais tellement important. C’est un véritable documentaire, vu de l’intérieur, de la société contemporaine de l’Iran , filmé avec justesse et qui décrit assez bien , sans doute, ce que vivent les habitants depuis 45 ans… Les comédiens, surtout les jeunes actrices, sont épatants…
2h45 intenses malgré un huit clos qui se déroule principalement dans un appartement. Les actrices sont incroyables. Ce film est à l'intersection de "Music Box" basé en Argentine (Costa Gavras) avec un bourreau à face humaine et non pas la dénonciation d' un système, de "Reality" de Tina Satter (effet miroir avec l'impact d'un Fox News écrasant aux USA) et de "Inch Allah un fils" sur le combat d'une femme en Jordanie. Une génération d'hommes perdus incapable de reconnaitre le doute pourtant évident et qui, comme seul mécanisme de défense, amplifie la force et la violence. Un film puissant qui trouve sa source dans une quête de liberté presque pubertaire plutôt que dans la dénonciation d'un système dont tout le monde connaît l'infamie.
Pendant le début du film, je me demandais où on allait. Puis j'ai compris qu'on m'installait un contexte, qu'on me préparait à véritablement apprécier ce qui allait suivre. Un film brillant : par la thématique qu'il porte (femme, vie, liberté), par l'interprétation magistrale de tous les acteurs, par la complexité des personnages, par la photo qui est si belle... (SPOILER) J'ai été fascinée par la subtilité avec laquelle la déviance du père est racontée. Bref, c'est un film à voir
Parti au bout d’une heure Scénario indigent et mise en scène absente Alors que le cinéma iranien nous a donné récemment tant de merveilles souvent avec aussi peu de moyens
Certes, on connait la situation politique en Iran, mais cela n'empêche pas qu'elle est remarquablement décrite dans ce film. On voit un certain nombre de manifestations et l'on imagine les risques pris par le réalisateur. C'est un film totalement intimiste : on voit la situation politique en Iran ( foulards brulés, manifestations en series, manifestants blessés) sans bouger du domicile des personnages principaux. Cerise sur le gateau, l'intrigue est remarquablement servie, le film est relativement long mais le suspens est permanent surtout dans la dernière partie et l'on entrevoit le drame qui va se produire.. C'est un bon film et meme un très bon film que l'on verra avec plaisir.
Mohammad Rasoulof construit un pamphlet enragé, dans un huis-clos étouffant pour dénoncer comment le régime des mollahs réussit à s’immiscer dans l’intimité d’une famille. Dans ce thriller, par la pression insidieuse que la violence totalitaire exerce sur le microcosme familial, jusqu’à le faire imploser, la tension est permanente. La chute, est autant terrifiante que libératrice. Avec sa mise en scène au cordeau, Les graines du figuier sauvage, rend un indispensable hommage à une jeunesse iranienne qui ne veut pas abdiquer sous le joug d’un système abscond et croire encore en un avenir meilleur…. Un témoignage poignant à voir absolument !