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LCDC YT
76 abonnés
159 critiques
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4,5
Publiée le 6 août 2024
Noir, intense, puissant, exaltant, les superlatifs manque pour dire a quel point le film de Soi CHEANG fonctionne et emporte dans un torrent d'action, une histoire haletante et bien ficelée, bourrée de moments jouissifs et purement cool
Vu en avant-première lors de la Nuit du Méliès à Montreuil. Film divertissant qui ne se prend pas trop au sérieux et qui assume son côté cartoonesque, tout en rendant hommage aux films d'arts martiaux qui l'ont précédé. L'intrigue est parfois tirée par les cheveux, mais le gros point fort de ce film est son esthétisme et la beauté des images : les décors reconstitués de Kowloon Walled City sont à couper le souffle.
Un bon film d'action sans réel prises de tête, le ton est léger et les cascades absurdes et stupides mais hilarantes donc. L'ambiance de la citadelle est ce qui est mieux réussi dans ce film, l'architecture et les décors sont magnifiques
Après le très bon Limbo et le décevant Mad Fate, Soi Cheang revient en belle forme avec Ciry of Darkness (Twilight of the Warriors Walled In), projet vieux d'une poignée de décennie (John Woo a failli le faire plus tôt) plaçant son intrigue de guerre de gangs au sein de la célèbre citadelle disparue de Kowloon.
Ce bidonville du Hong Kong des 80's offre un terrain de jeu filmique intéressant, plaçant les personnages dans un enchevêtrement d'appartements, de ruelles et tuyauteries automatiquement cinégénique (la production design est excellente), tout en évoquant forcément une dimension sociale bienvenue.
Cette City of Darkness devient ainsi le théâtre d'une ultime confrontation : un gang à l'intérieur gouverné par Tornade (le charismatique Louis Koo qui a une cigarette dans le bec un plan dur 2), un autre de l'extérieur par Mr Big (le légendaire Sammo Hung). Mais tandis que le film introduit Chan comme protagoniste, un réfugié qui va ainsi découvrir une nouvelle famille (et donc être au milieu de cette guerre de pouvoir) au sein de Kowloon, le scénario va malheureusement peu à peu le délaisser au prix du collectif.
Chacun des acolytes est instantanément caractérisé (VHS, Douzième Maître et Shin) pour mieux amener un esprit de camaraderie. Mais la résultante tiendra dans un parcours du héros plutôt faible, et donc une trame relativement balisée.
Ceci étant dit, City of Darkness peut se targuer de proposer les meilleures bastons vues dans le cinéma HK depuis 20 ans. Quelque part entre la précision d'un Tsui Hark et l'exubérance d'un Stephen Chow, les divers combattants sont presque des super-héros martiaux, capables de prouesses dingues et de mouvement impeccablement captés par un montage ultra péchu. Ça tape, ça détruit des murs, ça saigne plus que de raison, tout ça pour un pur plaisir régressif. Une fabrication qui à elle seule valide totalement le projet, à défaut de pleinement le transcender !
du cinéma HK a l'ancienne fait avec amour. de l'action, de la bourrinade WTF, que demander de plus 🥳🔥🥳. pour les nostalgiques de la grande époque HK Vidéo