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Michael R
97 abonnés
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3,0
Publiée le 18 août 2024
Soi Cheang m'avait totalement ébahi avec Limbo, polar crépusculaire (en noir et blanc) s'éloignant des poncifs du cinéma chinois pour une vraie plus-value. Là c'est l'inverse, l'auteur a beau conserver sa maestria pour réaliser, tous les poncifs du cinéma Hong Kongaïs sont présents (mystérieux étranger au rôle clé, litige commercial, vengeance, thèmes pop chinois, fraternité, même Sammo Hung est de la partie), la cité de Kowloon était intéressante car anxiogène et tentaculaire, microcosme social à la marge, mais elle n'est que survolée restant accessoire, et n'est finalement que la boutique ou le village que Bruce Lee, Jackie Chan et consorts défendaient il y a des décennies. Le virilisme des copains prenant la pause clope au bec, le méchant de pacotille avec des super pouvoirs sortis de nul part et les mandales en pagaille ont fini de consumer mon intérêt. Ce n'est pas une claque pour qui a grandi avec le cinéma de HK et ses héritiers, mais un divertissement acceptable.
De l’action bien mis en scène avec pas mal d’inventivité, mais un scénario ultra balisé et qui veut se compliquer les choses avec ces histoires de vengeance. L’angle souci-politique de cette citadelle et de ses habitants n’est qu’effleuré et laisse plutôt la place à des personnages et dialogues nanardesques tel que « On vit ensemble et on meurt ensemble »…. Circulez y’a rien à voir
Quel film! De la dynamite! Ça c'est du cinéma d'action intelligent avec des combats à la chorégraphie ciselée avec une dose de fantastique, un scénario efficace et des acteurs qui donnent le ton, juste et une ambiance âpre dans ce "bouge" des laissés pour compte. C'est aussi une ode aux marginaux, aux déclassés. Bref, on en ressort époustouflé.
Film de genre ( gangs; arts martiaux) dont l 'action situe dans les années 80 a Hong Kong. Un bon exemple de ce genre cinématographique associé depuis longtemps à cette ville. Beaucoup de combat et de violence mais photographie superbe
Bel hommage au cinéma de Hong Kong des années 80. Décors reconstitués très jolis. Bravo pour la bo. Combats fluides... Meilleurs film d'arts martiaux depuis très longtemps.
Esthétique incroyable. Scènes de combats fantastiques. Les personnages sont tous intéressants, et certains très attachants. On ne s'ennuue pas une seule seconde.
Un film d'action qui vaut surtout le coup d'œil pour ses combats dantesques et quasi non stop. Les chorégraphies sont magistrales, ultra violentes et le film est généreux envers le spectateur. L'histoire des clans de gangster est vraiment secondaire et le sous texte social assez limité. Évidemment comme dans ce genre de productions, on fleurte avec le fantastique, les méchants XXL ont des pouvoirs qui les rendent quasi invincibles.
Il était une fois une ville dans la ville devient un énorme bidonville, une sorte de bas-fonds interlope et underground, le Sin City asiatique avec des décors sans doute trop numérisés mais stylés acceptable à partir du moment où on est dans une histoire plus comics ou manga que réaliste ou historique. Quand l'histoire prend forme l'intrigue nous renvoie un peu vers "Gangs of New-York" (2002) mais en plus sale et plus violent, comme si un petit pan d'Histoire était revu et corrigé par Takashi Miike. Niveau baston on aura rarement vu aussi violent, brutal et agressif depuis les "Merantau" (2009) ou "The Raid" (2012-2014). Malheureusement la dernière partie franchit allègrement la ligne jaune de la vraisemblance (influence Takashi Miike ?!) et on tombe souvent dans la n'importe quoi...SPOILERS cliquez pour en savoir plus... Quel dommage ! La fin aurait dû arriver plus tôt, ce dernier acte paraît donc superflu, le cheveu sur la soupe. Mais film à conseiller ne serait-ce que pour la première partie et le côté péché mignon du pur régressif. Soi Cheang confirme en tous cas qu'il est le cinéaste asiatique le plus passionnant du moment. Site : Selenie.fr
Que des scènes de combat entre bandes rivales. Quel est l’intérêt d’un tel film. De plus les combats sont quasiment surréalistes, seul le décor peut apparaître symbolique d’un monde submergé par tous les réseaux sociaux.
Dans l'intention d'un scénario sombre de film de genre, il faut noircir les personnages et tirer au plus longtemps sur leurs mauvaises intentions. Ce déroulé sans cesse répété ne passionnera que les amateurs de combats sanglants.
Le teaser en jette, ça promet d'être très sombre, avec certe de belle chorégraphie de combat mais que c'est niais et le côté avec un antagoniste doté de super pouvoirs m'a plus que déplu, une véritable douche froide.
Film noir et d'arts martiaux, dans une atmosphère moite et glauque à souhait. L'univers clos, aux décors très intégrés, participe de l'ambiance cohérente du récit, même si le scénario est peu vraisemblable. Vraiment réussi mais à réserver aux amateurs des genres concernés.
j’ai vu ce film à Cannes 2024, où il était présenté en Séance de Minuit, la sélection spécialisée dans les films de genre, mais puis je me contenter d’écrire que je n’y ai trouvé aucun intérêt et que je m’y suis profondément ennuyé parce que je n’y ai vu qu’une succession de bastons entre triades rivales ? Non, d’autant plus qu’on peut y voir une virtuosité folle dans la réalisation, d’autant plus que je suis certain que ce film va trouver un écho très favorable auprès d’un certain public, certains écrits allant jusqu’à le comparer au Metropolis de Fritz Lang ou à Tigre et dragon de Ang Lee. Alors, honnêtement, je vous conseille de vous diriger vers des avis beaucoup plus qualifiés que le mien, des avis rédigés par des amateurs de ce genre qui m'est complètement étranger; toutefois, si vous souhaitez lire ma critique dans son intégralité il vous suffit d'aller sur https://www.critique-film.fr/critique-city-of-darkness/
En l'espace de 13 mois, 3 films de Soi Cheang auront déboulé sur les écrans français, de Limbo à City of Darkness, en passant par Mad Fate. Du nanan pour les amateurs de cinéma hongkongais, que l'on croyait moribond, et que Soi Cheang semble vouloir régénérer à lui tout seul. Les aficionados de castagne sont les premiers concernés par City of Darkness et les plus réticents aux films d'action devront bien reconnaître la virtuosité des bagarres, dûment chorégraphiées, même s'il y a une surenchère en la matière, en s'éloignant du réalisme pour toucher à l'épique. Bluffants aussi sont les décors reconstituant la Citadelle de Kowloon, une enclave livrée aux gangs et trafics en tous genres, dans les années 80, et vouée à la destruction un peu plus d'une décennie plus tard, avec la rétrocession de Hong Kong. Dans un tel chaos architectural, le poids de l'intrigue passe au deuxième plan, malgré ses visées politiques et sociales, comme un rappel des manquements du colonisateur britannique de l'époque. De vengeance, il est forcément question, avec un héros qui se relève de tout et des méchants, plus ou moins patibulaires, à foison. Cela manque un peu de présence féminine, tout de même, mais le film est destiné prioritairement à un public qui n'attache sans doute pas beaucoup d'importance à ce constat.