Santosh
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octopus_fr2002
octopus_fr2002

82 abonnés 159 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 août 2024
Film indien sombre. La photo est sombre, le sujet l’est aussi. Rythme lent et film qui n’en finit pas. Les sous-titres blancs sur fond blanc m’ont été très difficiles à déchiffrer. Une société grouillante fort diverse et bien cruelle envers les femmes, les suspects et les pauvres gens. Une vision sans complaisance des hommes et des fonctionnaires de police. Voyage dans un pays dont je n’ai pas les clefs pour tout comprendre.
tupper
tupper

141 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 juillet 2024
Santosh dénonce pèle mêle plusieurs problématiques de l’Inde (corruption, principe des castes, patriarcat, …) en soignant particulièrement la forme. Mais l’intrigue de fond est trop simpliste, les longueurs trop présentes et le rythme soporifique pour en faire une vraie réussite.
petitbandit
petitbandit

96 abonnés 636 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 juillet 2024
Une impression de déjà vu pour ce film policier mêlant traditions tenaces et corruption généralisée au sein de toutes les strates du pouvoir et ici de la Police dans l’Inde d’aujourd’hui . Un rythme assez lent qui rend l’ensemble un peu soporifique malgré une intrigue bien ficelée. L’interprétation est bonne, la mise en scène aussi, l’ambiance bien retranscrite. Une fin hélas prévisible pour un film moyen mais pas inintéressant au final.
Chris Marou
Chris Marou

6 abonnés 122 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 juillet 2024
pour l ambiance des rues en inde. l importance encore très présente des castes . la misogynie. la violence faite aux femmes, la corruption dans la police et l interprétation de ces 2 actrices . allez y .. et surtout restez jusqu au bout car le chant du générique de fin est sublime.
FaRem
FaRem

8 985 abonnés 9 758 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 décembre 2024
« Il y a deux sortes d'intouchables dans ce pays : ceux que personne ne veut toucher et ceux que personne n'a le droit de toucher. » Un constat aussi terrible que lucide de la part de Sandhya Suri qui nous fait suivre le quotidien de Santosh, une gardienne de la paix. Nouvelle dans ce métier suite au décès de son mari, elle découvre une profession pleine de contradictions avec des policiers qui prennent des libertés et une définition de la justice bien différente de ce à quoi elle s'attendait. Une enquête qui sert surtout à mettre en lumière de nombreux problèmes sociopolitiques dans un film qui est avant tout destiné à un public occidental. Non pas dans le sens où c'est fait pour plaire, mais plutôt dans le sens où tout ce qui est évoqué est commun pour le cinéma local qui s'exporte moins si on ne compte pas les films de Bollywood et des différentes industries de là-bas. La réalisatrice montre plus qu'elle ne dit à l'image du personnage de Santosh souvent spectateur et à travers qui on découvre ce système pourri et cette société malade à bien des égards. En somme, un solide premier long-métrage porté par deux superbes actrices.
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 520 abonnés 7 615 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 septembre 2024
Après la mort de son mari, Santosh, une jeune femme, hérite de son poste de policier, comme la loi le permet. Elle va se retrouvée confronter au meurtre d’une jeune fille et l’enquête va s’avérer plus complexe qu’il n’y parait…

Sandhya Suri nous montre un tout autre visage de l’Inde, celui que l’on connaît peu, à travers cette étonnante loi qui permet à une veuve d’hériter du poste de son défunt mari, on appelle cela le "recrutement compassionnel". C’est ainsi que l’on découvre comment Santosh est catapultée du jour au lendemain dans les forces de l’ordre, passant de femme au foyer, à veuve puis policière après une brève formation.

On y découvre aussi (bien que le sujet ne soit pas nouveau), ces histoires de castes qui règnent toujours et encore et ne font qu’accentuer les inégalités au sein de la société indienne et encore plus dans le milieu rural, sans parler du machisme, du sexisme et de la corruption endémique qui gangrène tout le pays et ce, au plus haut sommet de l’État.

Sandhya Suri réalise ici un passionnant brûlot, oscillant entre le polar et le thriller sociétal.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
ffred
ffred

