Un film dans une réalité indienne qui tranche avec la "comédie" bollywoodienne symbolisée par Mumbai. Même la fête de la couleur devient sordide dans cette dure et crue réalité de castes.
Au travers du regard d’une femme qui devient policière presque par hasard, l’histoire de l’Inde contemporaine dans ses fléaux de castes et de corruption. Le tout traité comme un thriller lent et sensible au travers d un beau personnage féminin et d une femme qui malgré sa condition parvient à s affirmer. Joli coup !
Je trouve un film assez difficile à comprendre, car je ne vois pas où veut nous amener la capitaine de police avec Santosh, certes elle veut l’aider, mais j’ai du mal à comprendre, film à regarder plusieurs fois fin que la compréhension du scénario soit pertinente. l’histoire est vachement intéressante, même si attention. Les films indiens de ce type vulgariser énormément l’Inde, car c’est un pays magnifique qui mérite de mettre en avant autre chose que les films de problèmes de Castres…..
La place des femmes dans une société matriarcale exacerbée par par ces castres qui nous mettent mal à l’aise dans un quotidien continental et aseptisé un film qui perturbe et magnifiquement interprété
Une belle présentation de la société indienne rurale d aujourd’hui et de tous les problèmes de ce grand pays : les castes qui perdurent, la mise à l écart des musulmans , des femmes, la police corrompue aux services des puissants ….. il y à beaucoup à faire !
Film à voir sans hésiter 2 actrices et l inde avec ses réalités Corruption/dignite pauvrete/smarphone viol des femmes Les castes hindou/musulmans hommes/femmes Un thriller social feministe et humaniste
Film à voir absolument ! La description des castes : les intouchables les minorités, la condition de la femme et sans oublier surtout le jeu des 2 actrices exceptionnelles film très didactique.
un polar indien sans coups de feu, coups de poing et autres poursuites en voiture. Loin de l'eden des maharadjahs, une véritable plongée dans l'Inde rurale d'aujourd'hui. Polluée et surpeuplée.
Le 20 mai 2024 l’équipe indienne du film Santosh montait les marches du festival de Cannes dans le cadre de la sélection Un Certain Regard pour la première diffusion mondiale. Les critiques ont été enthousiastes et élogieuses, le public conquis. Sa sortie nationale en ce mois de juillet va nous permettre de découvrir cette réalisatrice indépendante indienne qui pour son premier film n’a pas eu froid aux yeux, quitte à se mettre à dos la classe dirigeante indienne. Car sous sa forme de film policier noir, Santosh est une fresque sans concessions de la société contemporaine indienne. En effet, outre le fait d’être un polar captivant jusqu’à la dernière image, le film de Sandhya Suri est une puissante œuvre féministe. L’actrice principale incarne avec finesse une femme veuve qui intègre les services de police et va être confrontée à toutes les inégalités, toutes les injustices, toutes les compromissions qui gangrènent la société indienne et typiquement les discriminations et les violences envers les femmes. Santosh est beau dans sa forme particulièrement soignée, les éclairages naturels sont réellement splendides. Mais il est très âpre sur le fond, il ne cherche nullement à protéger le spectateur. Tous les dysfonctionnements de la société indienne sont étalés devant l’écran, avec leurs conséquences lourdes, et parfois violentes, en matière d’exclusion et d’injustices de classes, de castes et de religions. Il n’y a aucun manichéisme dans le propos de la réalisatrice, ce qui renforce la puissance et l’universalité de son film. Elle y dépeint avec talent et justesse tous les travers de la société en incluant les protagonistes eux-mêmes dans ce tourbillon malsain et non en en faisant un phénomène extérieur qu’ils tenteraient de combattre. Chapeau !