Votre avis sur Blue Sun Palace ?

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Inès

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5,0
Publiée le 11 mars 2025
Vu en avant première, ce film est très beau (une superbe qualité du film, en argentique), le jeu d'acteur m'a ravi (les émotions furent saisissantes) et le scénario m'a plu. Que demande le peuple ?
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Dans Blue Sun Palace, Constance Tsang met en scène une quête de réconfort et de connexion dans un monde où la vulnérabilité est souvent exploitée. À Flushing, New York, les salons de massage deviennent des lieux ambigus : à la fois espaces de travail pour des immigrées asiatiques confrontées à l’objectification et aux abus, et endroits où se tissent des liens, fragiles, mais porteurs d’espoir.

Un monde hostile et inégalitaire

Amy, l’une des protagonistes, incarne cette précarité. Immigrée et économiquement dépendante, elle cherche protection et respect dans un environnement qui la perçoit comme une proie facile. Son isolement et sa peur sont amplifiés par un système qui la déshumanise. La réalisatrice illustre ainsi la réalité de nombreuses femmes piégées dans une situation où l’exploitation est omniprésente.

Cheung, en revanche, offre un portrait plus nuancé. D’apparence bienveillant, il inspire la confiance. Son lien avec Didi semble sincère, mais son engagement reste incertain. Comme l’explique Constance Tsang, il existe chez les acteurs une part de mystère qui se ressent à l’écran.

Une relation hantée par le passé

La mort de Didi est un élément central du film. Son absence crée un vide émotionnel que les personnages tentent de combler. Pour Cheung, le deuil brouille son rapport aux autres, notamment avec Amy, qu’il voit à travers le prisme de son histoire passée. Leur relation ne parvient jamais à se construire pleinement, hantée par le souvenir persistant de Didi.

Avec une mise en scène épurée et une musique minimaliste, Blue Sun Palace plonge le spectateur dans l’intimité de cette communauté marginalisée. Constance Tsang livre ainsi une œuvre sensible sur la fragilité des relations humaines et la quête de lumière dans un monde souvent cruel.
4,0
Publiée le 18 janvier 2025
Vu dans le cadre de la reprise de la Semaine de la Critique : Un merveilleux premier film tendre et sensible sur la rencontre de deux âmes meurtris à la recherche de leur identité. Une mise en scène calme et sobre, très respectueuse de ses personnages et qui émeut sans en faire trop.
3,0
Publiée le 17 janvier 2025
Ce premier long métrage de cette réalisatrice est assez bien réalisé avec un scénario bien élaboré. Le film traite de la vie de jeunes émigrées dans un salon de massage newyorkais avec leurs joies, leurs rencontres, leurs rêves mais aussi leurs problèmes. On ressent bien tout cela dans ce film où les personnages sont attachants. Le film aurait cependant gagné à être un peu moins long.

Bernard CORIC

(Film visionné en projection de presse au Club Marbeuf à PARIS)
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