1 758 abonnés 4 037 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 août 2024
Un portrait fort et subtil de l’Inde actuelle à travers un portrait de femme formidablement écrit et mis en scène. Cela commence assez lentement mais petit à petit on est pris par l’histoire et le destin de cette jeune veuve devenue presque à son insu policière en remplacement de son défunt mari. Le suspens monte crescendo aussi bien pour l’enquête de police que pour le devenir de la femme dans ce monde qui ne lui correspond pas vraiment. Le tout est assez sec, sans musique, assez dérangeant, avec quelques scènes très dures, mais pas dénué d’émotion. Le personnage principal est parfaitement interprété par Shahana Goswami. L’actrice qui joue la capitaine de police est aussi très convaincante. Au final, un très beau premier film de la réalisatrice Sandhya Suri réussi sur tout les plans. Comme son actrice, à suivre donc.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 417 abonnés 4 283 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 janvier 2025
Remarqué à Cannes, "Santosh" suit une jeune veuve qui hérite du poste de policier de son défunt mari, conformément à la loi locale au nord de l'Inde. Interprétée avec une intensité remarquable par Shahana Goswami, Santosh se retrouve confrontée à un système patriarcal et corrompu, tout en enquêtant sur le meurtre d'une jeune fille de caste inférieure. La force du film réside dans sa capacité à mêler habilement thriller et critique sociale, mais certaines sous-intrigues auraient mérité d'être davantage développées pour renforcer l'impact émotionnel.
ferdinand75
ferdinand75

585 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 août 2024
Un film assez étrange, qui ressemble plus à un documentaire (formation initiale de la cinéaste indo-britannique). C’est aussi un film à charge, vu sous le prisme occidental : production anglaise, scripte européen, réalisatrice née en Angleterre, et qui attaque la police indienne et sa corruption, pas sûr que le film ait été apprécié en Inde. Parfois un peu manichéen, et de fait incohérent, comment cette police corrompue et violente mais qui est quand même punie. Le système des castes est très bien décrit, et la relation entre hindous et musulmans aussi. L’actrice principale Shahana Goswani, est excellente, jouant tout en intériorité et en finesse, mais le scénario , un peu trop manichéen aurait mérité plus de subtilité ;
Loïck G.
Loïck G.

348 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 décembre 2024
Il est clair que la réalisatrice s’intéresse autant à la trame policière qui mène son récit, qu’au sujet qu’il sous-tend : la cause désespérée des femmes indoues dans un pays où le système social et politique relève de l’archaïsme. Voire du moyen-âge. C’est ce qu’elle nous dévoile dans la personnalité d’une jeune policière qui n’avait aucune inclinaison pour ce genre d’activité. Mais la loi lui permettant d’hériter de la charge de son mari défunt, voici Santosh au cœur d’un système qui la malmène et la révèle à elle-même. Pot de vin, corruption, lynchage, l’institution sécuritaire, corrompue de toute part est ouvertement contestée par la population . Un véritable marigot. « Il y a deux sortes d’intouchables » dit-on à la novice policière , « ceux que l’on ne veut pas toucher et ceux qu’on a pas le droit de toucher ». Et vous voilà relégué dans les bas-fonds d’un pays à l’archaïsme dévastateur. La femme en guise de bouc émissaire dans un pays, embourbé dans ses mœurs ancestraux. On reproche ainsi au suspect d’avoir tué la jeune fille. « Tu ne pouvais pas te contenter de la violer » s’énerve le policier ! Faut-il commenter ? AVIS BONUS Un court métrage , en contre point du film.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Math719
Math719

197 abonnés 726 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 août 2024
Santosh est une femme flic dans un pays où la police n’est pas respectée mais elle même ne respecte pas ses habitants…
On voit tout le long du film la pauvreté, abus de pouvoir, dictature, cruautés et tout cela sans aucun filtre ni changement du réalisateur!
Et c’est le côté génial du film, il ne prend pas parti, il constate juste une vie horrible, et jusqu’à la fin on ne peut rien y faire ..
Jmartine
Jmartine

