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nadirou rafi
1 critique
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5,0
Publiée le 16 août 2024
Esthétique incroyable. Scènes de combats fantastiques. Les personnages sont tous intéressants, et certains très attachants. On ne s'ennuue pas une seule seconde.
Un film d'action qui vaut surtout le coup d'œil pour ses combats dantesques et quasi non stop. Les chorégraphies sont magistrales, ultra violentes et le film est généreux envers le spectateur. L'histoire des clans de gangster est vraiment secondaire et le sous texte social assez limité. Évidemment comme dans ce genre de productions, on fleurte avec le fantastique, les méchants XXL ont des pouvoirs qui les rendent quasi invincibles.
Il était une fois une ville dans la ville devient un énorme bidonville, une sorte de bas-fonds interlope et underground, le Sin City asiatique avec des décors sans doute trop numérisés mais stylés acceptable à partir du moment où on est dans une histoire plus comics ou manga que réaliste ou historique. Quand l'histoire prend forme l'intrigue nous renvoie un peu vers "Gangs of New-York" (2002) mais en plus sale et plus violent, comme si un petit pan d'Histoire était revu et corrigé par Takashi Miike. Niveau baston on aura rarement vu aussi violent, brutal et agressif depuis les "Merantau" (2009) ou "The Raid" (2012-2014). Malheureusement la dernière partie franchit allègrement la ligne jaune de la vraisemblance (influence Takashi Miike ?!) et on tombe souvent dans la n'importe quoi...SPOILERS cliquez pour en savoir plus... Quel dommage ! La fin aurait dû arriver plus tôt, ce dernier acte paraît donc superflu, le cheveu sur la soupe. Mais film à conseiller ne serait-ce que pour la première partie et le côté péché mignon du pur régressif. Soi Cheang confirme en tous cas qu'il est le cinéaste asiatique le plus passionnant du moment. Site : Selenie.fr
Que des scènes de combat entre bandes rivales. Quel est l’intérêt d’un tel film. De plus les combats sont quasiment surréalistes, seul le décor peut apparaître symbolique d’un monde submergé par tous les réseaux sociaux.
Dans l'intention d'un scénario sombre de film de genre, il faut noircir les personnages et tirer au plus longtemps sur leurs mauvaises intentions. Ce déroulé sans cesse répété ne passionnera que les amateurs de combats sanglants.
Le teaser en jette, ça promet d'être très sombre, avec certe de belle chorégraphie de combat mais que c'est niais et le côté avec un antagoniste doté de super pouvoirs m'a plus que déplu, une véritable douche froide.
Film noir et d'arts martiaux, dans une atmosphère moite et glauque à souhait. L'univers clos, aux décors très intégrés, participe de l'ambiance cohérente du récit, même si le scénario est peu vraisemblable. Vraiment réussi mais à réserver aux amateurs des genres concernés.
j’ai vu ce film à Cannes 2024, où il était présenté en Séance de Minuit, la sélection spécialisée dans les films de genre, mais puis je me contenter d’écrire que je n’y ai trouvé aucun intérêt et que je m’y suis profondément ennuyé parce que je n’y ai vu qu’une succession de bastons entre triades rivales ? Non, d’autant plus qu’on peut y voir une virtuosité folle dans la réalisation, d’autant plus que je suis certain que ce film va trouver un écho très favorable auprès d’un certain public, certains écrits allant jusqu’à le comparer au Metropolis de Fritz Lang ou à Tigre et dragon de Ang Lee. Alors, honnêtement, je vous conseille de vous diriger vers des avis beaucoup plus qualifiés que le mien, des avis rédigés par des amateurs de ce genre qui m'est complètement étranger; toutefois, si vous souhaitez lire ma critique dans son intégralité il vous suffit d'aller sur https://www.critique-film.fr/critique-city-of-darkness/
En l'espace de 13 mois, 3 films de Soi Cheang auront déboulé sur les écrans français, de Limbo à City of Darkness, en passant par Mad Fate. Du nanan pour les amateurs de cinéma hongkongais, que l'on croyait moribond, et que Soi Cheang semble vouloir régénérer à lui tout seul. Les aficionados de castagne sont les premiers concernés par City of Darkness et les plus réticents aux films d'action devront bien reconnaître la virtuosité des bagarres, dûment chorégraphiées, même s'il y a une surenchère en la matière, en s'éloignant du réalisme pour toucher à l'épique. Bluffants aussi sont les décors reconstituant la Citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres, dans les années 80, et vouée à la destruction un peu plus d'une décennie plus tard, avec la rétrocession de Hong Kong. Dans un tel chaos architectural, le poids de l'intrigue passe au deuxième plan, malgré ses visées politiques et sociales, comme un rappel des manquements du colonisateur britannique de l'époque. De vengeance, il est forcément question, avec un héros qui se relève de tout et des méchants, plus ou moins patibulaires, à foison. Cela manque un peu de présence féminine, tout de même, mais le film est destiné prioritairement à un public qui n'attache sans doute pas beaucoup d'importance à ce constat.
