DÉLOCALISÉS : 10/20
Redouane voit son usine de fabrication de matelas LIDOU délocalisée en Inde et se retrouve chargé de gérer une équipe sur place.
Passer du théâtre au cinéma est-il un pari gagnant pour Redouane Bougheraba ?
On le sent bien : toute l’équipe s’est éclatée à faire ce film. Il s’en dégage une ambiance chaleureuse et décontractée, comme si tous les acteurs faisaient partie de la même famille.
D’autant plus que Redouane et Ali étaient présents pour nous présenter le film, ajoutant une bonne dose de sympathie, avec un Redouane qui clashait à tout-va, de manière très drôle et efficace. J’en ai même pris pour mon grade !
Après, soyons honnêtes, on ne s’attendait pas à un chef-d’œuvre ni à un prétendant aux Oscars.
L’écriture est vraiment pas ouf, le jeu des acteurs au minimum syndical, même si je note un petit effort sur la bande-son, qui vient souligner certaines scènes.
Quelques blagues et situations sont bien trouvées, notamment les sketchs autour des coutumes indiennes.
À part ça, je n’ai pas spécialement voyagé, ni vu de paysages incroyables qui m’auraient donné envie de prendre un billet pour Calcutta. Pourquoi tourner un film à l’étranger si c’est pour ne rien en montrer, à part quelques rues ?
Franchement, on dirait qu’on a filé du matos pro à une bande de potes avec un billet d’avion pour l’Inde et carte blanche pour s’amuser.
DÉLOCALISÉS est un film bon enfant, à la réalisation légère et facilement dispensable, qui réussit parfois à faire rire, mais n’exploite en rien son lieu de tournage, alors qu’il aurait au moins pu nous offrir de belles images.
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