175 abonnés 682 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 juillet 2024
Dans le nord de l’Inde, Santosh qui a perdu son mari lors d’une manifestation inter-ethnique, se retrouve soudain veuve et rejetée, notamment par sa belle famille pour une histoire de dot non complétement versée, mais grâce à une loi spéciale appelée « nomination compassionnelle » elle hérite du poste de son époux et du prestige de l’uniforme beige unisexe qu’elle troque contre son sari. Ouvrant de grands yeux, elle découvre les mœurs de la police locale et se retrouve catapultée au cœur d’une enquête glauque à la suite du viol suivi de meurtre d’une jeune fille de 14 ans de la minorité réprouvée des dalits, lesquels sont destinés dès la naissance à une vie de marginalisation, d'exclusion et de violations des droits de l'homme, d’où la réticence de la police pour enquêter. Coupable tout désigné un jeune musulman qui a eu la malchance d’échanger avec la jeune dalit que son portable. Santosh est poussée sur cette piste par une inspectrice à poigne qui l’a pris sous son aile, car efficace, fine observatrice, Santosh est clairement une bonne recrue ...Cette histoire laisse une impression de malaise devant le tableau effroyable de la police indienne : brutale, corrompue, minée par la misogynie, la haine des musulmans et la pratique de la torture des suspects.
Interprétée avec une puissance contenue par Shahana Goswami, Santosh est notre guide effarée dans des méandres bourbeux où il faut parfois se salir les mains, où le coupable idéal n’est pas forcément le vrai coupable… Haine de la police considérée de tout temps à la botte des puissants, malversations souterraines, présupposés religieux et sociaux régissent ce monde immémorial de castes que nous découvrons à travers ses yeux. La réalisatrice nous donne des clés de compréhension sans tomber dans les travers du didactisme. « Il y a deux sortes d’intouchables dans ce pays, dit Sharma, fataliste, ceux que personne ne veut toucher, et ceux que personne n’a le droit de toucher. »
Sandhya Suri s'inspire de l'affaire Nirbhaya, du nom de cette jeune étudiante victime d'un viol collectif dans un bus à New Delhi, et battue à mort en 2012 – cinq des six accusés seront condamnés à la pendaison…
Sandhya Suri enchevêtre habilement toutes les problématiques de l'Inde contemporaine : le système des castes, la diabolisation des musulmans, le patriarcat. Une plongée dans les eaux troubles voir saumâtres, de la société indienne…. Un tableau terrifiant de l'Inde de Narendra Modi, premier ministre nationaliste hindou en exercice depuis 2014, réélu en juin dernier pour un troisième mandat.
Concernant l’interprétation, on ne peut que louer ce que nous offrent Shahana Goswami et Sunita Rajwar, d’une grande justesse dans les rôles de Santosh et Sharma.
Malgré quelques longueurs, ce premier film de fiction de la réalisatrice Sandhya Suri, est d’une force remarquable, glaçant et millimétré…
tuco-ramirez
tuco-ramirez

139 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 janvier 2025
Santosh est une très jeune veuve indienne. Très vite, on comprend que la condition de veuve en Inde n’est pas enviable ; balloté entre une belle famille qui ne veut plus d’elle et sa famille qui pensait l’avoir placée ; elle va devoir trouver une solution de vie par elle-même. Son mari, policier tué lors d’une intervention, lui laisse son poste comme c’est la tradition. Elle va devenir policière et découvrir l’arrière du décor d’une société cultivant les injustices. A travers une enquête qu’elle va mener, c’est un véritable état des lieux de cette société historiquement et structurellement construite sur l’inégalité ; celle-ci est l’ADN national. On connait le système de castes, mais elle se traduit de bien d’autres manières. Ce film embrasse donc toute cette complexité et traite diverses facettes de l’injustice faites à des pans entiers de la société : les veuves, les intouchables, les musulmans,… tous ceux-ci sont les premières victimes d’une police corrompu, d’une justice inexistante pour protéger les vulnérables,… Mais au travers de la fiction et les yeux de Santosh ; les réalités indiennes actuelles ne sont pas présentés dans un film à thèse, didactique et documentaire ; on est bien dans une fiction engagée et de bonne facture. Par contre à embrasser trop de sujets, le film aurait pu nous perdre ; mais sa densité ne fait que renforcer notre attention et l’intérêt que l’on peut lui porter. Si on est optimiste ; on aimerait à penser que c’est le genre de film qui pourrait faire voler en éclat les castes et un fonctionnement sociétal archaïque. Et si on ne regarde que la fiction, on assiste aussi à un polar classique assez glaçant et millimétré.
Il faisait partie des 3 films indiens présentés à Cannes en 2024 ; peut-être celui qui a fait le moins parlé, mais celui qui m’a le plus convaincu car il mêle adroitement thriller et drame social. Et donc peut être vu par un public non averti. Un premier long prometteur.
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brunocinoche
brunocinoche

101 abonnés 1 114 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 juillet 2024
à travers le portrait d une femme policière indienne, ce sont toutes les failles et injustices que ce film dénonce à travers une enquête policière. un scénario solide et un remarquable duo d actrices compensent une mise en scène un peu trop plombante.
soulman
soulman

97 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 août 2024
D'un réalisme souvent glaçant, "Santosh" a la forme d'un brûlot, que vient atténuer la réalité de comportements que l'on devine inaliénables (la corruption des autorités, quelle que soit leur échelle). L'héroïne, interprétée puissamment mais avec sobriété, décidée à faire son travail rigoureusement au sein des forces de police qu'elle vient de rejoindre, se heurtera peu à peu à des difficultés insurmontables qui l'obligeront à fléchir au fil des jours, puis à renoncer définitivement. Premier long-métrage de fiction d'une réalisatrice indienne, née et élevée au Royaume-Uni, le film aborde différentes questions liées, notamment, au patriarcat, aux castes et à la violence envers les plus démunis, auxquelles un spectateur occidental n'est pas nécessairement sensibilisé.
L’œuvre contient quelques longueurs et redites qu'un montage plus resserré aurait rendue plus clinique. Il n'en demeure pas moins que cette approche sociale réserve de vraies émotions, loin de toute mélodramatisation, méritant un déplacement dans une salle obscure.
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