Noir, intense, puissant, exaltant, les superlatifs manque pour dire a quel point le film de Soi CHEANG fonctionne et emporte dans un torrent d'action, une histoire haletante et bien ficelée, bourrée de moments jouissifs et purement cool
Vu en avant-première lors de la Nuit du Méliès à Montreuil. Film divertissant qui ne se prend pas trop au sérieux et qui assume son côté cartoonesque, tout en rendant hommage aux films d'arts martiaux qui l'ont précédé. L'intrigue est parfois tirée par les cheveux, mais le gros point fort de ce film est son esthétisme et la beauté des images : les décors reconstitués de Kowloon Walled City sont à couper le souffle.
Un bon film d'action sans réel prises de tête, le ton est léger et les cascades absurdes et stupides mais hilarantes donc. L'ambiance de la citadelle est ce qui est mieux réussi dans ce film, l'architecture et les décors sont magnifiques
Après le très bon Limbo et le décevant Mad Fate, Soi Cheang revient en belle forme avec Ciry of Darkness (Twilight of the Warriors Walled In), projet vieux d'une poignée de décennie (John Woo a failli le faire plus tôt) plaçant son intrigue de guerre de gangs au sein de la célèbre citadelle disparue de Kowloon.
Ce bidonville du Hong Kong des 80's offre un terrain de jeu filmique intéressant, plaçant les personnages dans un enchevêtrement d'appartements, de ruelles et tuyauteries automatiquement cinégénique (la production design est excellente), tout en évoquant forcément une dimension sociale bienvenue.
Cette City of Darkness devient ainsi le théâtre d'une ultime confrontation : un gang à l'intérieur gouverné par Tornade (le charismatique Louis Koo qui a une cigarette dans le bec un plan dur 2), un autre de l'extérieur par Mr Big (le légendaire Sammo Hung). Mais tandis que le film introduit Chan comme protagoniste, un réfugié qui va ainsi découvrir une nouvelle famille (et donc être au milieu de cette guerre de pouvoir) au sein de Kowloon, le scénario va malheureusement peu à peu le délaisser au prix du collectif.
Chacun des acolytes est instantanément caractérisé (VHS, Douzième Maître et Shin) pour mieux amener un esprit de camaraderie. Mais la résultante tiendra dans un parcours du héros plutôt faible, et donc une trame relativement balisée.
Ceci étant dit, City of Darkness peut se targuer de proposer les meilleures bastons vues dans le cinéma HK depuis 20 ans. Quelque part entre la précision d'un Tsui Hark et l'exubérance d'un Stephen Chow, les divers combattants sont presque des super-héros martiaux, capables de prouesses dingues et de mouvement impeccablement captés par un montage ultra péchu. Ça tape, ça détruit des murs, ça saigne plus que de raison, tout ça pour un pur plaisir régressif. Une fabrication qui à elle seule valide totalement le projet, à défaut de pleinement le transcender !